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Introduction aux projections scientifiques

Posté par Patrice Guerin le 25 février 2011

Les projections scientifiques permettent de pratiquer “en direct” des expériences physiques, chimiques ou naturelles pour faciliter l’enseignement de certaines matières. Pour cela on utilisait des accessoires placés devant la lanterne tels que des microscopes adaptés à la projection, divers types de cuves ou récipients, mais aussi des systèmes permettant de projeter des documents opaques ou même de petits objets.

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4e vue à droite, appareil de monsieur l’abbé LEVAUD DE LESTRADE destiné à démontrer la recomposition de la lumière.

A partir du milieu du XIXe siècle, certaines lanternes de projection purent être utilisées pour effectuer des projections scientifiques, à condition toutefois, de posséder une source lumineuse suffisamment puissante : tout d’abord le soleil, puis la lumière oxhydrique et enfin l’arc électrique.

scientifique01.jpg scientifique02.jpg Lanternes de projection DUBOSCQ

Voir : Les opticiens SOLEIL, DUBOSCQ et PELLIN

Le premier à s’intéresser au sujet est LIEBERKUYN, membre de l’académie royale des sciences de Berlin. En 1743 « il a recourt à la lumière du soleil pour éclairer un lanterne dans laquelle il monte, au lieu des plaques peintes, des préparations de laboratoire, qui se trouvent considérablement agrandies. On voit ainsi, paraît-il, les puces grosses comme des moutons. ».

Il faut attendre 1839, pour que SOLEIL et à l’abbé MOIGNO, effectuent les premières projections de réactions chimiques. Cependant, avant eux, Leonhard Paul EULER et l’abbé NOLLET avaient déjà fait des expériences dans ce sens.

Voir : Abbé NOLLET leçons de physique expérimentale

scientifique06.jpg scientifique07.jpg Lanterne de projection NEWTON & Co et mégascope solaire équipés de microscopes de projection

Vers 1848, CLARKE construit toute une série d’appareils destinés à faire des projections scientifiques au “Polytechnic Institution” de Londres. En France, DUBOSCQ, MOLTENI et CLEMENT & GILMER imaginent de nombreux dispositifs du même ordre pour les conférences de la Sorbonne et construisent des appareils adaptés aux projections scientifiques.

Voir : Lanterne de projection DUBOSCQLa maison MOLTENI et Cie

MOLTENI précise même « nous avons voulu combler le fait que ces projections soient peu répandues dans les écoles primaires, en étudiant tout un matériel scientifique d’une construction ingénieuse et simple, dont les multiples transformations copiées de nos modèles plus sérieux permettraient de réaliser en projection les expériences fondamentales de la physique tout en restant dans les limites si restreintes d’un budget d’école primaire ».

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Ci-dessus, appareil de projection MOLTENI – RADIGET & MASSIOT datant du début du XXe siècle, destiné aux projections scientifiques et récréatives pour l’enseignement primaire. Cette vue montre l’appareil équipé pour les expériences d’électrolyse avec une pile de GRENET, les décompositions chimiques, la projection d’animalcules, etc.

Voir : Les lanternes de projection MOLTENIMicroscope de projection FLATTERS et GARNETT

Banc 07 Banc optique MASSIOT – Années 1930

Au début du XXe siècle, on voit apparaître des bancs optiques composé d’une lanterne d’éclairage et d’un rail sur lequel on fixe différents accessoires d’optique.

Voir : Un banc d’optique ancien fabriqué par la Maison MASSIOT

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Les lanternes de projection MOLTENI

Posté par Patrice Guerin le 19 février 2011

MOLTENI (voir PORTRAITS) est un grand fabricant français d’appareils scientifiques et de projection, qui fonctionna durant tout le XIXe siècle.

Voir : La maison MOLTENI et Cie

Dans son catalogue de 1894 intitulé “Projections et Agrandissements”, la Maison MOLTENI présente une grande variété de projecteurs destinés à différents usages. Voici les plus caractéristiques.

molteni01b.jpg 1 – Les Appareils de famille sont construits de façon à recevoir les éclairages domestiques, huile ordinaire, pétrole ou gaz, ce qui permet de s’en servir instantanément. Le corps de la lanterne est en fer blanc verni et la boîte en noyer. L’objectif est monté dans un tube coulissant en cuivre.

Voir : Appareil de famille et de classe MOLTENI, modèle postérieur

molteni02.jpg 1bis – Les Appareils de famille et de classe grand format semblable au précédent, mais pouvant aussi recevoir les éclairages oxhydriques et oxycalciques, ce qui permet de les utiliser dans les établissements d’enseignement.

Voir : Appareil de famille et de classe MOLTENI, modèle postérieur

molteni03.jpg 2 – Les Appareils des écoles sont de construction plus soignée avec un corps en tôle forte, monté sur un socle en acajou verni. Cet appareil est équipé d’une lampe spéciale à quatre mèches, mais peut être équipé d’un chalumeau pour lumière oxhydrique.

molteni04.jpg 3 – Les Appareils pour les lycées et les salles de conférences sont très résistants. Construit en tôle épaisse parfaitement plane, la devanture et l’objectif sont en cuivre massif.

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Ils peuvent être équipés de différents systèmes d’éclairage : arc électrique, régulateur électrique, chalumeau oxhydrique ou oxycalciques, etc. Cette lanterne est le modèle de référence fabriqué par MOLTENI durant plus de trente ans.

molteni05.jpg 4 – Les Appareils pour lycées et facultés sont construits spécialement pour la lumière oxhydrique. Le chalumeau est monté sur une double platine permettant un centrage rapide et précis du foyer lumineux. Ils possèdent tous les perfectionnements acquis durant une longue pratique de la projection.

Molteni multiple5 – Les Appareils multiples ou “Polyoramas” sont fabriqués plus particulièrement pour les conférences et les spectacles. Il existe des appareils doubles juxtaposés ou superposés, ainsi que des appareils triples ou multiples avec 4 à 6 objectifs suivant les besoin.

Les lanternes de projection MOLTENI dans Lanternes projection moltenilabo-03-143x150  6 – Les Appareils pour agrandissements sont principalement destinés à être utilisés en laboratoire pour effectuer des tirages sur papier. Ils peuvent aussi être utilisés en projection à condition de les munir d’un système d’éclairage suffisamment puissant.

Voir : Lanternes de projection scientifique MOLTENILanternes multiples ou POLYORAMAS - Lanterne d’agrandissement à chariot fixe MOLTENI - Support à réflexion horizontal MOLTENI

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La collection de diapositives MOLTENI

Posté par Patrice Guerin le 16 février 2011

A partir de 1865, Alfred MOLTENI (voir PORTRAITS) développe, en collaboration avec l’astronome Camille FLAMMARION (voir PORTRAITS), une collection de diapositives dont les premières sont consacrées aux “Merveilles Célestes” qui illustrent les conférences que FLAMMARION donne tous les quinze jours boulevard des Capucines à Paris.

molt15730r.jpg molt15730v.jpg molt6979r.jpg molt6979v.jpg molt7223r.jpg molt7223v.jpg

Les 3 vues ci-dessus sont présentées recto-verso afin de voir leur mode d’identification. SOURCE : Colección placas linterna I.E.S. Bárbara de Braganza (Badajoz, Espagne).

Voir : Plaques photographiques pour la projectionFinition des vues sur verre - L’enseignement par les yeux - Collection de vues MOLTENI et Camille FLAMMARION

 

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Cette collection sera complétée par RADIGUET & MASSIOT pour atteindre 60 000 clichés sur verre au début du XXe siècle « le grand nombre et la variété infinie des sujets qui composent nos collections et qui s’augmentent encore chaque jour, nous ont amenés à établir un classement méthodique qui permette à chacun de trouver facilement la série qui l’intéresse plus particulièrement ».

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Des brochures d’accompagnement sont éditées progressivement avec certaines collections de vues afin « d’éviter aux conférenciers la peine de rechercher les informations propres à composer leurs commentaires ».

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Pour accroître leurs collections, les Projections MOLTENI de RADIGUET & MASSIOT ont conclu un accord avec la librairie MASSON et Cie pour reproduire en diapositives tous les clichés paraissant dans le journal “La Nature” ainsi que dans d’autres volumes de la même librairie. Des droits de reproduction de gravures ont également été négociés avec d’autres librairies telles que Delagrave, Mame, Schleicher, Furne, Lahure, Société française d’Edition d’Art, Quantin, Baillière, Paul Dupont, Flammarion, Rothschild, Naud, etc. ainsi qu’avec la Société d’Encouragement pour les Sciences.

Les Projections MOLTENI sont aussi les dépositaires exclusifs pour la France des vues YORK & SON éditées à Londres.

Voir : Enseignement par les projections lumineuses MOLTENI et MEUNIER

 

 

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Enseignement par les projections lumineuses MOLTENI et MEUNIER

Posté par Patrice Guerin le 15 février 2011

projmolteni03.jpg  projmolteni1885.jpg

« Doux, un peu rêveur, tous ceux qui ont connu celui que monsieur BARDY appelle “La projection faite homme” ont estimé en lui un caractère honnête et intègre. Il était des plus modestes et prodiguait des explications précises, pratiques, claires, toujours dites sur un ton aimable qui désire ne froisser personne. »* Alfred MOLTENI (voir PORTRAITS) consacre une grande partie de son temps à animer des conférences pour adultes ou dans le cadre de certaines manifestations. Durant 45 ans d’activité, il fit environ 12 000 séances ! Dans son livre intitulé “Instructions sur l’emploi des appareils de projection” MOLTENI indique en introduction « En projetant, on facilite l’enseignement d’une façon notable. Cela permet de mettre de la variété. Instruire en amusant, c’est ouvrir l’esprit de l’élève, lui donner le désir d’aller au-delà de ce qu’on enseigne… »

VOIR : L’enseignement par les yeux

Molteni 14  Conférence à La Sorbonne en 1880.

C’est ainsi qu’en 1880 il fait une conférence sur les projections lumineuses avec Stanislas MEUNIER (voir PORTRAITS) dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Tandis que MEUNIER parle, MOLTENI manipule les appareils. Devant un public de pédagogues, ils projettent des vues transparentes telles qu’une éclipse de soleil grâce à un tableau animé, les globules du sang ou des photos de paysages, mais aussi des documents opaques sur lesquels l’orateur dessine en cours de projection et même des objets physiques transparents ainsi que de petits animaux vivants contenus dans des cuves en verre !

VOIR : La Ligue de l’Enseignement et l’Education Populaire - La Société d’Enseignement par les projections lumineuses - La Société Nationale des Conférences Populaires

projmoltenicuve2.jpg  Cuve sèche fabriquée en bois découpé en U avec deux plaques de verre et une fermeture à charnière sur le dessus pour contenir des animaux vivants : mouches, araignées, fourmis, etc. « Malheureusement la chaleur dégagée par le système d’éclairage faisait souvent griller les insectes ».

VOIR : Cuve Laboratoire pour Projections Lumineuses

Molteni 12  Appareil aux deux gaz fonctionnant avec un chalumeau oxhydrique

« Sa grande pratique des conférences et des manipulations difficiles ont permis d’assurer le succès de tous les événements auxquels il participait. Jusqu’en 1890, il fallait, pour la plupart des projectionnistes, préparer sur place l’oxygène et même l’hydrogène nécessaire à l’éclairage intensif. Aussi est-il resté longtemps partisan de la lampe à pétrole à plusieurs mèches, si difficile à régler. Ne disait-il pas à ses contradicteurs qui lui conseillaient d’utiliser la lampe à acétylène que “pendant deux heures ma lampe à pétrole n’oserait fumer devant moi !” ».*

VOIR pour exemple : Projection d’ombres pour le centenaire de Polytechnique

Molteni 13  Petites annonces parmi tant d’autres.  Source : Gallica

Pendant 45 ans, jusqu’en 1900, il n’y a pas eu de projections sans MOLTENI. Lorsqu’il ne pouvait aller partout, lorsque plusieurs séances avaient lieu le même jour et à la même heure, il allait à l’une d’elles en envoyant un homme expérimenté aux autres, après s’être assuré que les conférenciers seraient bien secondés par les projections. « Que de fois nous l’avons vu refaire de mauvais clichés qui n’étaient pas édités dans sa maison pour avantager un conférencier maladroit, étonné ensuite que la lumière de MOLTENI fut plus favorable que celle des autres projectionnistes. »  Source : Nécrologie parue dans “Le Moniteur de la photographie” du 31 décembre 1907, signée Charles GRAVIER directeur de la revue.

VOIR : La collection de diapositives MOLTENIFinition des vues sur verre - SIGNAL LAMP pour conférencier - Les projections à l’école

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RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

Posté par Patrice Guerin le 15 février 2011

En 1805, un opticien M. CHEVALIER, s’installe dans le Xe arrondissement de Paris, où se trouve de nombreux théâtres. Durant 25 ans il se crée une clientèle très fidèle avant de se retirer en 1830.

Sa maison est reprise par Marie-Honoré RADIGUET (1791–1867) déjà connu dans le monde des opticiens pour la fabrication des verres à face parallèles. Il se spécialisée dans la fabrication et la vente d’appareils d’optique. Dans les années 1850-60 son fils Honoré-Antoine RADIGUET (1824–1887) lui succède en ajoutant la fabrication de baromètres, de thermomètres et autres appareils de mesure.

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En 1880, Arthur-Honoré RADIGUET (1850–1905) étend son activité aux appareils de vulgarisation scientifiques fonctionnant à la vapeur ou à l’électricité et à la photographie. Le succès de sa production dépassant ses espérances, il étend son activité à l’électricité en mettant au point la première pile constante utilisant les déchets de zinc. L’électricité médicale se répandant, il s’intéresse alors aux rayons X, découverts en 1895 par le physicien allemand Wilhelm RÖNTGEN (1845-1923).

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Fort de son succès, Arthur RADIGUET réalise son rêve de fusionner avec la Maison MOLTENI, bien connue pour son matériel de projection. Pour mener à bien cette opération, le 6 octobre 1899, RADIGUET s’associe avec son gendre, Georges Jules MASSIOT (1875-1962), afin de former la Société en nom collectif RADIGUET & MASSIOT, au capital de 450.000 francs.

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Le 15 octobre 1899, RADIGUET & MASSIOT reprend le fonds de la maison MOLTENI, un des plus importants fabricants d’appareils scientifiques du XIXe siècle, sans oublier bien entendu les appareils de projection et l’importante collection de vues.

Voir : La maison MOLTENI et Cie, MOLTENI  -  RADIGUET & MASSIOT au sommet de la gloireLa collection de diapositives MOLTENI  -  Boîtes à lumière et projecteurs pour spectacle

radiguet06.jpg Maison RADIGUET & MASSIOT, située 13-15 boulevard des Filles du Calvaire, Paris IIIe

radiguet07.jpg Maison MOLTENI, située 44 rue du Château d’Eau, Paris Xe

Aux appareils et accessoires pour la projection fixe figurant dans le catalogue, vient s’ajouter à partir de 1903 une gamme de projecteurs de cinéma, fabriqués d’après les brevets d’Ambroise François PARNALAND.

En 1905, Arthur-Honoré RADIGUET décède à l’âge de 55 ans suite à de trop nombreuses expositions aux rayons X. Georges MASSIOT reprend seul la direction de la maison dont la partie commerciale est située 13 et 15, Boulevard des Filles-du-Calvaire à Paris, tandis que les ateliers se trouvent non loin de là au 44 rue du Château d’Eau à Paris.

Source cliquer ici

radiguet08.jpg radiguet10.jpg  RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI massiot-17-150x88

Voir : Multiprojecteur Universel de MASSIOT - Lanterne “Caméléon” de MASSIOT  - Projecteur de petit format RADIGUET et MASSIOT - Un banc d’optique ancien fabriqué par la Maison MASSIOT

Tout en continuant à fabriquer des projecteurs, la société MASSIOT se spécialise alors dans le domaine médical, jouant un rôle de pionnier dans la Radiologie. Durant la première guerre mondiale, elle sera la première à équiper des camions d’installations radiographiques. Se maintenant à la pointe du progrès, elle fabrique, pendant l’entre-deux guerres, des tables de Radiologie et commercialise, dès 1948, le premier tomographe universel.

radiguet11.jpg   Radiguet 13  Usine de Courbevoie, atelier de montage

En 1960, MASSIOT s’associe à PHILIPS et devient filiale d’abord à 50%, puis à 100% de la société PHILIPS France pour devenir MASSIOT-PHILIPS. Elle s’intègrera progressivement au groupe multinational PHILIPS N.V.
Actuellement, PHILIPS SYSTEMES MEDICAUX est une société de droit français, filiale de la Compagnie Française PHILIPS (C.F.P.), elle-même représentant de PHILIPS Electronics N.V. Elle commercialise, installe et entretient des systèmes d’Imagerie Médicale et couvre aussi bien la Radiologie Conventionnelle et Numérique, la Radiothérapie et la Tomodensitométrie que la Résonance Magnétique et les Ultrasons.

Source cliquer ici

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La bougie dans les lanternes magiques

Posté par Patrice Guerin le 1 février 2011

Les chandelles utilisant des matières naturelles (suif d’animal ou cire d’abeilles) furent progressivement remplacées par des bougies stéariques inventées en 1825 par Eugène CHEVREUL (1786-1889).

Voir : Bougies de suif ou stéarique

bougie08.jpg Fantôme dans un nuage de fumée de Johann Georg KRÜNITZ (1728-1796) « Oekonomisch Technologische Encyklopädie” 1794

bougie01.jpg bougie07.jpg Le nom bien connu de “Bougie de l’Etoile”, par lequel on désigna longtemps toutes les bougies stéariques, provenait de l’emplacement de la première usine de monsieur de MILLY, près de la barrière de l’Etoile, à Paris.

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Les bougies stéariques donnaient une lumière plus belle que celle des chandelles, sans répandre de mauvaises odeurs en brûlant. Elles furent utilisées dans les premières lanternes magiques mais elles procuraient une lumière blafarde et irrégulière qui donnait aux images une impression irréelle accentuée par le léger tremblement de la flamme. Diverses astuces permettaient d’en améliorer la combustion.

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VOIR : Intensités des sources lumineuses et photomètres

 

 

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John THOMPSON, la chine et le peep-show

Posté par Patrice Guerin le 1 février 2011

John THOMSON (1837-1921) est un photographe écossais novateur et… voyageur ! En 1862, il quitte l’Angleterre pour rejoindre son frère William établi à Singapour comme horloger et photographe. Il explore les villages ruraux et les rues des villes et se plaît à photographier les gens dans leurs activités quotidiennes. En 1867 THOMSON s’installe à Hong-Kong où il se marie.

peepshow01.jpg peepshow02.jpg © John Thomson

Ces photos, datant des années 1870, nous montrent des chinois regardant dans une boîte d’optique, aussi appelée peep-show ou peep-box. On peut considérer ces boîtes d’optique comme les ancêtres perfectionnées des visionneuses de diapositives. Elles permettaient, à l’époque, différents effets de lumière ou d’animation.

peepshow03.jpg “Le photographe itinérant sur Clapham Common photo de John Thomson & Adolphe Smith, Street Life à Londres, 1877-1878 © John Thomson

En 1872, de retour de ses expéditions, John THOMSON photographie avec un talent inouï le petit peuple et la rue Londonienne. Cela consolide sa réputation. Il est désormais considéré comme le précurseur du photo-reportage.

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