Évolution des éclairages dans la projection

Posté par Patrice Guerin le 25 février 2025

L’évolution de l’éclairage s’est produite tout au long du XIXe siècle.

Avant cela il n’y avait que la bougie et la lampe à huile.

Après cela (au XXe siècle) on utilisa uniquement l’électricité comme source d’éclairage dans la projection.

VOIR : Il rallume les lanternes de projection

Tableau eclairages

Cette évolution multiplia par 1000 le pouvoir éclairant des différentes sources lumineuses utilisées dans ce domaine (colonne de droite du tableau çi-dessus). VOIR : Intensités des sources lumineuses et photomètres

Bien qu’étant l’un des éclairages les plus anciens et les plus faibles, la BOUGIE resta longtemps l’unité de référence a laquelle on comparait la puissance des autres éclairages. VOIR : La bougie dans les lanternes magiques

A  la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle plusieurs inventions, dont la mèche en coton et la cheminée en verre, permirent d’améliorer l’antique lampe à HUILEVOIR : Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle

En plus de ces deux types d’éclairage ancestraux, il ne faut pas oublier le SOLEIL, qui est la plus puissante des sources lumineuses et pouvait être utilisé avec certains appareils de projection. VOIR : Microscope solaire de SECRETAN

À partir de 1859, le PÉTROLE va permettre une (r)évolution dans le domaine de l’éclairage et plus particulièrement celui de la projection, grâce à la lampe à une puis plusieurs mèches inventée en 1869 par l’américain Marcy. VOIR : Lanterne de projection Sciopticon Marcy

Bien que découvert dès la fin du XVIIIe siècle, le GAZ ne sera utilisé dans l’éclairage qu’au milieu du XIXe siècle. Mais sa flamme éclairait peu et il faudra attendre 1885 pour que l’autrichien Auer invente le manchon à incandescence qui se met sur la flamme bleue du gaz.

L’ALCOOL liquide est aussi utilisé en projection après avoir été transformé en vapeur par un serpentin longeant la flamme.

VOIR : Lampes à alcool SOL de l’ingénieur DILLEMANN

L’ACÉTYLÈNE est découvert par Davy en 1836. Ce gaz, issu du carbure de calcium, est très pratique car le générateur d’acétylène peut se transporter partout et ne nécessite pas un matériel important.

Le MAGNÉSIUM est un métal blanc, assez semblable à l’argent, qui brûle avec une flamme très brillante. Il est difficilement utilisable dans un projecteur car sa combustion dégage beaucoup de fumée.

VOIR : Les lampes au magnésium SOLOMON et GILLET & FOREST

La lumière OXHYDRIQUE donne un éclairage très puissant provenant d’un chalumeau dont la flamme rend incandescent un morceau de chaux vive. Ce chalumeau est généralement aliment par un mélange d’oxygène et d’hydrogène.

VOIR : La lumière DRUMMOND et les chalumeaux oxhydriques ou LIMELIGHT - Fonctionnement du chalumeau oxhydrique Limelight

Les saturateurs fonctionnent sur le même principe mais utilisent de l’éther, de l’essence ou de l’acétone qui enrichit un flux d’oxygène traversant le réservoir. VOIR : Chalumeau saturateur oxyéthérique “Gridiron” et “Securitas” de Molteni

L’électricité est utilisée en projection sous deux formes.

L’ARC ELECTRIQUE produit entre deux charbons. VOIR : Les débuts de l’Arc Voltaïque - Le régulateur à arc électrique DUBOSCQ

L’AMPOULE ELECTRIQUE inventée par Edison en 1879. VOIR Les ampoules électriques utilisées en projection - L’éclairage électrique pour lanternes familiales - Les lampes bornes NERNST pour la projection

T3-15

Ce vaste sujet est développé dans un beau livre de 346 pages, généreusement illustré, intitulé “Projections Molteni 3, Éclairages en Projection sorti en décembre 2024.

VOIR : Le Livre : Projections MOLTENI 3, les Éclairages en Projection

 

 

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Conférence MOLTENI à la Cinémathèque française 2025

Posté par Patrice Guerin le 8 janvier 2025

Alfred MOLTENI à l’origine des Projections Lumineuses

Annonce de la conférence à la Cinémathèque française : Cliquer ici

Cinematheque 1

Créée à Paris en 1782, la Maison MOLTENI commercialisa principalement des instruments de physique et de chimie jusque dans les années 1860. C’est alors que le tout jeune Alfred MOLTENI, à peine âgé de 20 ans, décide de consacrer une grande partie de son temps aux Projections Lumineuses. À ce titre, il va côtoyer les plus grands savants et explorateurs de son époque et développer une collection de photos qui atteindra 70 000 vues au début du XXe siècle.

VOIR : Histoire de la maison MOLTENI

Cette conférence, largement illustrée, nous fait découvrir les origines de la famille MOLTENI, ses différentes implantations à Paris ainsi que les appareils, la collection de vues et les éclairages utilisés en projection. Quelques grandes conférences « novatrices » sont évoquées comme les projections stéréoscopiques, les projections panoramiques, les projections animées (avant 1895), les projections trichromes, etc.projections  réalisées à chaque fois avec des personnalités de premier plan.

VOIR : Et un… et deux… et trois livres MOLTENI : Vœux 2025

Cinematheque 6  Cinematheque 7  Cinematheque 8  Cinematheque 9 Photos © Cinémathèque française

« J’ai le devoir de raconter, au point de vue historique, ce que vous ignorez peut-être, pour que les historiens futurs inscrivent sur le livre d’or de la Photographie le nom d’une famille dont il est le dernier et a été le plus illustre. » Extrait de la nécrologie d’Alfred MOLTENI, par Charles Gravier, parue dans “Le Moniteur de la Photographie” du 31 décembre 1907.

VOIR : Les lanternes de projection MOLTENI

Cette conférence sera suivie d’une projection de vues datant de l’époque MOLTENI

Cinematheque 2

Les projections faites par Alfred MOLTENI de 1860 à 1900 (12000 séances en 40 ans) sont à la fois pédagogiques, surprenantes, inédites voir même grandioses devant des publics pouvant aller jusqu’à 2000 personnes. Il pourrait en être de même aujourd’hui (peut-être pas pour le nombre de personnes…) d’autant plus que les médias modernes ont définitivement remplacés ces spectacles d’un autre temps.

VOIR : Collection de vues MOLTENI et Camille FLAMMARION

Cinematheque 4  Cinematheque 10

A ce jour, la collection MOLTENI répertoriée dans un catalogue exhaustif, c’est :  110 appareils de projection et accessoires ; 34 appareils scientifiques ; 1200 vues sur verre ; 100 livres et documents.

Cinematheque 5

 

 

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Et un… et deux… et trois livres MOLTENI : Vœux 2025

Posté par Patrice Guerin le 27 décembre 2024

Carte 2025

Projections MOLTENI 1, les appareils et accessoires

Projections MOLTENI 2, Vues et Conférences

Projections MOLTENI 3, les Éclairages en Projection

 

 

 

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Le Livre : Projections MOLTENI 3, les Éclairages en Projection

Posté par Patrice Guerin le 15 décembre 2024

T3-1

Ce troisième tome de l’ouvrage Projections MOLTENI, traite essentiellement des sources d’éclairage utilisées en projection.

Le livre : Projections MOLTENI 1, les appareils et accessoires

Le livre : Projections MOLTENI 2, Vues et Conférences

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« L’éclairage est la question fondamentale de l’art des projections. Avoir une lumière vive, intense, du plus petit volume possible, ne donnant pas lieu à un trop fort dégagement de chaleur, facilement maniable ; voilà les conditions exigées et que la pratique réunit difficilement. » Manuel Pratique de la lanterne de Projection, par H. Fourtier – Editions Laverne 1889.

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Le premier chapitre traite de trois sources d’éclairage disparates et inclassables par la suite : le Soleil, la Bougie, le Magnésium. Soit trop lumineux, soit pas assez, soit difficiles à maitriser ces éclairages ont cependant été utilisé dans certaines conditions en projection.

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Le deuxième chapitre aborde les combustibles liquides, huile et pétrole, qui permirent à l’éclairage de se développer tout au long du XIXe siècle. Ces éclairages manquaient de puissance ce qui les réservaient aux projections familiales.

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Le troisième chapitre aborde les éclairages à forte puissance alimentés par différentes énergies, dont les chalumeaux oxhydriques et les saturateurs oxycalciques. La plus grande difficulté était de fabriquer les gaz oxygène et hydrogène.

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Enfin le quatrième chapitre traite d’une source d’éclairage qui s’est développé tout au long du XXe siècle au point de faire disparaître toutes les autres : l’électricité. D’abord sous forme d’arc électrique, l’ampoule remplaça progressivement  tous les autres systèmes d’éclairage dans le domaine de la projection.

T3-11   350 pages environ ; plus de 500 visuels et photographies.

Pour commander : CLIQUER ICI

 

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La lanterne RICHARD du Comptoir Général de Photographie Gaumont

Posté par Patrice Guerin le 2 novembre 2024

Gaumont Richard 1  Catalogue du Comptoir Général de Photographie, février 1895 page 68, documentation GV.

Au début de l’année 1895, le Comptoir Général de Photographie* “constructeur d’appareils de projection et d’agrandissement” fait de la publicité pour une nouvelle et très originale lanterne de projection « sans chaleur et sans fumée » nommée La “Richard”.

Gaumont Richard 2  Encyclopédie de l’Amateur Photographe 1895, documentation JYL.

De forme originale, cette lanterne de projection est équipée d’un condensateur de 80 mm situé à l’arrière du passe vues interchangeable permettent de projeter « des clichés obtenus avec les Photos Jumelles Carpentier ayant un format de 4 ½ x 6 cm. » A l’avant un objectif « extra lumineux » peut éventuellement être équipé d’un diaphragme à iris.

Gaumont Richard 4

NB Les vues de projection standard de l’époque faisant 8,5 x 10 cm, elles ne pouvaient pas être éclairées entièrement par le condensateur qui aurait dû faire environ 130 mm de diamètre.

Gaumont Richard 3Gaumont Richard 5Gaumont Richard 6

Cette lanterne est équipée d’une lampe à pétrole ayant un bec de 30 mm et une mèche circulaire se réglant très facilement comme n’importe quelle lampe à pétrole. A la fin du XIXe siècle ce type d’éclairage est dépassé et l’ampoule électrique commence à équiper certaines lanternes de projection.

VOIR : Les ampoules électriques utilisées en projection

Gaumont Richard 7Gaumont Richard 8

La lanterne La “Richard”, très peu connue et référencée, est un modèle intermédiaire entre les classiques lanternes magiques carrées (ci-dessus à gauche) et la lanterne dite “simplifiée” qui est le modèle de base de nombreux fabricants à la même époque (ci-dessus à droite). Il semble qu’elle n’ait pas eu une durée de vie très longue car on ne la voit que dans des documents de 1895.

Gaumont Richard 9  Publicité du Comptoir Général de Photographie dans laquelle la lanterne La “Richard” n’est pas citée, été 1895.

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* En l894, Léon GAUMONT quitte la direction des Lampes Camus pour entrer comme directeur du Comptoir général de photographie appartenant à Félix-Max RICHARD. C’est un magasin d’appareils photographiques situé au 57 de la rue Saint-Roch, près de l’Opéra. En juillet 1895, un grave différend oppose son patron, Félix-Max à son frère Jules RICHARD, ce qui fournit à Léon GAUMONT l’occasion de racheter l’affaire.

VOIR : Société des Etablissements GAUMONT

Gaumont Richard 11 Cette lanterne, nommée La “Richard” a probablement été fabriquée en hommage à Félix Max RICHARD.

 

 

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Les ampoules électriques utilisées en projection

Posté par Patrice Guerin le 18 août 2024

Ampoule 1  L’histoire de l’ampoule électrique, bande dessinée parue aux États-Unis en 1942.

Dès l’invention de l’ampoule électrique par EDISON (VOIR : PORTRAITS), en octobre 1879, on chercha à adapter ce nouvel éclairage, si propre et si pratique, aux Projections Lumineuses.

Ampoule 2  Modèle spécial à filament de carbone, construit par EDISON, pour les appareils de projection.

Eugène TRUTAT, précise en 1897 « il faut mettre de côté les lampes à incandescence ordinaires et se servir des lampes spéciales à filament ramassé, de façon à concentrer le plus de lumière possible sur un point. »

Ampoule 3 Différents modèles d’ampoules pour la projection

A la fin du XIXe siècle, les ampoules de projection sont de deux types bien distincts, les unes à “bas voltage”et les autres à “haut voltage”. Les premières fonctionnent avec des courants de 6 à 18 volts, généralement obtenus à l’aide d’un rhéostat à bobinage très long, alors que les autres fonctionnent directement sur le secteur de 110 volts.

Ampoule 4Borne d’éclairage Nernst AEG pour la projection

La lampe Nernst remplace avantageusement l’ampoule électrique mise au point par EDISON une vingtaine d’années auparavant. « Le filament des lampes existantes est peu approprié à l’éclairage parce qu’il absorbe en totalité les rayons infrarouge et émet donc de préférence de la chaleur de sorte qu’une faible partie seulement de l’énergie électrique qui le parcourt est récupéré à l’état de lumière. » Extrait du brevet Nernst de 1897.

VOIR : Ampoules à incandescence NERNST - Fonctionnement d’une ampoule ancienne NERNST - Les lampes bornes NERNST pour la projection

Ampoule 5Ampoule à filament de Tungstène

En 1911, William D. COOLIDGE, qui travaille pour la General Electric aux États-Unis, invente les lampes à filament de tungstène tréfilé, beaucoup plus robustes que le filament de tungstène pressé utilisé jusqu’alors.

Ampoule 6Lampe au Xénon

L’intérêt pour les lampes au xénon remonte à 1944, lorsque P. SCHULZ découvre que le spectre obtenu est très proche de la lumière blanche du soleil. Il faut attendre 1950 pour voir sa première utilisation lors de la présentation d’un film à la 216e session de la Société cinématographique allemande à Berlin.

Ampoule 7Lampe halogène

En 1959, Edward ZUBLER et Frederik MOSBY, de General Electric, ont l’idée de remplir une lampe à incandescence d’un mélange de gaz rare et d’un gaz halogéné (iode et bromure de méthyle).

VOIR : Invention de l’ampoule électrique - L’éclairage électrique pour lanternes familiales 

Ce sujet est décrit de manière approfondie dans le livre Projections MOLTENI – 3, Éclairages en projection, à paraitre fin 2024 au Club Niépce Lumière.

CLIQUER ICI pour commander le livre sur le site du Club Niépce Lumière.

 

 

 

 

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Le projecteur Oxanoscope de Gustave Trouvé

Posté par Patrice Guerin le 21 juillet 2024

Auxanoscope 1 Auxanoscope de Gustave Trouvé.

S’intéressant à de multiples sujets, Gustave TROUVÉ (Cliquer ICI) invente l’Auxanoscope électrique en 1887. Il s’agit d’un petit projecteur fonctionnant avec une ampoule à incandescence de 70 watts.

Auxanoscope 2 Brevet de l’Auxanoscope, n°185.991 demandé le 21 septembre 1887.

Extrait du brevet : « L’invention consiste en un appareil Auxanoscope caractérisé principalement par l’application de la lumière électrique en vue de réaliser les avantages pratiques qui seront décrits ci-après, et aussi pour remédier aux inconvénients du gaz, des huiles ou autre hydrocarbures employés jusqu’à présent pour fournir la lumière dans ce genre d’appareil. »

Il existe quatre modèles de cet appareil, du moins tel qu’ils sont représenté dans La Pratiques des Projections, tome premier, de Fourtier, édité par Gauthier-Villars en 1892.

Auxanoscope 3 Auxanoscope 1ère version.

Le premier est destiné à la projection des corps opaques, comme un mégascope. Il se compose de deux tubes cylindriques se raccordant sous un angle déterminé, à l’endroit où se place le petit document à montrer. L’un des tubes est garni d’un objectif photographique, l’autre porte à son extrémité une lampe à incandescence et un réflecteur.

Auxanoscope 4  Auxanoscope 2e version à double éclairage.

Le second est identique au premier, mais emploie deux lampes à incandescence placer symétriquement par rapport au tableau à projeter. Il permet ainsi des agrandissements “considérables”.

Auxanoscope 5  Auxanoscope à projections combinées pour documents opaques ou transparents.

Le troisième modèle sert pour la projection des corps opaques ou transparent. Dans le premier cas il correspond à au second appareil. Dans le deuxième cas, une lampe supplémentaire placée à l’arrière permet d’éclairer des vues (appelées à l’époque tableaux) transparentes. Dans le brevet, il est indiqué : « Je ferai remarquer que mon appareil permet de faire des projections continues, par exemple on peut monter sur un rouleau, une bande de papier ou de tissu opaque ou transparente se déroulant en traversant le porte objet, lequel peut être commandé, soit à la main, soit mécaniquement au moyen d’un mouvement d’horlogerie ou autre dispositif convenable. »

Auxanoscope 6  Auxanoscope pour documents transparents.

Un quatrième modèle, créé particulièrement pour la Ligue de l’Enseignement, permet de projeter uniquement des tableaux transparents.

Ces appareils ont été présentés lors du Congrès de Toulouse de l’Association française pour l’avancement des Sciences en 1887, mais aussi à la Société internationale des électriciens et à la Société de Physique.

Auxanoscope 7  Vue dans Mémorial de la Loire 1888. 

Cet appareil a bien existé, mais actuellement nous ne le connaissons qu’à travers les gravures de l’époque.

Photo  MERCI à toute personne qui pourrait nous fournir des photos de l’un ou l’autre de ces appareils.

 

 

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Il rallume les lanternes de projection

Posté par Patrice Guerin le 15 juillet 2024

LightZoom 1  Patrice Guérin et Lionel Simonot examinant une pile Bunsen. VOIR : Les premières piles électriques

En avril 2024 l’enseignant et chercheur universitaire Lionel Simonot m’a contacté pour « savoir si vous seriez d’accord pour une interview sur Light Zoom Lumière ».

LightZoom 2  Cliquer ICI

Le portail web Light Zoom Lumière, est destiné à promouvoir la culture de la lumière et de l’éclairage en France et à l’étranger. Il très consulté par les professionnels de l’éclairage.

LightZoom 3  Sources de lumière pour de faibles éclairages

L’article publié sur ce portail en juillet 2024 présente les différents types d’éclairages utilisés en projection. Il aborde aussi l’histoire de la lanterne magique et évoque le fabricant Molteni, principal constructeur d’appareils de projection au XIXe siècle. Il est relayé par différents réseaux tel que Linkedin, Facebook ou X.

VOIR : Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle - La bougie dans les lanternes magiques - Lanterne de projection Sciopticon Marcy

LightZoom 4  Patrice Guérin et sa compagne lors d’une projection à la BNF en juin 2022

Pour terminer cette intéressante présentation on peut voir quelques exemples de spectacles contemporains fait avec du matériel d’époque éclairés par une source de lumière LED afin de ne pas abimer les vues projetées et de répondre aux normes de sécurité dans les lieux publics.

VOIR : Séance de Lanterne Magique au musée Guimet - Spectacle d’ombres “TOURNAI” - Séances de projection à la lanterne magique - Tinchebray fait son Cinéma

 

 

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Un million de visiteurs

Posté par Patrice Guerin le 30 juin 2024

Million 1

Notre blog diaprojection.fr consacré à l’Histoire des Projections Lumineuses vient d’atteindre le millionième visiteur en 13 ans de publications.

Million 2

Durant 13 ans :

- 321 articles ont été mis en ligne ;

- dans 19 catégories différentes ;

- plus de 2900 visuels illustrent les sujets traités ;

- 978 commentaires ont été reçus.

Million 3

Depuis octobre 2023 :

- plus de 20 000 visiteurs par mois consultent diaprojection.fr ;

- soit une progression exponentielle de 100 000 visiteurs tous les 5 mois.

 

A TOUS LES VISITEURS…

gif-merci

 

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Chalumeau saturateur oxyéthérique “Gridiron” et “Securitas” de Molteni

Posté par Patrice Guerin le 21 février 2024

Gridiron 1  Multi-saturateur oxyéthérique Molteni, La Nature du 1er décembre 1894.

On trouve très peu d’information concernant l’origine du saturateur Gridiron. En septembre 1893 il est présenté pour la première fois dans The Optical Magic Lantern Journal : « Nous avons récemment essayé un saturateur très soigné et nous pensons que l’inventeur a l’intention de mettre sur le marché sous peu Au moment de mettre sous presse, nous n’avons pas pu connaître (l’inventeur étant parti en vacances) le nom de la société qui devait introduire cet appareil…Nous pensons que le nom commercial de cet appareil devrait être le “Gridiron Saturator”. »

VOIR : Introduction à l’éclairage dans les Projections Lumineuses

Gridiron 2Première représentation du saturateur “Gridiron” dans The Optical Magic Lantern Journal de septembre 1893.

Un nouveau visuel publicitaire très précis figure dans le même journal N°90 de novembre 1894. On y voit à la fois un dessin et une gravure du saturateur dans sa version définitive. Une dizaine d’avantage est développé sous ces visuels dont le dernier indique « disadvantages NONE » (AUCUN inconvénient).

Gridiron 3   Annonce parue dans The Optical Magic Lantern Journal de novembre 1894.

A peu près au même moment Alfred MOLTENI présente son propre appareil, très semblable au Gridiron, lors de la séance du mercredi 7 novembre 1894 au Photo-Club de Paris : « depuis deux ou trois ans, plusieurs appareils ont été construits sur ce principe. Parmi ces nouveaux appareils, celui que je présente aujourd’hui et que je me suis chargé de construire, m’a paru, après des essais répétés, remplir au mieux les conditions de bon fonctionnement et de simplicité de manœuvre ».

Gridiron 4 Multi saturateur “Securitas” Molteni, modèle A.

Ce “Multi-Saturateur” Molteni possède de nombreuses gravures d’identification sur la face supérieure.

Gridiron 7  Différentes marques figurent sur le dessus du multi saturateur “Securitas”.

Le Catalogue N°89 intitulé “Eclairages usités en projection” publié par la Maison RADIGUET & MASSIOT au début du XXe siècle, présente trois modèles du Multi-Saturateur “Securitas” pour la lumière oxycalcique éther ou gazoline.

Gridiron 5Catalogue général N°89, Radiguet & Massiot consacré aux éclairages, vers 1907.

• Modèle A (page de gauche), en bronze poli et verni, construction soignée. Durée de fonctionnement 2 heures, pouvoir éclairant 400 bougies, poids 2,2 kg.

• Modèle B (page de droite en haut), construction analogue au précédent mais avec chambre à mélange entièrement démontable en deux parties rapportées. Cette disposition permet de remplacer facilement les matières spongieuses lorsqu’elles sont usées. Durée de fonctionnement 2 heures, pouvoir éclairant 400 bougies, poids 2,25 kg.

• Gros modèle C (page de droite en bas), construction très soignée, monté à collerette et démontable, comme le modèle B. Durée de fonctionnement 4 heures, pouvoir éclairant 500 bougies, poids 4,6 kg.

Gridiron 6Multi saturateur “Securitas” Molteni, gros modèle C.

VOIR : La lumière DRUMMOND et les chalumeaux oxhydriques ou LIMELIGHT - Les saturateurs d’éclairage intensif LAWSON et MAZO - 

 

 

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