Vues stéréoscopiques géométriques DUBOSCQ
Posté par Patrice Guerin le 19 janvier 2021
Vision binoculaire, le stéréoscope, journal Le Musée des Sciences, N°30, novembre 1857.
Les vues stéréoscopiques permettent de voir une image en relief à l’aide d’un stéréoscope : visionneuse dans laquelle on regarde avec les deux yeux des images graphiques ou photographiques.
Stéréoscope de Wheatstone à images parallèles et miroirs obliques.
L’idée première du stéréoscope est due au physicien anglais Charles WHEATSTONE (1802-1875) qui expose, en 1838, ses travaux sur la vision binoculaire aux membres de la Royal Society de Londres. A cette occasion, il présente un stéréoscope à réflexion peu pratique mais suffisant pour démontrer le principe du relief.
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Stéréoscope de Brewster à lentilles prismatiques avec ses vues.
En 1844, Sir David BREWSTER (1781-1868), invente une petite visionneuse à main munie de deux lentilles biconvexes permettant de visionner aisément des images en relief. Ne trouvant pas de débouchés en Angleterre et grâce à l’intermédiaire de l’abbé MOIGNO (VOIR : PORTRAITS), il fera fabriquer son appareil à Paris par la Maison SOLEIL-DUBOSCQ, dès les années 1850.
VOIR : La maison d’instruments d’Optique et de Précision SOLEIL – DUBOSCQ – PELLIN
Épreuves géométriques Duboscq par réflexion, vers 1855.
On n’en est qu’au tout début de la photographie et les vues en relief sont très rares. Par contre les épreuves géométriques graphiques « rendent des services à l’enseignement en permettant de voir en relief les figures de géométrie dans l’espace. »(1) Il s’agit d’épreuves géométriques imprimées en noir avec figures claires sur carton beige ; format 8,2×17,4cm.
Planche de figures provenant du fascicule Moigno.(2)
Parmi tous ces schémas, la fig.15 représente une flèche avançant vers l’œil, la fig.17 un panier avec anse proéminente, la fig.18 un portique, la fig.19 un polyèdre étoilé de la collection de M. Hessemer.
Tableau provenant du fascicule Duboscq.(1)
« Les innombrables épreuves exécutées par la méthode de M. Jules Duboscq ne laissent absolument rien à désirer, elles produisent des effets étonnants et il ne restait plus qu’un vœu à formuler, c’était que la photographie sur papier fit assez de progrès et devint un art assez constant dans ses résultats pour que l’on pût substituer dans tous les cas des dessins sur papier et sans reflets, aux images daguerriennes dont le miroitage rend la vision plus difficile et moins nette. »(2)
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(1) Catalogue des appareils pour la Photographie Maison Duboscq rue de l’Odéon à Paris 1862.
(2) Stéréoscope ses effets merveilleux…, par l’abbé Moigno, Franck libraire éditeur à Paris, 1852.
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