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Représentations anciennes de la Lanterne Magique

Posté par Patrice Guerin le 17 mai 2025

1000 tableau  La Lanterne Magique d’Amour d’après SCHALL, déposé le 16 juillet 1805.

VOIR : La Lanterne Magique d’Amour

1646 Kircher   1646 – KIRCHER, Ars Magna Lucis & Umbræ 1ere édition

VOIR Athanasius KIRCHER et la lanterne magique

Premières représentations de ce qui est supposé être une lanterne magique.

1671 Kircher 1      1671 Kircher 2  1671 – KIRCHER, Ars Magna Lucis & Umbræ 2e édition

1685 Zahn 1   1685 Zahn 2   1685 Zahn 3   1685  – ZAHN, Oculus Artificialis Teledioptricus Sive Telescopium

1685 Zahn 4 1685 Zahn 5 1685 Zahn 6  1685 – ZAHN idem

1726 s'Gravesande 2   1726 s'Gravesande 1  1726 – s’GRAVESANDE, Mathematical Elements of Natural Philosophy 

1750 Ozanam 1  1750 OZANAM, Récréations Mathématiques et Physiques nouvelle édition

1750-72 Encyclopédie 1  1751 / 1772 DIDEROT & D’ALEMBERT, Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers

1783 Nollet 1  1783 – Abbé NOLLET, Leçons de Physique expérimentale” tome 5

VOIR : Leçons de Physique Expérimentale de l’abbé NOLLET

1787 Affiche BNF 1  1787 – Annonce Effet de la Lanterne Magique… inventée par le Père Kircher jésuite allemand

1791 Robertson brevet 1  1791 – ROBERTSON, extrait du brevet

VOIR : Brevet d’invention du Fantascope

1794 Fleurus  1794 (an II) – Lanterne magique républicaine, Après la bataille de Fleurus

1794 Pankouke 1   1794 Pankouke 2  1785 à 1832 – Encyclopédie PANKOUKE, Dictionnaire encyclopédique des Amusemens des Sciences mathématiques et Physique

1797 Krüniz 1   1797 Krüniz 2  1797 Krüniz 4  1797 Krüniz 5   1786 à 1858 – KRÜNITZ, Encyclopédie technique et économique

1797 Krüniz 6  1797 Krüniz 3  1797 Krüniz 7  1797 Krüniz 8  1786 à 1858 – KRÜNITZ, idem

1797 Krüniz 9  1786 à 1858 – KRÜNITZ, idem

1869 Pittoresque 1   1869 – Le Magasin Pittoresque, Fig.2

1872 Moigno 1  1872 – abbé MOIGNO, L’Art des Projections

D’une manière générale VOIR colonne de gauche Catégories Lanternes Magiques CLIQUER ICI

La plupart de ces représentations figurent dans l’ouvrage du Club Niépce Lumière publié en 2017 et réédité par la suite.

2017 Fondamentaux  LIEN

 

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Spectacle « Lanterne magique… Pièce Curieuse ! »

Posté par Patrice Guerin le 22 mars 2025

Compiegne-1

A l’époque ou il n’y avait pas de smartphone, pas de télévision ni même de cinématographe pour se distraire, un colporteur passait de village en village en criant « Lannterne magiiiique… Pièce curieuuuuse ! » pour faire rêver les enfants et attiser la curiosité des adultes avec des boniments plus ou moins vrais. 

VOIR : Les savoyards, montreurs de lanterne magique - Une séance de lanterne magique chez les Grandpierre - Montreurs de lanterne magique

Compiegne-2 Colporteurs – Visuel extrait de la conférence

Dénommée successivement lanterne de peur, lanterne magique ou lanterne de projection, cet appareil s’est développé durant cinq siècles environ avant de devenir le petit projecteur de diapositives des années 50 / 70.

VOIR : Le cône de lumière projetée

Compiegne-3  Ars Magna Lucis et Umbrae – Visuel extrait de la conférence

En 1646, KIRCHER (1602-1680), un jésuite français, publie un traité sur la lumière en relation dialectique avec l’obscurité Ars magna Lucis et Umbrae. C’est lui qui montre pour la première fois une lanterne magique. De récentes recherches on révélées que cette lanterne était connue avant lui.

VOIR : Athanasius KIRCHER et la lanterne magique

Compiegne-4  Fantasmagorie – Visuel extrait de la conférence

A la fin du XVIIIe siècle, ROBERTSON se sert de cette lanterne, cachée derrière un grand écran, pour projeter des spectacles de fantasmagorie et effrayer le public de l’époque qui vivait déjà sous la Terreur.

VOIR :  Spectacle de fantasmagorie ROBERTSON - Description et fonctionnement du Fantascope

Compiegne--5  Compiegne-7  Conférence Mondaine et Populaire – Visuel extrait de la conférence

Entre 1880 et 1900 cette lanterne n’est plus magique et devient une lanterne de projection destinée aux Conférences Mondaines et aux Conférences Populaires dans les villages et à l’armée.

Compiegne-6   Picantin lgt Carton d’invitation et article paru dans “le Picantin” d’avril 2025, page 9

Le 5 avril 2025 se déroulera dans les salles Saint Nicolas à Compiègne (14h30) une conférence sur le sujet présenté ci-dessus (beaucoup plus complet que ces extraits) suivie d’une projection “A la lanterne” avec d’authentiques vues sur verre de l’époque. Entrée gratuite.

VOIR : Société Historique de Compiègne

Compiegne-8  Séance de repérage dans une magnifique salle

VOIR : Conférences

 

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Évolution des éclairages dans la projection

Posté par Patrice Guerin le 25 février 2025

L’évolution de l’éclairage s’est produite tout au long du XIXe siècle.

Avant cela il n’y avait que la bougie et la lampe à huile.

Après cela (au XXe siècle) on utilisa uniquement l’électricité comme source d’éclairage dans la projection.

VOIR : Il rallume les lanternes de projection

Tableau eclairages

Cette évolution multiplia par 1000 le pouvoir éclairant des différentes sources lumineuses utilisées dans ce domaine (colonne de droite du tableau çi-dessus). VOIR : Intensités des sources lumineuses et photomètres

Bien qu’étant l’un des éclairages les plus anciens et les plus faibles, la BOUGIE resta longtemps l’unité de référence a laquelle on comparait la puissance des autres éclairages. VOIR : La bougie dans les lanternes magiques

A  la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle plusieurs inventions, dont la mèche en coton et la cheminée en verre, permirent d’améliorer l’antique lampe à HUILEVOIR : Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle

En plus de ces deux types d’éclairage ancestraux, il ne faut pas oublier le SOLEIL, qui est la plus puissante des sources lumineuses et pouvait être utilisé avec certains appareils de projection. VOIR : Microscope solaire de SECRETAN

À partir de 1859, le PÉTROLE va permettre une (r)évolution dans le domaine de l’éclairage et plus particulièrement celui de la projection, grâce à la lampe à une puis plusieurs mèches inventée en 1869 par l’américain Marcy. VOIR : Lanterne de projection Sciopticon Marcy

Bien que découvert dès la fin du XVIIIe siècle, le GAZ ne sera utilisé dans l’éclairage qu’au milieu du XIXe siècle. Mais sa flamme éclairait peu et il faudra attendre 1885 pour que l’autrichien Auer invente le manchon à incandescence qui se met sur la flamme bleue du gaz.

L’ALCOOL liquide est aussi utilisé en projection après avoir été transformé en vapeur par un serpentin longeant la flamme.

VOIR : Lampes à alcool SOL de l’ingénieur DILLEMANN

L’ACÉTYLÈNE est découvert par Davy en 1836. Ce gaz, issu du carbure de calcium, est très pratique car le générateur d’acétylène peut se transporter partout et ne nécessite pas un matériel important.

Le MAGNÉSIUM est un métal blanc, assez semblable à l’argent, qui brûle avec une flamme très brillante. Il est difficilement utilisable dans un projecteur car sa combustion dégage beaucoup de fumée.

VOIR : Les lampes au magnésium SOLOMON et GILLET & FOREST

La lumière OXHYDRIQUE donne un éclairage très puissant provenant d’un chalumeau dont la flamme rend incandescent un morceau de chaux vive. Ce chalumeau est généralement aliment par un mélange d’oxygène et d’hydrogène.

VOIR : La lumière DRUMMOND et les chalumeaux oxhydriques ou LIMELIGHT - Fonctionnement du chalumeau oxhydrique Limelight

Les saturateurs fonctionnent sur le même principe mais utilisent de l’éther, de l’essence ou de l’acétone qui enrichit un flux d’oxygène traversant le réservoir. VOIR : Chalumeau saturateur oxyéthérique “Gridiron” et “Securitas” de Molteni

L’électricité est utilisée en projection sous deux formes.

L’ARC ELECTRIQUE produit entre deux charbons. VOIR : Les débuts de l’Arc Voltaïque - Le régulateur à arc électrique DUBOSCQ

L’AMPOULE ELECTRIQUE inventée par Edison en 1879. VOIR Les ampoules électriques utilisées en projection - L’éclairage électrique pour lanternes familiales - Les lampes bornes NERNST pour la projection

T3-15

Ce vaste sujet est développé dans un beau livre de 346 pages, généreusement illustré, intitulé “Projections Molteni 3, Éclairages en Projection sorti en décembre 2024.

VOIR : Le Livre : Projections MOLTENI 3, les Éclairages en Projection

 

 

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La lanterne RICHARD du Comptoir Général de Photographie Gaumont

Posté par Patrice Guerin le 2 novembre 2024

Gaumont Richard 1  Catalogue du Comptoir Général de Photographie, février 1895 page 68, documentation GV.

Au début de l’année 1895, le Comptoir Général de Photographie* “constructeur d’appareils de projection et d’agrandissement” fait de la publicité pour une nouvelle et très originale lanterne de projection « sans chaleur et sans fumée » nommée La “Richard”.

Gaumont Richard 2  Encyclopédie de l’Amateur Photographe 1895, documentation JYL.

De forme originale, cette lanterne de projection est équipée d’un condensateur de 80 mm situé à l’arrière du passe vues interchangeable permettent de projeter « des clichés obtenus avec les Photos Jumelles Carpentier ayant un format de 4 ½ x 6 cm. » A l’avant un objectif « extra lumineux » peut éventuellement être équipé d’un diaphragme à iris.

Gaumont Richard 4

NB Les vues de projection standard de l’époque faisant 8,5 x 10 cm, elles ne pouvaient pas être éclairées entièrement par le condensateur qui aurait dû faire environ 130 mm de diamètre.

Gaumont Richard 3Gaumont Richard 5Gaumont Richard 6

Cette lanterne est équipée d’une lampe à pétrole ayant un bec de 30 mm et une mèche circulaire se réglant très facilement comme n’importe quelle lampe à pétrole. A la fin du XIXe siècle ce type d’éclairage est dépassé et l’ampoule électrique commence à équiper certaines lanternes de projection.

VOIR : Les ampoules électriques utilisées en projection

Gaumont Richard 7Gaumont Richard 8

La lanterne La “Richard”, très peu connue et référencée, est un modèle intermédiaire entre les classiques lanternes magiques carrées (ci-dessus à gauche) et la lanterne dite “simplifiée” qui est le modèle de base de nombreux fabricants à la même époque (ci-dessus à droite). Il semble qu’elle n’ait pas eu une durée de vie très longue car on ne la voit que dans des documents de 1895.

Gaumont Richard 9  Publicité du Comptoir Général de Photographie dans laquelle la lanterne La “Richard” n’est pas citée, été 1895.

_____________________________________

* En l894, Léon GAUMONT quitte la direction des Lampes Camus pour entrer comme directeur du Comptoir général de photographie appartenant à Félix-Max RICHARD. C’est un magasin d’appareils photographiques situé au 57 de la rue Saint-Roch, près de l’Opéra. En juillet 1895, un grave différend oppose son patron, Félix-Max à son frère Jules RICHARD, ce qui fournit à Léon GAUMONT l’occasion de racheter l’affaire.

VOIR : Société des Etablissements GAUMONT

Gaumont Richard 11 Cette lanterne, nommée La “Richard” a probablement été fabriquée en hommage à Félix Max RICHARD.

 

 

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Il rallume les lanternes de projection

Posté par Patrice Guerin le 15 juillet 2024

LightZoom 1  Patrice Guérin et Lionel Simonot examinant une pile Bunsen. VOIR : Les premières piles électriques

En avril 2024 l’enseignant et chercheur universitaire Lionel Simonot m’a contacté pour « savoir si vous seriez d’accord pour une interview sur Light Zoom Lumière ».

LightZoom 2  Cliquer ICI

Le portail web Light Zoom Lumière, est destiné à promouvoir la culture de la lumière et de l’éclairage en France et à l’étranger. Il très consulté par les professionnels de l’éclairage.

LightZoom 3  Sources de lumière pour de faibles éclairages

L’article publié sur ce portail en juillet 2024 présente les différents types d’éclairages utilisés en projection. Il aborde aussi l’histoire de la lanterne magique et évoque le fabricant Molteni, principal constructeur d’appareils de projection au XIXe siècle. Il est relayé par différents réseaux tel que Linkedin, Facebook ou X.

VOIR : Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle - La bougie dans les lanternes magiques - Lanterne de projection Sciopticon Marcy

LightZoom 4  Patrice Guérin et sa compagne lors d’une projection à la BNF en juin 2022

Pour terminer cette intéressante présentation on peut voir quelques exemples de spectacles contemporains fait avec du matériel d’époque éclairés par une source de lumière LED afin de ne pas abimer les vues projetées et de répondre aux normes de sécurité dans les lieux publics.

VOIR : Séance de Lanterne Magique au musée Guimet - Spectacle d’ombres “TOURNAI” - Séances de projection à la lanterne magique - Tinchebray fait son Cinéma

 

 

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Les Cris de Paris – Vœux 2024

Posté par Patrice Guerin le 27 décembre 2023

CLIQUER sur l’image pour voir l’animation

Vœux2024

VOIR :  Les cris de Paris à travers la lanterne magique

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Les cris de Paris à travers la lanterne magique

Posté par Patrice Guerin le 23 décembre 2023

CrisParis 01

Pendant longtemps nos villes et nos campagnes furent parcourues par des colporteurs ayant chacun sa spécialité. Ceux-ci avaient souvent un “cri” pour s’annoncer et se faire reconnaitre. Je me souviens encore du marchand de peaux de lapin (en fait il les achetait) qui parcourait les campagnes dans les années 50, il criait « Peau… Peau… Peau d’lapin ! ».

VOIR : Une séance de lanterne magique chez les Grandpierre

CrisParis 10

Dès le Moyen Âge, à Paris, ces cris étaient poussés par les marchands ambulants (environ une cinquantaine). Ils signalaient ainsi leur présence tout en animant les rues et les places de « cette grand’ville si belle mais si bruyante » (Boileau). Ces cris étaient réglementés en fonction de chaque corporation de métier.

VOIR : Les savoyards, montreurs de lanterne magique

Figures pour Lanternes Magiques  Figures pour Lanternes Magiques Figures pour lanterne magique CLIQUER ICI

En 1844, un certain Lefranc dépose à la Bibliothèque Nationale un dossier contenant les dessins originaux d’une vingtaine de sujets destinés à être reproduits sur des plaques de lanterne magique, parmi eux “Les Cris de Paris”. Sur l’une des pages il est écrit « « Je certifie que le présent exemplaire est la reproduction fidèle d’une planche en cuivre dont je suis propriétaire. Batignolles ce 5 janvier 1844. Lefranc rue des Batignollaises 11. »

Ci-dessous une série complète des Cris de Paris, correspondant aux figures ci-dessus (même taille de dessins). Dimensions des plaques : longueur 30 cm, hauteur 7,8 cm.

CrisParis 04  CrisParis 05

Marchand de marrons : « Marrons, marrons ! Chauds les marrons, chauds ! ». Marchande d’oublies : « Oublies, oublies ! Elles sont bonnes mes oublies ! ».

CrisParis 06  CrisParis 07

Vendeur d’étains : « Étains, étains, les beaux étains ! Pour boire, pour voir, les beaux étains ! »

CrisParis 08  CrisParis 09

Fripière : « Oyez mesdames, oyez ! De fripes, des fripes, pour pas cher ! »

CrisParis 11 Plaque provenant d’une autre série.

Montreur de lanterne magique : « Lanterne magique, pièces curieuses ! »

VOIR : Montreurs de lanterne magique

 

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Intensités des sources lumineuses et photomètres

Posté par Patrice Guerin le 14 septembre 2023

Dès le milieu du XIXe siècle différentes sources lumineuses furent disponibles pour les lanternes magiques ou lanternes de projection. Entre la bougie, la lampe à huile ou à pétrole, à acétylène, à alcool, puis l’ampoule électrique, il y avait de telles différences qu’on voulut avoir une mesure comparative, d’autant plus que les fabricants avaient tendance à vanter les mérites de leurs appareils par rapport à ceux de la concurrence.

Photométrie 1  Différents éclairages utilisés en projection.

Christian Huygens semble avoir été le premier à s’intéresser à la mesure de la luminosité d’objets en comparant la lumière de Sirius à celle du Soleil. Mais l’on considère que le premier appareil permettant de mesurer la lumière (photomètre) est celui de Rumford, imaginé par Lambert vers 1760. Il se compose tout simplement d’une tige opaque placée devant un écran blanc, éclairée par deux sources lumineuses différentes.

Photométrie 2  Schéma du photomètre de Rumford.

Le principe consiste à avoir une distance fixe (généralement 1 mètre) entre la lumière de référence B et l’écran et une distance variable pour l’autre source lumineuse A afin que les deux ombres juxtaposées aient la même intensité.

Photométrie 3Équation de la photométrie.

L’intensité de la source à mesurer est directement proportionnelle aux carrés de leurs distances comme l’indique la loi sur la photométrie.

Photométrie 10Banc de mesure Duboscq / Pellin sur lequel on peu substituer rapidement le photomètre de Bunsen A’ et celui de Foucault B’

Les photomètres les plus employés à la fin du XIXe siècle furent celui de Bunsen A’ et celui de Foucault B’, bien que de nombreux autres existèrent. Ils furent améliorés constamment pour en rendre l’usage plus pratique. Remarquer sur le schéma ci-dessus la position des miroirs.

Photométrie 5Photométrie 6Photomètre de Bunsen modifié par Edge-Burel A’ recto verso.

Le principe en est fort simple. Une tache d’huile ou de graisse est appliquée sur une feuille de papier  sans grain perpendiculaire aux éclairages. Quand on regarde le papier par réflexion à l’aide de deux miroirs correctement orientés, la tache paraît sombre sur un fond brillant. Il suffit alors de déplacer l’éclairage à mesurer jusqu’à ce que la tâche disparaisse à la vision, puis on mesure l’espace et l’on applique l’équation de photométrie

Photométrie 7Photométrie 8Photomètre de Foucault modifié par M. Violle B’ de face et ouvert.

En 1887, le physicien Jules Violle a ajouté au photomètre de Foucault un dispositif de deux glaces placées à 45° de l’axe du photomètre et faisant, entre elles, un angle de 90°, ce qui permet de le placer avec les deux sources lumineuses sur un banc unique et de pratiquer comme avec le modèle Bunsen. D’ailleurs l’un et l’autre peuvent être substitués très facilement sur le rail gradué de 1m50 ou 2m.

Photométrie 11  Photométrie 12

 

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Les Photo-Bonshommes des Grands Magasins du Louvre

Posté par Patrice Guerin le 15 juillet 2023

Bonshommes 1  Les Grand Magasin du Louvre à Paris vers 1900.

Au début du XXe siècle, les Grands Magasins du Louvre commercialisent plusieurs séries de vues sur verre “inédites pour Projections”. « Enfoncée notre bonne vieille lanterne magique d’antan ! Voilà les Photo-Bonshommes et les Phono-Photo-Bonshommes*, la grrrande nouveauté de 1903 pour les enfants sages. La joie des enfants, la tranquillité des parents ! Cela marche, court, parle, chante, rit, presque aussi bien que la nature, surtout quand les canards vont au champs. Et cela ne coûte que deux sous… non, un peu plus : 39 fr. et 79fr. »(1)

Bonshommes 3  Bonshommes 2  Vue en noir et blanc (Le Mauvais élève) et vue en couleurs (Manœuvres à la garnison), signées F. Moinson.

Intitulés “Les Photo-Bonshommes” « ces vues traitant toutes espèces de sujets d’actualités humoristiques et scientifiques, constituent pour notre jeune génération actuelle, un élément incontestable de haute portée morale, en même temps qu’une des plus attrayantes récréations. »

Bonshommes 5  Bonshommes 4  NB le titre est écrit avec une typographie représentant des petits personnages.

Cette notice indique qu’il y a 26 séries “à ce jour” contenues dans des boîtes à rainures dans lesquelles se trouvent 10 vues sur verre au format 8,5x10cm. Chaque série est commercialisée en noir et blanc (prix 6,50fr – boîte marron) ou en couleurs (prix 12,50fr – boîte rouge) NB La mise en couleur est faite à la main directement sur chaque vue. Elle est accompagnée d’un feuillet dépliant sur lequel figure les commentaires des 10 vues. Les dessins sont signé F. Moinson.

Bonshommes 67 coffrets en carton contenant 10 vues chacun.

Une page de catalogue des Grands Magasins du Louvre, datant de 1910, nous apprend qu’outre les vues sur verre, Le rayon de Photographie  situé au 3e étage galerie Rivoli de ce Grand Magasin commercialise des lanternes pour projeter ces vues “en famille”. Le modèle illustré, nommé Scola, est une lanterne Demaria Lapierre, quant à la lanterne “Modèle spécial Louvre” avec lampe à pétrole à 4 mèches, il s’agit d’un modèle présent chez de nombreux fabricants et photographes de l’époque. Elle est souvent dénommée “Simplifiée” car il s’agit d’un modèle d’entrée de gamme.

Bonshommes 10   Bonshommes 7  Bonshommes 8  Bonshommes 9  Lanterne spécial “Louvre” avec lampe à pétrole à 4 mèches.

VOIR : Gros appareil de projection des années 30 DEMARIA-LAPIERRE

 

* Pour l’instant nous n’avons aucune information sur ce sujet.

(1) Article paru dans le journal La Mayenne du 13 décembre 1902, rubrique “La Mode”.

 

 

 

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Lanterne de projection Sciopticon Marcy

Posté par Patrice Guerin le 18 mars 2023

Sciopticon 1Lanterne de projection Sciopticon, Marcy 1869.

Le 6 juillet 1869, l’américain L. J. MARCY dépose un brevet (N°92.330) pour une lampe à pétrole à 2 mèches, spécialement conçue pour une lanterne de projection complètement nouvelle. Dès lors toutes les lampes à pétrole de ce type seront appelées “américaines”, par rapport aux traditionnelles lanternes magiques fonctionnant avec de simples godets  ou des petites lampes quinquet à huile, peu adaptées à la projection.

VOIR : Lanterne magique carrée en fer blanc - Éclairage lanterne magique Système AUBERT - Lanterne magique vernie noire - Lanterne magique Lampascope

US        0092330A1 I  Sciopticon 3Brevet Sciopticon Marcy n°92.330 du 6 juillet 1869.

Cette véritable chambre de combustion est composée d’un socle servant de réservoir, surmonté de deux becs parallèles dans chacun desquels se trouve une mèche plate trempant dans le pétrole. Ces becs multiples sont placés à l’intérieur de la lanterne et surmontés d’une chambre de combustion à courant d’air, à l’arrière de laquelle se trouve un miroir parabolique destiné à renvoyer la lumière vers l’avant. La face orientée vers l’objectif est fermée par un verre ou un mica. Le tout est surmonté par une longue cheminée de tôle qui facilite le tirage et sort du corps de la lanterne.

Sciopticon 4Eclairage au pétrole à 2 mèches inventé par Marcy.

L’autre avantage de ce projecteur par rapport aux lanternes magiques traditionnelles, est qu’il dispose d’un système optique de qualité composé d’un condensateur de grand diamètre, d’un passe-vues pouvant recevoir des glissières va et vient et d’un objectif coulissant ou à molette généralement composé de plusieurs lentilles. Les lanternes magiques se contentant d’une simple lentille en demi boule pour le condensateur et d’une lentille ordinaire bi convexe pour l’objectif.

Sciopticon 5  La Maison Laverne commercialise en Angleterre sa propre lanterne sous le nom de Sciopticon.

La lanterne Sciopticon de Marcy est commercialisée en Angleterre par Woodbury  Sciopticon 7

Sciopticon 6 © Patrice GUERIN diaprojection

 

 

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