• Accueil
  • > Recherche : lanterne projection vue fixe

Résultats de votre recherche

Lanternes de projection HELIOS de Mazo

Posté par Patrice Guerin le 20 décembre 2011

Lanternes de projection HELIOS de Mazo dans Lanternes projection Mazo-Helios-03-95x150  Mazo-Helios-01-98x150 dans Lanternes projection  Mazo-Helios-02-98x150

« Et puis il y a les célèbres HELIOS… Le modèle préféré des cabinets de physique » catalogue Mazo de 1938.

Cette lanterne de projection fabriquée par les établissements Mazo “Opticien Constructeur” depuis la fin du XIXe siècle existe en différents modèles.

Voir : Histoire de l’entreprise MAZO

Mazo-Helios-16-150x102

Sa principale qualité réside dans un système optique en cuivre massif, à écartement variable, pouvant être réglé par une vis hélicoïdale située à l’avant de l’appareil. Cela permet d’introduire à la place du classique passe-vues, divers objets tels que cuves à eau, verres d’expériences, éprouvettes, objets divers, silhouettes, etc.

Mazo-Helios-04-150x116

Il existe plusieurs objectifs avec différents foyers pouvant être associés à tes tubes télescopiques, ce qui permet de couvrir tous types d’écrans à des distances variées. « Tous nos appareils sont livrés avec la marque HELIOS déposée, gravée dans le métal même ».

Mazo-Helios-05-150x148Modèle A

Cet appareil de projection se compose d’un double corps en tôle perforée pouvant recevoir différents systèmes d’éclairage : lampe à pétrole à 4 mèches, mais aussi chalumeau oxhydrique, bec Auer, lampe électrique, à arc ou à incandescence. A l’avant de celui-ci, le système optique décrit précédemment est fixé  sur des rails réglables. Entre les deux se trouve un condensateur de 103 ou 110 mm composé de deux lentilles plan convexe enserrées dans une monture en cuivre dite à lentilles libres. Prix 85 fr.

« Cet appareil jouit d’une considération toute particulière dans le monde de l’Enseignement, car, à ses qualités optiques et à sa fabrication solide et soignée, il possède des équipements particuliers qui permettent de nombreux usages ».

Premier usage (voir image ci-dessus) : Projection de vues sur verres à l’aide d’un passe-vues va et vient classique.

Mazo-Helios-06-150x120Deuxième usage

Projection de corps opaques tels que photos sur papier, cartes postales, plans, dessins, médailles, etc. grâce à un accessoire appelé “Aphengoscope” se plaçant entre le système optique et l’objectif.

Mazo-Helios-07-150x142Troisième usage

En écartant le système optique, on peut intercaler différents accessoires permettant de reproduire des expériences scientifiques comme l’électrolyse, les mélanges et diffusions de liquides, la formation des gaz, la capillarité, etc. On peut également projeter dans une cuve adaptée des petits animaux vivants.

Mazo-Helios-08-130x150Quatrième usage

On remplace le système optique par une boîte équipée d’un miroir qui permet de projeter des documents transparents placés à plat sur le dessus de celle-ci. Il est même possible de dessiner sur un verre  légèrement dépoli au fur et à mesure des explications.

Mazo-Helios-09-150x105Cinquième usage

En supprimant l’objectif on peut effectuer l’expérience de décomposition de la lumière en plaçant un prisme devant une lentille convergente spéciale.

Il existe même un sixième usage qui consiste à placer un appareil de projection cinématographique à l’avant du système optique.

Mazo-Helios-10-150x141Modèle B

Ce projecteur possède le même système optique que le modèle A, mais il bénéficie d’une fabrication et d’un travail supplémentaire nécessité par une finition très soignée qui en fait un appareil de luxe « de premier ordre ». Prix 100 fr.

Mazo-Helios-11-150x118Modèle C

Il s’agit d’un appareil de grand luxe semblable au modèle B, mais avec un système optique différent. Il est équipé d’un condensateur de 109 ou 120 mm et d’un objectif de grand diamètre (60mm) possédant une luminosité remarquable et une belle planitude de champ. Prix 140 fr.

Mazo-Helios-12-114x150Modèle télescopique

Il diffère un peu dans sa forme extérieure du modèle courant  (A), mais en possède tous les avantages. Le corps de l’appareil est en tôle russe tandis que tout le système optique, y compris le condensateur, est contenu dans des pièces en cuivre massif, polies et vernies. Prix 150 fr.

Mazo-Helios-13-150x112Modèle spécial pour projection des clichés du Verascope

Cet appareil, construit sur le même principe que les autres projecteurs HELIOS, est en tôle russe avec un système optique en cuivre verni. Il est équipé d’un condensateur double plan convexe de 102 mm et d’un objectif à crémaillère muni de lentilles 43×52 mm avec un diaphragme à iris. Prix 110 fr.

Mazo-Helios-14-150x114  Mazo-Helios-17-150x111  Mazo-Helios-18-150x112  Gros modèle pour théâtre

Ce projecteur est en tout point semblable aux autres modèles HELIOS et de forme identique au modèle B avec un dôme arrondi. Par contre il est beaucoup plus gros afin de recevoir de puissantes lampes à arc. Le corps de l’appareil est en tôle épaisse vernie noir « d’une rigidité et d’une solidité à toute épreuve ». Il est équipé du même système optique que les autres modèles HELIOS et possède un condensateur de 110 mm.

Mazo-Helios-15-300x161

La “Toute Puissante” est une variante du “gros modèle”, avec un condensateur de 121 mm et un système optique à 3 ou 4 tirages aboutissant sur un objectif équipé de lentilles de 68 mm. Il peut atteindre 1 mètre de long et 46 cm de hauteur. Prix 350 fr.

Publié dans Lanternes projection | 1 Commentaire »

AUTEUR

Posté par Patrice Guerin le 16 décembre 2011

Portrait livre  Patrice GUERIN, un auteur hors du commun !

La première chose qu’il vous dit « je ne suis pas un collectionneur… plutôt un “vulgarisateur*” ! Je ne cherche pas à accumuler tout ce qui existe sur le Sujet, mais j’aime les pièces rares ou originales qui me permettent de comprendre mon Sujet et de partager ces connaissances avec d’autres ».

Son “Sujet d’étude”, comme il aime à appeler sa collection, ce sont les projecteurs, mais pas les projecteurs de cinéma ni d’éclairage, plutôt les projecteurs de vues fixes de toutes époques, depuis les lanternes magiques du XVIIIe, jusqu’aux fameux petits projecteurs de diapositives des années 60/70, en passant par les grosses lanternes du début du siècle sans oublier certaines originalités comme les appareils associant l’image et le son.

fichier pdf Biographie 2

PGcollectionBlg  Qu’est ce qui l’intéresse dans ce sujet ?

« L’image est un support de communication prédominant à notre époque. Mes études artistiques et mon métier d’Architecte en communication m’ont amené à m’y intéresser depuis très longtemps. La peinture, la photographie, le cinéma, la vidéo, sont des techniques permettant de créer des images, voir même des spectacles et dans certains cas des œuvres d’art. Il existe de nombreux collectionneurs, clubs ou associations s’intéressant à la photo et au cinéma, mais très peu dans le domaine de la projection fixe… pas assez noble diront certains. J’ai acheté un premier projecteur de diapos très Design pour sont époque, le Kodak Senior n°1 carrossé par Raymond Loewy dans les années 50, puis le virus s’est développé. »

Musée lgt

Sa collection s’est construite progressivement au fil des ses errances dans les brocantes et autres foires spécialisées, sans oublier les ventes aux enchères , les salons de collectionneurs et quelques amis rabatteurs. En 1995, à l’occasion du centenaire du cinéma, il écrit un premier livre intitulé “Du Soleil au Xénon”, consacré aux différents systèmes d’éclairage équipant les lanternes de projection.

Livre Eclairage« A l’époque personne n’avait une idée précise de ces accessoires rébarbatifs. Il faut reconnaître qu’on trouvait aussi bien des lampes à pétrole que des éclairages au gaz ou des chalumeaux identiques à ceux employés pour la soudure… dans lesquels certains remplaçaient même l’acétylène par de l’éther ! »

AUTEUR Expo-150x98  Expo-2-150x104  Expo-3-150x109

Il participe à de nombreuses expositions en région parisienne, mais aussi à Mulhouse et même en Angleterre. Tous ces appareils devenant très encombrant, il doit se séparer de certaines pièces à l’occasion d’un déménagement.

A quoi sert une collection ?

« Collectionner, c’est rassembler des appareils, accessoires et documents avec un objectif cohérent permettant d’en reconstituer l’histoire. C’est aussi sauvegarder de la destruction des éléments de notre patrimoine scientifique et technique. C’est enfin valoriser des techniques et savoir-faire qui ont contribués à l’évolution des connaissances et des modes de vie. » A l’appui de ses propos, il est fier d’ajouter : « Au plus haut niveau de l’état, on est conscient du problème le patrimoine scientifique et technique est défini comme un élément constitutif des intérêts fondamentaux de la nation !*” Certes il s’agit là plus de Sécurité que de Culture, mais il y a quand même une petite reconnaissance de nos collections publiques et privées qui sont les plus importantes au monde. »

* (Note du 30 août 2011 provenant du Secrétariat général de la Défense et de Sécurité Nationale) cliquer ici.

BibliothequeLgt-121x150  Auteur 10

A côté des appareils il y a la documentation, non seulement les catalogues et les notices, mais aussi les articles et publicités parus dans le presse d’époque voir même des cartes postales ou des photos originales montrant les projecteurs en situation. L’appareil n’a aucun intérêt s’il n’est pas remis dans son contexte. Entre des projecteurs pour enfants, pour l’enseignement ou pour les projections scientifiques, il y a de nombreuses différences justifiées par l’usage. De plus il ne faut pas négliger les vues qui vont avec. Là aussi c’est toute une histoire aussi bien sur les techniques employées pour faire ces vues que sur le contenu même des images : savez-vous qu’au début du XXe siècle on était capable de projeter l’image d’un insecte vivant… « malheureusement celui-ci grillait souvent comme une mouche sur un halogène ! »

Article-CrPicard-lgt-106x150 A la rencontre du public !

Aujourd’hui Patrice GUERIN partage sa collection sur ce blog. Après quatre ans d’existence, il en est à plus de 100 000 visiteurs et 250 articles publiés. « Ce blog me permet de mettre à jour mes connaissances en associant les photos d’appareils, la documentation relative au sujet et son contexte d’utilisation. Il m’arrive de re-découvrir certaines choses enfouies depuis des années au fond d’un carton ».

StSulpice-01-105x150  StSulpice-02-150x79  StSulpice-03-300x159

En juin 2012 le site “DIAPROJECTION” est présenté pour la première fois au public lors du salon Pré-Cinéma – Cinéma – Son – Photographie, qui s’est déroulé place saint-Sulpice à Paris VIe du 11 au 13 juin 2012. Il était hébergé sur le stand de la toute jeune association “Antique PASSE-VUES”. De nombreux visiteurs sont venus pour rencontrer son auteur ou découvrir un site “fort riche et très intéressant”.

portrait-12-150x99  portrait-13-150x99  portrait-14-150x99  fichier pdf Programme

En juin 2013, dans le cadre du séminaire international ”La mise en scène théâtrale et les formes audio-visuelles : emprunts esthétiques et techniques”, qui s’est déroulé au Centre Culturel de Cerisy-la-Salle, Patrice GUERIN fait une conférence récréative de deux heures sur “L’évolution des sources lumineuses dans le spectacle”.

« Je vous remercie pour votre temps, votre disponibilité et votre générosité lors de cette trop brève rencontre à Cerisy. Je pense que c’est plutôt à nous, chercheurs, de vous remercier. Sans le travail de collectionneurs passionnés comme vous, nous ne pourrions guère avancer. » F.T.

Musée pano lgt  Auteur 12

En août 2014, il inaugure son Cabinet des Projections Lumineuses « c’est un vieux rêve que d’avoir mon propre cabinet de curiosités consacré à mes sujets de prédilection : la Projection Fixe et les Systèmes d’Eclairage ». Ce lieu n’est pas ouvert au public, mais les visiteurs intéressés sont toujours les bien venus.

Autres photos : CLIQUER ICI

Auteur 11

Janvier 2015, le magazine “Antiquités Brocante” consacre 8 pages à “L’histoire de la projection lumineuse en 10 appareils” ; un siècle seulement sépare les lanternes magiques du XIXe siècle des carousels de diapos des années 1970… Retour sur les progrès accomplis en matière de projection lumineuse. « Les projections lumineuses n’ont pas eu pour simple vocation de distraire ou d’effrayer un auditoire » précise notre spécialiste « elles ont également servi dans l’enseignement, pour la recherche scientifique et dans les réunions familiales ». Un article signé Muriel Boujeton.

Niort 01  Niort 02  Niort 03  New Title

L’exposition “Lumières”, proposée et réalisée par le Musée Bernard d’Agesci de la communauté d’agglomération du Niortais, se déroule du 10 mars au 7 juin 2015. « Face aux demandes et à l’attrait du public pour les collections présentées, cette exposition est prolongée jusqu’aux Journées européennes du patrimoine (19-20 septembre 2015) ».

Elle présente sur 300m2 près de 100 pièces de nature très variée, allant de la préhistoire à l’époque contemporaine. On y découvre, entre-autres, plus d’une vingtaine d’appareils d’éclairage artificiel appartenant aux collections de Patrice Guérin “Diaprojection.fr” et du musée des éclairages anciens “Lumière de l’Œil” à Paris. Lire l’article paru dans La Nouvelle République.

Portrait 15  Portrait 16

Juillet 2015, le magasine “Collectionneur & Chineur” publie un article intitulé « Patrice et ses projecteurs » dans la rubrique “Les News des Blogs” : « Arrivé à la retraite, Patrice a créé le blog “Diaprojection” en 2010, denevu incontournable pour tous les amateurs d’appareils de projection anciens ».

Lundi 5 octobre 2015, Patrice GUERIN participe au tournage de séquences de projections lumineuses pour un film de 52 minutes sur le Douanier Rousseau (Co-production Musée d’Orsay et Les Films du Tambour de Soie). Projection sur ARTE le 3 avril 2016 à l’occasion de l’exposition  sur le Douanier Rousseau au musée d’Orsay de mars à juillet 2016.

Portrait-21  Portrait-22  Portrait-23

Ce film documentaire part à la rencontre de l’oeuvre du Douanier Rousseau (1844-1910). Ses peintures articulées autour des rêves, de l’imagination, de l’enfance, ont eu une influence considérable sur l’art moderne. Picasso conservera toute sa vie avec vénération quatre tableaux du Douanier. Sa renommée populaire est immense, mais son oeuvre encore méconnue, voire incomprise. Ce film , en posant la question de la représentation et de l’abstraction, explore à travers une mise en scène originale les inspirations, les productions et les influences de ce faux naïf ! Le réalisateur, Nicolas AUTHEMAN a choisi de chapitrer le film par des extraits de plaques animées de lanternes magique sur lesquelles la voix off vient poser les enjeux ou donner des informations factuelles. Ces plaques, oniriques, descriptives, abstraites, étranges, viennent s’inscrire dans une mise en scène particulière, avec la complicité de Patrice GUERIN, collectionneur spécialisé dans les Projections Lumineuses.

Chapo 13b

Les lundi 9 et mardi 10 novembre 2015, à l’occasion du 14e festival du film de Compiègne, Patrice GUERIN a eu le plaisir d’animer un spectacle de lanterne magique à partir du montage présenté sur ce site (Petit spectacle de lanterne magique). Cet événement se déroulait au théâtre de la ville et accueillait à chaque séance plus de 500 enfants des écoles de l’agglomération (CP – CE – CM) qui ont pris beaucoup de plaisirs à voir les tableaux animés.

Munae 3  Munae 20  Pub Magic Lantern 2

Du 23 avril 2016 au 31 janvier 2017, le musée Nationale de l’Education, présente à Rouen, l’exposition “Lumineuses Projections”. Commissaire principal Anne QUILLIEN chargée de conservation et de recherche au Munaé, commissaire adjoint Patrice GUERIN, collectionneur et historien des projections lumineuses. Cliquer ici

Lanternes magiques, plaques de lanternes, appareils de projection, vues photographiques sur verre, films animés, films fixes et diapositives : l’exposition traite de l’évolution des techniques et des usages dans l’art de la projection lumineuse et s’intéresse aux projections d’images fixes utilisées comme outil d’enseignement depuis les conférences populaires de la fin du XIXe siècle, où elles font leur première apparition en public, jusqu’à leur démocratisation dans les classes dans les années 1950.

« Je sais votre engagement, et aussi tout ce que vous avez pu permettre grâce à votre connaissance du sujet, vos prêts , votre réseau. Les musées ont beaucoup à gagner lorsqu’ils travaillent étroitement avec les réseaux de collectionneurs , passionnés , comme vous l’êtes par votre sujet. » Delphine CAMPAGNOLLE directrice du Musée National de l’Education, avril 2016.

2016 Magic Lantern

Le samedi 23 juillet 2016 Patrice GUERIN est allé faire une conférence en anglais devant une centaine de membres de “Magic Lantern Society” à Bath (GB), pour présenter l’exposition “Lumineuses Projections” qui se déroule actuellement au Musée National de l’Education à Rouen.

Conf Anvers   20161102-DS-059-DA-031-REG fichier pdf Program Workshop

27-29 October 2016, Workshop THE MAGIC LANTERN TODAY Creative Re-Use of Cultural Heritage – M HKA – Museum of Contemporary Art Antwerp, Leuvenstraat 32, Antwerp. Friday, 28 October : 14:30–15:30 conference Taxonomy and Cataloguing “A study for a classification of magic lanterns and its accessories » by Patrice GUERIN collector and historian of the art of light projections.

« Persönlich empfand ich die Privatsammlung alter Projektionsgeräte von Patrice Guérin aus Rouen und seinen Vortrag über die Beleuchtungsmethoden als eines der Highlights.» Anke N. octobre 2016.

Expo77-0  Expo77-2  Expo77-3  Expo77-1  Expo77-4

Du 21 novembre au 14 décembre 2016, exposition dans le hall des Archives Départementales de Seine et Marne, sur le thème de la “Lanterne Magique”. Trois sujets sont développés : “La Maison Lapierre” dont l’usine se trouve à Lagny en Seine et Marne, “Un siècle de Projecteurs Jouets” et “Documents autour de la lanternes magique”.

Guimet 12

Samedi 3 février 2018, spectacle de lanterne magique au musée Guimet à Paris. 40mn de projection associant le verbe, la musique et l’image, plus de 200 spectateurs “conquis” et beaucoup de plaisir pour tous, y compris moi-même, c’est un authentique succès ! « Merci Patrice et bravo pour le spectacle ! Quelle performance, quel travail que celui de lanterniste ! C’était aussi intéressant de regarder du côté de l’écran que de la lanterne… Très heureuse d’avoir vu pour la première fois la projection de plaques mécanisées. L’invention du trucage… » Caroline C. VOIR : Séance de Lanterne Magique au musée Guimet

Tournai repet

Juin 2018 à Chalon sur Saône et octobre 2018 à Tournai (Belgique), recréation du spectacle lyrique d’ombres projetées “Tournai”, donné pour la première fois dans la hall au draps de Tournai en 1898. VOIR : Spectacle d’ombres “TOURNAI”

Colloque Québec

Mai 2019, participation au colloque « Matérialité, esthétique et histoire des techniques. La collection François Lemai comme laboratoire » à l’Université Laval de Québec. Le but de ce colloque est de découvrir ce que les objets techniques et leur matérialité peuvent nous apprendre concrètement sur le cinéma, en lien avec les autres types d’archives. Il repose sur l’imposante collection d’appareils cinématographiques et pré-cinématographiques donnée à l’Université Laval par le collectionneur François Lemai en 2016.

Stras 01  Stras 02  Le WE des 21 et 22 septembre 2019, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, animation en Projections Lumineuses avec une lanterne de projection des années 30 à l’Université de Strasbourg.

 

Objectif et rêve ?

Depuis plus de trente ans, Patrice GUERIN partage sa passion en éditant des ouvrages, en participant à des expositions, en intervenant dans différents séminaires et colloques. « Mon objectif aujourd’hui… avoir les capacités d’en faire autant pendant vingt ans encore ! » dit-il avec un sourire malicieux. « Mon rêve récurent : pouvoir concilier les mondes de l’Entreprise, de l’Université de la Collection et de l’Art. »

Logo NiepceLumiere Portrait-24  Portrait 25  Membre des clubs NIEPCE-LUMIEREMAGIC LANTERN SOCIETY  –  ASEISTE

__________________

*Vulgariser : Mettre à la portée de tous des connaissances scientifiques ou artistiques.

 

Publié dans | 15 Commentaires »

Chronologie

Posté par Patrice Guerin le 10 décembre 2011

Ce classement chronologique permet de situer chaque article dans la longue histoire de la projection. Il suffit de cliquer sur le titre de l’article pour que celui-ci s’affiche immédiatement.

 

2025 : Conférence MOLTENI à la Cinémathèque française 2025

2020 - Modern KALEIDOSCOPE Magic Lantern

2018 – Création le Singe Montrant la Lanterne Magique

2010 – Le colporteur d’images de Renaud PERRIN

1968 - Leitz FADOMAT pour fondu enchaîné

1958 - Les projecteurs Pradovit LEITZ

1950 - Les projecteurs publicitaires en carton des années 50

1950 - Le projecteur CINEMIME des éditions Gautier-Languereau

1950 - Le projecteur CINEBANA de BANANIA

1950 - Le projecteur CINE-ALBUM de Hachette

1950 - Le projecteur CINEMAGIC de MERE PICON

1950 - Le projecteur AFIX ou CINEAFIX

1950 – Projecteur de film-strip JOHNSON DISNEY

1950 – Projecteur OPTIMAR Laterna Magica Kinder Kino

1947 - Les images sur disques VIEW-MASTER

1947 - Les visionneuses stéréo VIEW-MASTER

1947 - Les projecteurs 2D VIEW-MASTER

1942 - WALT DISNEY film Strip Lantern

1941 – Le projecteur AUDAX – FOCA

1940 – Le COMICSCOPE et les B.D. américaines des années 40

1940 – Arlequin et la lanterne magique de Luis Vidal MOLNE

1939 – La lanterne Pathé Cocorico n°6

1938 – Projecteur LEITZ Parvo

1937 – Les projecteurs KODAK : RETINA et KODASLIDE model A

1936 – Projecteur LEITZ VIII

1935 : Le RETROPROJECTEUR ou Overhead projector

1935 – Projecteurs NORIS

1935 - Projecteur LE MONDIAL Maison de la Bonne Presse

1934 – Les éditions de la PHOTOSCOPIE et les films pédagogiques

1933 - Les projecteurs Filmoscope de MAZO

1933 – Chromo lanterne magique André HELLE

1932 – Le projecteur automatique AUTOSCOPE de la Photoscopie

1932 – Expédition CITROEN en Centre-Asie

1931 – Projecteur LEITZ Udimo

1931 – La PHOTOSCOPIE et les différents PHOTOSCOPES

1930 - Microscope de projection OPTICO

1930 - Projecteur TRICHROME artisanal

1930 –  Un banc d’optique ancien fabriqué par la Maison MASSIOT

1930 – Plaques de verre pour publicité lumineuse

1930 – Publicité par les projections lumineuses

1930 – Lanterne de projection automatique D.R.P.

1930 – Projecteur CINESCOPE anglais

1930 - Gros appareil de projection des années 30 DEMARIA-LAPIERRE

1930 - Lanternes cylindriques horizontales des ANNEES 30

1929 - Projecteur de corps opaques DEMARIA-LAPIERRE

1929 – “OLYMPIA” la lanterne de projection automatique MAZO

1928 – L’ONDOSCOPE et la projection stroboscopique

1927 – Les lanternes de projection GAUMONT

1926 - Projecteur LEITZ Uleja

1926 – ZEISS IKON A.G.

1926 – Lanterne magique carnaval d’Aix

1926 - Projecteur Filmostop Maison de la BONNE PRESSE

1925 – Lanterne d’agrandissement EGBER

1925 - Histoire des projecteurs LEITZ

1924 – Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

1924 – La PHOTOSCOPIE et le microfilm

1924 - Lanterne “Universel” de la BONNE PRESSE

1923 – Le Pathéorama et la lanterne Cocorico

1923 – Les débuts du Filmstrip ou Films en bande 35mm

1922 - Lanterne “Caméléon” de MASSIOT

1922 : Projections Lumineuses à la Préfecture de Police

1920 - Projections Lumineuses dans les années 1920 – Témoignage

1920- London by Night

1920 – Boîtes à lumière et projecteurs pour spectacle

1920 – Projection de décors au théâtre et à l’opéra

1920 – Projecteur fixe 35mm ICA

1920 – Lampes à arc électrique PATHE

1918 – Lanterne de projection TIRANTY Gnome

1917 - Les POILUS ombres et poème par Henriot

1914 – Les projecteurs UNIOGRAPHE et UNIONSCOPE des établissements UNION

1913 – Le KODIOPTICON, première lanterne de projection Kodak

1913 – Histoire de KODAK : 2 – Les principaux projecteurs de diapositives

1912 – Lanterne universelle ICA Dresden

1910 - Petit banc de projection CARL ZEISS

1910 – Les tables de projection

1910 – Lampe “ECLIPSE” pour conférencier

1910 - Les collections de vues pour projection MAZO

1910 – Spectacle d’ombres artistiques ou le THEATRE CHEZ SOI

1910 - Projection de phénomènes METEOROLOGIQUES

1910 - Plaques ANIMEES et plaques à SYSTEME pour projection

1910 – Les lampes à arc électrique L. KORSTEN

1910 – Les projecteurs L. KORSTEN

1910 – Lanternes de projection scientifique MOLTENI

1910 – CONTINSOUZA et les appareils de projection

1910 – Pièce d’ombres “LOURDES”

1910 - Visionneuse MONOCLE ou MAGNASCOPE avec plaques de projection MAZO

1909 – Projektions Apparat – ICA Dresden

1908 – Lanterne de projection MOLTENI télécommandée

1907 – Histoire de l’entreprise TIRANTY

1907 - Lorsque l’enseignement des Sciences devient spectacle, par MASSIOT

1907 - La Pastorale de Noël

1906 – Lanterne “Tournesol” grand format de l’ingénieur DILLEMANN

1906 – Lanterne “Tournesol” de l’ingénieur DILLEMANN

1906 – Lanterne simplifiée “Taxisol” de l’ingénieur DILLEMANN

1905 – Projecteur de petit format RADIGUET et MASSIOT

1905 - Trousse d’objectifs de projection

1905 – Cartoscope Panoptic

1905 - Un APHENGOSCOPE amélioré

1905 - Une leçon de géographie en 1905, par Henry MIRANDE

1905 - Projecteur COSMOSCOPE

1904 – Appareil de projection “Gros Modèle” MAZO

1904 - L’arrivée des CONFERENCES ILLUSTREES à l’école, d’après René LEBLANC

1903 - Les PHOTO-BONSHOMMES des Grands Magasins du Louvre

1903 – Les projections lumineuses dans l’Eglise

1903 – Projection et amphithéâtres

1903 - La Lanterne Magique de Georges MELIES

1903 - Les plaques AUTOCHROMES pour la photographie en couleurs

1902 - Photographie et Projection à l’Exposition de HANOÏ

1902 – Lampe à alcool SOL de l’ingénieur DILLEMANN

1902 : La lanterne “COSMOPOLITE” de H. ROUSSEL

1901 – Microscope de projection FLATTERS et GARNETT

1901 - Séance de lanterne magique au Vatican, devant le Pape LEON XIII

1901 - Aux origines des syndicats et de l’Enseignement Populaire

1900 - Histoire de l’entreprise OPTICO

1900 – Pieds et supports pour lanterne de projection

1900 – Best Wishes and Greetings with magic lantern

1900 – Lanternes multiples ou POLYORAMAS

1900 – Lanterne de projection HELIOS de Mazo

1900 - Lampe à pétrole “Maxima” de MAZO

1900 - MOLTENI, RADIGUET & MASSIOT au sommet de la gloire

1900 - La lanterne magique GLORIA de Ernst PLANK

1900 – Introduction à l’éclairage dans les projections lumineuses

1899 - Petit spectacle de lanterne magique

1899 – RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

1899 – Chargeur automatique pour lanterne de projection

1898 : Pièce d’ombres “TOURNAI”

1898 – Lanterne de projection FESCOURT

1897 - Fonctionnement d’une ampoule ancienne NERNST

1897 - Ampoules à incandescence NERNST

1897 - Les lampes bornes NERNST pour la projection

1896 - Trousse d’OBJECTIFS Molteni

1896 – Les projections lumineuses colorées dans la DANSE SERPENTINE

1895 – Charles PATHE et les lanternes de projection

1895 – Société des Etablissements GAUMONT

1895 - La lanterne RICHARD du Comptoir Général de Photographie GAUMONT

1895 – Les publications MAZO et les principaux titres

1895 – Les premières lanternes de projection de la BONNE PRESSE

1895 – La projection de photographies en couleurs, procédé TRICHROME

1895 - Le cinématographe LUMIERE et la lanterne MOLTENI

1895 – Le KROMSKOPE commercialisé par Clément & Gilmer

1895 – Visionneuse stéréo PHOTOCHROMOSCOPE ou KROMSKOP de IVES

1895 - APRES L’ECOLE : revue éditée par la librairie E. CORNELY

1894 - Projection d’ombres pour le centenaire de POLYTECHNIQUE

1894 – Affiche MUCHA pour la société populaire des beaux-arts

1894 – Les lanternes de projection MOLTENI

1893 - Pièce d’ombres La MARCHE A L’ETOILE

1893 – Projection de la chevauchée des WALKYRIES au XIXe siècle

1893 - Chalumeau saturateur oxyéthérique “GRIDIRON” et “SECURITAS” de Molteni

1892 – Emile REYNAUD, le Théâtre Optique et les Pantomimes lumineuses

1892 – Histoire de l’entreprise MAZO

1892 - Entretenir une LAMPE de projection à PETROLE

1892 – CHROMORAMA

1892 - Lanterne d’agrandissement à chariot fixe MOLTENI

1892 - La visionneuse LANTERNOSCOPE de MOLTENI

1892 - Les saturateurs d’éclairage intensif LAWSON et MAZO

1891 – Accessoires pour projections familiales

1890 - SIGNAL LAMP pour conférencier

1890 - Support à réflexion horizontal MOLTENI

1890 – Lanterne d’agrandissement CANTILEVER

1890 – La Société Nationale des Conférences Populaires

1890 - COLORISATION des projections lumineuses

1890 – COLORISATION des plaques de verre

1890 – Finition des vues sur verre

1890 – Projection éducation populaire

1890 – Lanternes de projection LAPIERRE

1890 – MAGIC LANTERN EXHIBITIONS in the Ladies’ Home Journal

1890 : L’ENSEIGNEMENT par Projections Lumineuses

1890 - Plaques de lanterne magique : ANATOMIE

1890 – Livres des fables de FLORIAN

1889 - Les Projections Lumineuses à l’EXPOSITION UNIVERSELLE de 1889

1889 - CUVE LABORATOIRE pour Projections Lumineuses

1889 - Les origines de la Maison MAZO

1889 – Une visionneuse publique, la lanterne magique électrique

1889 - Lanternes de projection scolaires à deux usages LAVERNE

1888 : Les films chronophotographiques de MAREY

1888 – Chalumeau oxhydrique DUBOSCQ PELLIN

1887 - Le projecteur OXANOSCOPE de Gustave Trouvé

1887 - Intensités des sources lumineuses et PHOTOMETRES

1886 - Le spectacle des Ombres à l’Ecole POLYTECHNIQUE

1885 – Appareil photographique automatique MOLTENI Groult

1884 - La fontaine lumineuse ou fontaine de COLLADON

1883 - Visionneuses stéréoscopiques à main H. C. White

1881 - Le cabaret du CHAT NOIR

1881 - Projections Lumineuses à la Préfecture de Police

1880 – Polariscope de projection PELLIN

1880 - La Société d’Enseignement par les projections lumineuses

1880 – Enseignement par les projections lumineuses MOLTENI et MEUNIER

1880 – La collection de diapositives MOLTENI

1880 – Lanterne magique perfectionnée

1880 – Lanternes de projection et d’agrandissement

1880 – Identification des lanternes de projection

1880 – Histoire de KODAK : 1 – Les débuts

1880 - Ghosts Geister & FANTOMES in the theater

1880 - Plaques photographiques pour la projection

1879 – Invention de l’ampoule électrique - Les ampoules électriques utilisées en projection

1878 - Le laryngoscope CADIER fabriqué par la Maison MOLTENI

1876 - Le Lampadorama ou Lampascope bilampadaire LEFEVRE

1876 – Une séance de lanterne magique chez les Grandpierre

1875 - KALEIDOSCOPE de projection

1875 - Le Polyorama de DUBOSCQ

1873 – Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

1873 - Appareil de famille et de classe MOLTENI, modèle postérieur

1873 : Appareils de famille MOLTENI, premiers modèles

1873 - Appareil de famille et de classe MOLTENI, le brevet

1872 - Vues stéréos MOLTENI au Muséum d’Histoire Naturelle

1870 - L’APHENGESCOPE ou le Mégascope pour corps opaques

1870 – Transport des dépêches microscopiques par pigeon voyageur

1870 – John THOMPSON, la chine et le peep-show

1870 – Lanterne magique classique

1870 – Lanternes magiques jouet

1870 – Le siège de Paris en 1870

1870 – Petite histoire des PROJECTIONS en COULEURS

1870 - Vues fondantes – Dissolving views

1870 - Le régulateur à arc électrique DUBOSCQ

1870 : BRONZE colporteurs lanterne magique serinette vielle

1869 - Lanterne de projection double STEREOPTICON

1869 - Lanterne de projection SCIOPTICON Marcy

1868 - Les récréations lumineuses dans les GRANDES ECOLES au XIXe siècle

1866 – La Ligue de l’Enseignement et l’Education Populaire

1866 – Lanternes magiques Ernst PLANK

1866 - La pile LECLANCHÉ

1865 - Collection de vues MOLTENI et Camille FLAMMARION

1865 – Projecteur COSMOSCOPE

1865 – Utilisation du pétrole dans l’éclairage domestique

1864 - Les lampes au magnésium SOLOMON et GILLET & FOREST

1862 – Autres lanternes de projection DUBOSCQ PELLIN

1862 – Lanterne magique LAMPASCOPE

1862 – Spectacle de lanterne magique : TROPHONIUS et Geneviève de BRABANT

1861 - Le Mégascope réfracteur achromatique de CHEVALIER

1860 – Les EFFETS SPECIAUX au théâtre durant le XIXe siècle

1860 – L’éclairage à arc électrique pour les décors de théâtres et d’opéras

1860 - Lanterne magique vernie noir

1860 – Mégascope de BERTSCH

1860 - La lumière DRUMMOND et les chalumeaux oxhydriques

1860 - Fonctionnement du chalumeau oxhydrique Limelight

1859 - Les Opticiens CHEVALIER à Paris

1855 - Lanterne magique cylindrique AUBERT

1855 - Éclairage lanterne magique Système AUBERT

1855 – Polyorama Panoptique

1855 - Vues stéréoscopiques géométriques DUBOSCQ

1854 – Carte de visite photographique

1850 - Plaques animées MOLTENI

1850 – Lanterne magique et projections familiales – Toverlantaarn

1850 – Lanterne de projection DUBOSCQ

1850 – Régulateur à arc électrique FOUCAULT DUBOSCQ

1850 - Les CHROMATROPES de projection

1849 - La tentation de SAINT-ANTOINE le Grand

1849 - Loupes, miroirs et prismes SOLEIL DUBOSCQ

1847 – Band of Hope – temperance slides

1845 – Projection de SPECTRES VIVANTS et de FANTOMES au théâtre

1845 - Le DIABLE A PARIS : Paris et les Parisiens

1844 - Les CRIS DE PARIS à travers la lanterne magique

1844 - Les débuts de l’ARC Voltaïque

1844 - Plaques de lanterne magique diableries LEFRANC

1844 – Fantascope en forme de lanterne magique

1843 - Plaques animées MOLTENI

1840 - Le ZOGRASCOPE et les vues d’optique

1840 - Lanterne magique CARREE en fer blanc

1839 – L’abbé MOIGNO et la vulgarisation scientifique

1839 – Introduction aux projections scientifiques

1839 - Histoire et description des procédés du DAGUERREOTYPE et du Diorama par Daguerre

1830 – Les opticiens CHEVALIER à Paris

1830 - Dance of Ghosts and Death – DANCE du FANTOME avec la mort

1826 – LE THAUMATROPE à la lanterne magique

1826 – Nicéphore NIEPCE invente la Photographie

1825 – La bougie dans les lanternes magiques

1825 – Bougies de suif ou stéarique

1821 : MOLTENI et les photographiques de la SOCIETE de GEOGRAPHIE

1819 – La maison d’instruments d’Optique et de Précision SOLEIL – DUBOSCQ – PELLIN

1815 – La lanterne magique ou le spectacle amusant

1809 – Les images d’EPINAL et la lanterne magique

1808 - CARPENTER & WESTLEY

1807 – ”LE VIEUX STYLE” n°31 extrait de la collection ”LE BON GENRE”

1805 - La Lanterne Magique d’Amour

1800 - Les SAVOYARDS, montreurs de lanterne magique

1800 - Les premières PILES ELECTRIQUES

1799 - Brevet d’invention du FANTASCOPE

1798 – Spectacle de fantasmagorie ROBERTSON

1797 - Description et fonctionnement du FANTASCOPE

1788 – La manufacture d’instruments d’optique BURON

1782 – Histoire de la maison MOLTENI

1780 – FLORIAN “le Singe qui montre la Lanterne Magique”

1780 - Le MEGASCOPE à l’origine de la projection des corps opaques

1780 – Lanternes magiques précurseurs

1780 - Les progrès de la LAMPE A HUILE à la fin du XVIIIe siècle

1770 - Mégascope LEFEVRE ou Lampadorama

1762 - Histoire des EPIDIADSCOPES

1760 – Microscope solaire de CHEVALIER

1760 – Montreurs de lanterne magique

1750 – Projection d’ombres blanches et de silhouettes découpées

1750 – Ombres chinoises et silhouettes

1745 – MICROSCOPES SOLAIRES de projection

1745 - Leçons de Physique Expérimentale de l’abbé NOLLET

1740 – Les petits métiers de rue de jadis

1704 - Les PRISMES et l’étude de la lumière

1698 – La lanterne magique dans les CABINETS DE PHYSIQUE

1650 – Athanasius KIRCHER et la lanterne magique

1590 - Les expériences d’optique de DELLA PORTA

1560 – NOSTRADAMUS et les miroirs magiques

1550 - Fantasmagorie dans l’antiquité

Publié dans | 1 Commentaire »

Histoire de l’entreprise MAZO

Posté par Patrice Guerin le 27 novembre 2011

Histoire de l’entreprise MAZO dans Lanternes projection Mazo-11-150x80  Mazo-21-150x113 dans Lanternes projection

Créée vers 1890, la Maison MAZO (voir PORTRAITS) est spécialisée dans la commercialisation d’appareils électriques, sonores, photographiques et de projection fixe.

Voir : Les origines de la Maison MAZO

Afin de répondre à la demande scolaire dans le domaine des projections, officialisée par la loi de 1895, la Maison MAZO se spécialise dans la construction et la commercialisation de matériel pour la projection ainsi que l’édition de vues et publications destinées à “alimenter ” ces projections. Elie MAZO, tient à préciser dans l’un de ses catalogues que « notre présence constante à la direction de la Maison et à la fabrication nous permettent d’offrir en toute sûreté des appareils biens établis, bien étudiés et bien compris et aussi bien vérifiés, toujours à des prix très raisonnables ».

Voir : Les publications MAZO et les principaux titres - Les collections de vues pour projection

Mazo-12-150x125  Mazo-13-106x150

La Maison E. MAZO est située au n°8 du boulevard Magenta, Paris Xe. Elle se compose de différents ateliers.
-       Des ateliers destinés à la fabrication des instruments d’optique et de projection comportant des postes de tôlerie, de ferblanterie, de mécanique et d’ajustage de précision.
-       Des ateliers pour l’édition des vues de projection avec des postes de tirage et de mise en couleurs des vues et tableaux animés.
-       Des ateliers d’édition ou sont imprimés les différentes publications périodiques ou spécialisées de l’entreprise.
-       De plus une chambre obscure pour l’essai des appareils est à la disposition des clients « toute la journée ».

Mazo-15-150x110
Mazo-16-150x59
Mazo-17-150x59

En plus des appareils et vues destinés à la projection fixe, on trouve aussi chez E. MAZO des appareils photographiques ainsi que des phonographes et du matériel d’optique.

Voir : “OLYMPIA” la lanterne de projection automatique MAZO Lanterne de projection HELIOS de Mazo - Appareil de projection “Gros Modèle” MAZO - Lampe à pétrole “Maxima” de MAZO

 

Mazo-18-95x150

Dès 1896, E. MAZO fabrique et commercialise aussi des projecteurs de cinéma utilisant comme source d’éclairage les lanternes employées pour la projection fixe. Cette entreprise est la grande rivale laïque de la Maison de la Bonne Presse, institution créée une vingtaine d’années auparavant par une congrégation religieuse.

Voir : Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

Mazo-14-105x150  Immeuble du boulevard Saint-Martin construit en 1909.

Dans les années vingt on peut constater un certain nombre de modifications. L’entreprise s’appelle simplement MAZO (sans le E.) car Elie et son fils Gaston (voir PORTRAITS) travaillent ensemble. Elle se situe au 33 boulevard Saint Martin, Paris IIIe ainsi qu’au 40bis rue Meslay Paris IIIe. L’entreprise vend aussi du matériel d’optique et d’électricité médicale ainsi que des microscopes et des appareils cinématographiques. Toujours spécialisée dans la projection fixe et les vues destinées à cet usage elle propose une large gamme de pièces pour le théâtre d’ombres.

Voir : Ombres chinoises et silhouettesSpectacle d’ombres artistiques ou le théâtre chez soi

Mazo-19-96x150

A la fin des années trente, l’entreprise s’appelle G. MAZO et se situe toujours au 33 boulevard Saint Martin. Dans le texte d’introduction du catalogue G. MAZO de 1938 il est écrit « nous avons été en 1889 les premiers fournisseurs de votre Ministère (Education Nationale) pour les projections lumineuses … Cependant, depuis de longues années, nous voyons systématiquement écarter notre nom de vos faveurs, de vos commandes, de vos listes de fournisseurs agréés ». D’ailleurs ce catalogue ne comporte que 36 pages pour présenter l’ensemble des vues, projecteurs et accessoires consacrés à “L’enseignement lumineux par l’aspect”.

mazo-22-150x121  mazo-23-150x121  Enveloppe de 1945Mazo-20-150x132

La Maison MAZO subsistera quelques années après la seconde Guerre Mondiale à cette même adresse du boulevard Saint Martin. Cependant son catalogue de 1947 ne comporte plus que 16 pages et présente encore des lanternes de projections et des vues  sur papier « légères, plus économiques et beaucoup plus lumineuse que les vues sur films fixes » alors qu’on est en plein essor de la diapositive et des petits projecteurs adaptés.

 

 

Publié dans Lanternes projection | 7 Commentaires »

Publicité par les projections lumineuses

Posté par Patrice Guerin le 25 octobre 2011

projpub08 Source Gallica

En 1875 déjà, on peut lire dans les colonnes de la revue “Fantaisie Parisienne” du 1er octobre, le texte suivant « Permettez-moi de vous demander la sympathique hospitalité de vos colonnes pour informer mes nombreux clients que je viens d’établir, au n°8 place du nouvel Opéra, à l’un des plus beaux emplacements de Paris, un système d’Annonces Lumineuses par les appareils d’optique de la maison Molteni. Cette publicité, illustrée et peinte sur verre, aura l’avantage d’offrir aux curieux un spectacle artistique et varié, où se déroule tour à tour, et de minute en minute, un panorama de tous les sujets d’attraction parisienne. Cette publicité est destinée je crois, à rendre d’excellents services à toux ceux qui ont besoin de se rappeler au public ou de lui faire connaître avec succès l’objet de leurs travaux, de leur industrie ou de leur art. » Signé A. BERR de TURIQUE rue du Bac 21 (régisseur de la revue “Fantaisie Parisienne”).

Voir : Histoire de la maison MOLTENI et Cie

projpub01.jpg

Dans les années 1930, le développement des projecteurs et la généralisation de l’électricité offrent la possibilité d’imaginer de nouvelles applications à la projection. « Aujourd’hui les applications scientifiques permettent de doter la publicité moderne des moyens les plus éclatants et les plus convaincants, pour fixer le choix du public parmi les multiples produits que le commerce international cherche à écouler chaque jour ».

Est-ce le développement de l’énergie électrique qui permit l’accroissement des publicités lumineuses ou l’accroissement des enseignes et journaux animés lumineux, toujours est-il que, dans les années 30, on s’extasie devant la Tour Eiffel en feu sur laquelle on peut lire en motifs lumineux le nom de CITROEN ?

projpub07.jpg  Le 4 juillet 1925, à la veille de l’ouverture de l’exposition internationale des Arts Décoratifs, la tour Eiffel s’embrase révélant le nom de CITROEN flamboyant parmi les étoiles. Pour cela il fallut 250 000 lampes électriques de six couleurs différentes donnant l’impression d’un gigantesque feu d’artifice, mais il ne s’agit pas encore de projection publicitaire.

projpub05.jpg  projpub04.jpg  projpub06.jpg Appareil automatique de projection lumineuse pour 100 vues sur verre de format 4x4cm.

Afin de permettre le développement des projections publicitaires, il fallut résoudre deux problèmes. D’une part permettre aux projecteurs de fonctionner automatiquement durant un certain temps, sans réglages ou ajustement de la lumière et du passage des vues ; d’autre part disposer d’une source d’éclairage suffisamment puissante et stable, ce que permettait enfin l’éclairage électrique.

dubonnet1.jpg Plaque publicitaire Dubonnet (format 8½ x 10 cm).

Voir : Plaques de verre pour publicité lumineuse

Dès le début du XXe siècle plusieurs constructeurs s’étaient déjà lancés dans la fabrication d’appareils automatiques, mais le réseau électrique n’était pas suffisant pour permettre une alimentation régulière et continue.

Voir : “OLYMPIA” la lanterne de projection automatique MAZO - Lanterne de projection automatique D.R.P.Le projecteur automatique AUTOSCOPE de la Photoscopie -

projpub02.jpg

Quelques années avant, en 1893, les américains réalisent une expérience de projection publicitaire sur les nuages, pendant les derniers jours de l’exposition internationale de Chicago. Le projecteur se compose d’une puissante lampe à arc dont les rayons sont renvoyés par un réflecteur de 75cm vers un condensateur de 25cm qui les rendent parallèles. A l’avant du système, une lentille réglable à l’aide d’un volant et d’une chaine, permet de faire la mise au point de l’image découpée dans un morceau de carton.

projpub03.jpg  Gros projecteur extérieur utilisé dans les années 30.

Le numéro de “La Science et la Vie” cité plus bas en parle encore 1928 « Reconnaissons qu’il paraît peu probable que ce genre de publicité soit appliqué en France, à cause des impôts élevés qui frappe la publicité lumineuse ». Cependant  d’autres avaient imaginés d’utiliser ce système de projection durant la première Guerre Mondiale « On avait prévu de projeter sur des nuages artificiels créés au moyen de bombes fumigènes, toutes les nouvelles de nature à diminuer le moral de l’ennemi ». mais l’armistice fut signé avant que l’expérience ne soit tentée.

Sources : CNAM – Conservatoire NUMérique et “La Science et la Vie” février 1928.

Publié dans Lanternes projection | 1 Commentaire »

Histoire de la maison MOLTENI

Posté par Patrice Guerin le 21 octobre 2011

En 1782, la Maison MOLTENI est fondée à Paris, par B. MOLTENI ( probablement Joseph Antoine Balthazar MOLTENI dit MOLTENO, décédé en 1808). Ce constructeur d’instruments d’optiques, d’origine italienne, est contemporain de ROBERTSON et a probablement construit certains de ses fantascopes.

Voir : Spectacle de fantasmagorie ROBERTSON

Dans les années 1830, alors que la Maison MOLTENI est encore au 11 de la rue du Coq-saint-Honoré à Paris (future rue Marengo), monsieur Alphonse GIROUX, marchand « d’objets de curiosités, de jouets d’enfants, de bronzes et toutes sortes d’objets d’étrennes” au n°7 de la même rue, présente Louis DAGUERRE à Antoine MOLTENI. C’est ainsi que la maison MOLTENI fabriquera les premiers appareils utilisés par DAGUERRE. Leur collaboration durera jusqu’au déménagement, en 1846, de la Maison MOLTENI pour le n°36 rue neuve Saint-Nicolas (qui deviendra le n°62 rue du Château d’Eau en 1851).

Le 2 septembre 1841, création de la Société MOLTENI & Cie entre Antoine MOLTENI père, ancien opticien, Joseph MOLTENI fils, opticien, et Ferdinand SIEGER, opticien, pour l’exploitation d’un établissement de « fabrication d’instruments d’optique, de physique et de mathématiques ». Alfred MOLTENI (voir PORTRAITS) entre dans l’entreprise familiale en 1852, à la suite du décès subit de son père Joseph.

molteniatelier1.jpg

En 1854, l’entreprise de MM. MOLTENI et Cie occupe la plus grande partie d’un immeuble situé au n°62 de la rue du Château d’eau à Paris. On y trouve une fonderie de cuivre, des ateliers de laminage, d’estampage, d’ajustage et de montage dans lesquels est distribué l’énergie mécanique provenant d’une importante machine à vapeur. « Le principal but auquel ont tendu les efforts des différents chefs de cette maison a été d’obtenir la plus grande somme d’économie dans la fabrication, sans léser toutefois les intérêts des ouvriers, dont le nombre s’élève à 350 environ, et sans nuire à la qualité des produits qui se sont au contraire toujours améliorés… Les moyens mécaniques ainsi employés permettent de remplacer avec une grande précision et une immense économie de temps le travail manuel et toujours lent des ouvriers dont toute l’habileté a pu être mise à profit pour l’exécution d’autres travaux inabordables aux machines. »

molteniatelier2.jpg  molteniatelier3.jpg

Après le décès subit de Joseph MOLTENI 10 décembre 1852, son frère Jules MOLTENI dépose le 18 avril 1855, un acte sous signatures privées aux termes duquel sont fixés les statuts de la société l’ARCHIMEDE, Société en Nom Collectif à l’égard de Jules MOLTENI et en Commandite par actions à l’égard de A. Goldmid, Léon Halphen, Léon Letrange, Pierre Joseph Mornant et Valié. Cette société a pour objet « la fabrication et la vente d’instruments de précision et tout ce qui se rattache à cette industrie » sous la raison et la signature sociale Jules MOLTENI et Cie.

Molteni 16  Chronomètre solaire – Collection musée du Temps Besançon – Photo Pierre Guenat - Cliquer ici

A l’époque les principales productions de la maison MOLTENI et Cie concernent les instrument de marine, de mathématiques, de géodésie, de mesures linéaires, boussoles, ainsi que tous les instruments d’optique employés aux observations de toutes natures : longues-vues marines, lorgnettes de spectacles, verres de lunettes, lanternes de projection et d’agrandissement avec leurs systèmes d’éclairages, etc.

Voir : Les lanternes de projection MOLTENI - Lanterne de projection MOLTENI télécommandée - Lanternes de projection scientifique MOLTENI - Lanterne d’agrandissement à chariot fixe MOLTENI - Support à réflexion horizontal MOLTENI - La visionneuse LANTERNOSCOPE de MOLTENI

Molteni 10

Le 21 janvier 1863, Alfred MOLTENI, âgé de 26 ans, demeurant au n°9 de la rue des Petits Hôtels et son oncle Louis Jules MOLTENI demeurant au n°62 de la rue du Château d’Eau, tous deux constructeurs d’instruments de précision, créent une Société en Nom Collectif « pour la fabrication et la vente d’instruments de précision et tout ce qui se rattache à cette industrie » sous la raison sociale J. & A. MOLTENI.

Alfred MOLTENI consacrera tout son temps à développer les projections lumineuses en créant de nombreux appareils, en participant à plus de 12 000 séances de projection, principalement lors de conférences publiques et en développant une collection de plus de 60 000 vues à la fin de sa carrière.

Voir : Enseignement par les projections lumineuses MOLTENI et MEUNIER - La collection de diapositives MOLTENI

Après le décès de Jules MOLTENI le 26 mai 1876, Alfred MOLTENI dirige seul l’entreprise jusqu’en octobre 1899, date à laquelle la maison MOLTENI fusionne avec RADIGUET & MASSIOT pour devenir le plus important fabricant français de matériel scientifique. « Depuis longtemps il voulait se retirer, mais il tenait à laisser sa maison entre de bonnes mains. »

Voir : RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

Publié dans Brevets et inventeurs, Lanternes projection | Pas de Commentaires »

Projecteurs Filmostop Maison de la BONNE PRESSE

Posté par Patrice Guerin le 16 octobre 2011

BonnePresse 43   filmostop10.jpg

En 1926 “L’œuvre des Projections Lumineuses” de la Maison de la LA BONNE PRESSE commercialise un “nouvel appareil complet avec accessoires pour la projection et la vision monoculaire des Films-Stop”. Cet appareil existe en deux modèles. Le premier fonctionne sur courant alternatif et contient dans son socle un petit transformateur réducteur.

Voir : Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

filmostop01.jpg Petite coffret en chêne (H 35cm, L 24cm, P 13cm) avec serrures et poignée en cuivre, contenant le second modèle avec son rhéostat et quelques films.

Le second est destiné à ceux qui disposent du courant continu, mais son fonctionnement nécessite l’emploi d’un rhéostat et d’un voltmètre. Pour ceux qui ne disposent pas de l’électricité, le FILMOSTOP peut être alimenté avec une batterie d’accumulateurs de 12 v 60 ampères.

BonnePresse 44

A la fin de 1927, une nouvelle version apparaît, dénommée FILMOSTOP B .P . qui fonctionne directement sur courant alternatif 110v ou 220v sans transformateur.

filmostop02.jpg  Projecteurs Filmostop Maison de la BONNE PRESSE dans Projecteurs petit format Filmostop-36-150x150  Filmostop-39-150x150 dans Projecteurs petit format  Filmostop-41-150x150

Il s’agit d’un petit projecteur électrique, robuste et bon marché, destiné “uniquement à la projection de vues fixes groupées sur des bandes de film à deux rangées de perforation de même format que le film employé pour la projection cinématographique…  Grâce à sa tête pivotante, le Filmostop peut projeter tous les films, même ceux qui comprennent sur la bande des vues placées horizontalement et verticalement ”.

filmostop04.jpg Le prix d’un modèle complet va de 310 à 650 francs suivant les équipements et le type de courant utilisé.

filmostop03.jpg

Il existe un dispositif sans source lumineuse, qui s’adapte sur toutes les lanternes de projection traditionnelles. Celui-ci permet d’utiliser des films 35mm à la place des vues sur verre de moyen format.

filmostop21a.jpg filmostop21b.jpg           filmostop19.jpg NOUVEAUTE 1935

L’autre version du STOP-FILM ou FILMOSTOP existe en différentes couleurs. Cet appareil est intégralement en fonte et possède l’avantage d’avoir un transformateur intégré sous son socle. La particularité de cet appareil est d’être équipé d’une lampe argentée à bas voltage de 12 v 3,5 ampères qui dégage peu de chaleur tout en étant très lumineuse. Ce projecteur fonctionne sur tous types de courants, grâce à un transformateur réducteur pour le courant alternatif et d’un rhéostat pour le courant continu.

VOIR : Projecteur Le Mondial Maison de la Bonne Presse

filmostop13.jpg   filmostop11.jpg

Le cordon d’alimentation se fixe à l’arrière sur des broches soit en 120 v, soit en 230 v.

filmostop17.jpg  filmostop14.jpg

Le film est enroulé sur une bobine métallique amovible qui se fixe à l’extrémité de l’axe de la molette permettant de le faire défiler. Une seconde encoche permet de projeter des films Phathéorama. La fenêtre de projection est constituée de deux plaques de verre entre lesquelles le film glisse.

Voir : Le Pathéorama et la lanterne Cocorico

Publié dans Projecteurs petit format | Pas de Commentaires »

Lanterne universelle ICA Dresden

Posté par Patrice Guerin le 9 octobre 2011

Issue de la fusion de plusieurs sociétés allemandes de photographie, l’entreprise ICA fabrique une gamme complète d’appareils et accessoires consacrés à la projection fixe ou animé.

Voir : Projektions Apparat – ICA Dresden

ica20.jpg  ica21.jpg

En 1912, le journal ”Le Photographe” présente la Lanterne Universelle fabriquée par ICA.

ica22.jpg ica23.jpg

Celle-ci est composée de plusieurs parties : un corps de lanterne en épaisse tôle noir surmonté d’une cheminée au dessin particulier, fermée à l’arrière par un rideau de toile noir et complétée à l’avant par un gros condensateur de 14 cm. La source de lumière peut être électrique (arc ou ampoule) ou à gaz (chalumeau oxhydrique ou manchon de type Auer).

Cette lanterne est montée sur un socle en bois supportant le passe-vues. Il coulisse à l’avant pour ajuster différents équipements optiques. La présentation standard est composée d’un soufflet en cuir et d’un objectif à crémaillère.

ica25.jpg ica26.jpg

Il existe un système permettant de projeter à plat soit des documents opaques, soit des objets transparents, ainsi que des vues positives transparentes.

ica27.jpg ica28.jpg

Le système ICA possède de nombreux accessoires permettant d’effectuer des projections scientifiques avec ou sans microscope.

ica24.jpg

L’appareil est fournit avec un équipement complet permettant de mettre en place un véritable stand de projection.

Voir : Les tables de projection

Publié dans Lanternes projection, Projections scientifiques | Pas de Commentaires »

Projektions Apparat – ICA Dresden

Posté par Patrice Guerin le 23 septembre 2011

En 1909, quatre fabricants d’appareils photo allemands s’unissent pour former la société “International Camera Actiengesellschaft” (ICA) à Dresde. Il s’agit de : Hüttig AG à Dresde fondée en 1862, Kamerawerk Krügener à Francfort, Wünsche AG à Reick près de Dresde et de Carl Zeiss AG à Iéna. A cette époque Ernemann ne souhaite pas s’associer à ce groupe et reste indépendant.

icalogo.jpg Le premier logo de l’entreprise est une étoile à cinq branches. Plus tard ce logo sera remplacé par un ange porteur de lumière.

ica01.jpg ica02.jpg

Peu avant la Première Guerre mondiale ICA AG possède les plus grandes usines en Europe destinée à fabriquer du matériel photographique et cinématographique. 1500 personnes y travaillent et près de 10 000 appareils sont fabriqués.

ica03.jpg

ICA poursuit la fabrication de certaines séries d’appareils photos des sociétés fondatrices, mais développe aussi une gamme complète d’appareils et accessoires consacrés à la projection fixe ou animé.

ica04.jpg ica05.jpg ica06.jpg ica07.jpg ica08.jpg ica09.jpg ica10.jpg

Dans son catalogue de 1915, consacré aux appareils de projection, on trouve diverses lanternes de projection ou d’agrandissement, ainsi que de nombreux accessoires tels que supports, écrans, objectifs, systèmes d’éclairage, passe-vues et masques pour diapositives,  ainsi qu’une série de projecteurs cinématographiques.

Voir : Lanterne universelle ICA DresdenProjecteur fixe 35mm ICA

ica31.jpg Prêt d’un collectionneur allemand P.S. !

En 1926, ICA fusionne avec les sociétés ERNEMANN à Dresde, GOERZ à Berlin et CONTESSA-NETTEL à Stuttgart pour former la société ZEISS IKON.

Voir : ZEISS IKON A.G.

Publié dans Lanternes projection | Pas de Commentaires »

Lanterne de projection MOLTENI télécommandée

Posté par Patrice Guerin le 13 septembre 2011

molteniscient17.jpg Cette lanterne de projection “automatique” date de 1908/09 et complète la série de lanternes scientifiques MOLTENI présentée dans un précédent article.

Voir : Lanternes de projection scientifique MOLTENI

molteni07.jpg

Elle permet d’effectuer des projections lumineuses lorsqu’il n’y a pas de préparateur ou de garçon de laboratoire « indispensable pour assurer le service des projections pendant la leçon ». Le dispositif de passage de vues à distance, inventé par M. MOULIN, chef de travaux pratiques à l’école de Physique et de Chimie, permet de commander le passage des vues à l’aide d’un commutateur placé sur la table du professeur, relié par un fil électrique à un moteur à vitesse démultipliée situé sur le côté de l’appareil. « Il suffit pour provoquer le changement des clichés d’appuyer sur l’un ou l’autre des commutateurs si l’on veut passer d’un sujet au suivant ou même si l’on veut projeter à nouveau une vue qui a déjà été présentée ». Deux caissettes reçoivent les vues qui se classent en zigzag sans que les maillons de la chaine ne risquent de se coincer entre eux.

molteni08.jpg Elément de la chaîne, vu de face et de profil

Les clichés sont disposés les uns à la suite des autres dans une sorte de chaine entrainée par un tambour formé de deux disques reliés entre-eux à l’aide de six tiges rigides. Un petit moteur électrique, commandé par le professeur, fait tourner ce tambour. Chaque cliché est maintenu dans la chaine au moyen de ressorts verticaux reliant deux barrettes, l’une fixe et l’autre mobile. En inversant le courant dans l’induit, le conférencier peut à tout moment ramener sur l’écran une diapositive déjà projetée. Sur la table du professeur se trouve aussi un interrupteur commandant l’éclairage de l’amphithéâtre ainsi qu’un second permettant d’allumer l’arc électrique de la lanterne.

Source : CNAM – Conservatoire NUMérique http://cnum.cnam.fr

Différents projecteurs “automatiques” ont été fabriqués par d’autres constructeurs.

Voir : “OLYMPIA” la lanterne de projection automatique MAZO

Publié dans Lanternes projection, Projections scientifiques | Pas de Commentaires »

1...34567
 

Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus