• Accueil
  • > Archives pour juillet 2015

Les projections à l’école

Posté par Patrice Guerin le 26 juillet 2015

Molteni 14  1880 – Conférence dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne

En 1880 Stanislas MEUNIER et Alfred MOLTENI font une conférence dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne pour “démontrer” l’intérêt des projections lumineuses dans les écoles. Ils ont un public de choix, ce sont les « directeurs et directrices d’écoles normales et des inspecteurs primaires réunis en congrès pédagogique à Paris ». Y assistent aussi des représentants d’académies et même du ministère de l’Instruction Publique. « Cette séance, qui avait attiré une grande affluence, a offert le plus vif intérêt. Un des professeurs d’un grand établissement scientifique a accompagné d’explications techniques les sujets scolaires qui étaient mis sous les yeux des assistants. » Source : L’Univers Illustré n°1307 du 10 avril 1880

Voir : Enseignement par les projections lumineuses MOLTENI et MEUNIER - L’enseignement par les yeux

 

Ecole 01

Depuis, l’utilisation des projections lumineuses dans les écoles, les lycées et les facultés s’est progressivement développée au grés des institutions, des enseignants et de ce que proposaient les fabricants de matériel et de vues.

Voir : Les lanternes de projection MOLTENI - Lanternes de projection scolaires à deux usages LAVERNE - Lanternes de projection HELIOS de Mazo - Les premières lanternes de projection de la BONNE PRESSE - La PHOTOSCOPIE et les différents PHOTOSCOPES

Leblanc 07

Les projections se sont même largement développées auprès des adultes dans des conférences populaires données le soir après l’école ou le dimanche. « … Il faut avoir été au village, il faut avoir assisté à une conférence illustrée, dans un préau d’école, souvent dans une grange où l’on s’entasse à s’étouffer, pour comprendre combien l’on aurait tort de marchander leur joie et aux auditeurs et aux conférenciers. La conférence, pour le paysan, devient le journal parlé… pittoresque et explicatif ». Témoignage d’Edouard PETIT, inspecteur d’enseignement primaire dans un rapport datant de la fin du XIXe siècle.

Voir : L’arrivée des CONFERENCES ILLUSTREES à l’école

AprEcole 04  Voir : APRES L’ECOLE : revue éditée par la librairie E. CORNELY

Il y eut la période des vues sur verres et des vues pelliculaires sur papier dans les années 1900, puis celle des films en bandes ou films-strip, des années 1930 aux années 1950, et enfin la grande époque de la diapositive dans les années 60… Certains s’en souviennent peut-être ! Il y eut aussi les séances de cinéma “pédagogique” plus ou moins bien animées par des professeurs qui n’étaient projectionnistes.

Voir : Les collections de vues pour projection MAZO - La collection de diapositives MOLTENI - Spectacle de lanterne magique : TROPHONIUS et Geneviève de BRABANT - Les débuts du Filmstrip ou Films en bande 35mm - Les éditions de la PHOTOSCOPIE et les films pédagogiques

Ecole 02

Les témoignages sont rares, les appareils disséminées et les vues pour la plupart oubliées, hormis ce qu’ont pu conserver certains musées et passionnés faisant preuve d’abnégation car le sujet n’est pas “collector”.

Geo Gironde 04 Voir : Une leçon de géographie en 1905, par Henry MIRANDE

Aujourd’hui nous aimerions monter une belle exposition sur ce sujet inédit et demandons à toute personne qui aurait des objets, illustrations, documents ou témoignages, de nous laisser un message en bas de cet article afin que nous puissions documenter au mieux ce passionnant sujet.

Voir : Exposition : Lumineuses Projections !

 

Publié dans Projections et Enseignement | Pas de Commentaire »

Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle

Posté par Patrice Guerin le 23 juillet 2015

Huile 11  Depuis l’antiquité, l’huile végétale a été utilisée comme combustible dans les lampes d’éclairage.

Quelque soit le modèle, les lampes à huile ont toujours connu trois difficultés :
- L’huile était trop visqueuse et montait difficilement dans la mèche par capillarité ;
- la mèche avait tendance à charbonner et à s’éteindre à cause d’une mauvaise combustion :
- l’utilisation dégageait de la fumée et des mauvaises odeurs.

A la fin du XVIIIe siècle, on en est encore à « …des lampions pétillants et crâchants, qui possédaient une ou plusieurs mèches grossièrement tordues buvant une huile extrêmement visqueuse à même le vase, ce qui répandait dans toute la pièce une odeur détestable ! » Il faut attendre les nouvelles théories de la combustion, élaborées par LAVOISIER (1743-1794) dans les années 1770, pour qu’un certain intérêt envers cet éclairage, lié à un besoin accru de lumière se fasse ressentir.

Huile 02  A partir de 1780 plusieurs inventions vont permettre d’améliorer l’écoulement de l’huile et le fonctionnement du brûleur et de la mèche.

Vers 1780, le chimiste français Joseph Louis PROUST (1754-1826) invente une lampe à huile équipée d’un réservoir latéral placé un peu plus haut que le brûleur. L’huile descend naturellement jusqu’au bec par simple effet de pesanteur.

Huile 03  Huile 04  Brevet Argand – Source : archives INPI

En 1782, le physicien et chimiste suisse Aimé ARGAND (1750-1803) invente la lampe à huile à double courant d’air équipée d’une mèche cylindrique et d’une cheminée en tôle. Celle-ci est, paraît-il, « dix à douze fois plus puissante qu’une simple chandelle ». Quelques années plus tard, il fonde une manufacture de lampes à Versoix près de Genève.

Huile 05  Lampe Quinquet murale avec réflecteur plaqué argent

En 1784, le pharmacien Antoine QUINQUET (1745-1803), s’inspirant des inventions précédentes, commercialise une nouvelle lampe connue sous le nom de lampe Quinquet. Elle est équipée d’un réservoir latéral et d’un bec surmonté d’une cheminée en verre. Cette lampe peut être murale ou montée sur une longue tige verticale fixée sur un socle cylindrique.

Voir : Lanterne magique vernie noir

QUINQUET entreprend la fabrication de cette lampe en s’associant avec un ferblantier-épicier, spécialisé dans la vente d’huiles épurées. Parfaitement mise au point, celle-ci restera d’usage courant jusqu’à l’avènement du pétrole dans les années 1860. En 1872, l’abbé MOIGNO précise, dans son livre intitulé “L’art des projections” : « Si l’on veut que la lanterne donne le maximum de lumière, il faut l’armer d’une mèche neuve et sèche, et la remplir d’huile de baleine camphrée chaude ». En 1788, l’épuration de l’huile de colza, par LEROY-DE-LILLE, permet d’obtenir une lumière plus blanche et dépourvue de fumée.

Huile 12 Huile 15   Huile 14 Brevet d’invention N°140 du 4 brumaire an IX

Le 4 brumaire an IX (26.10.1800) l’horloger Guillaume CARCEL et le négociant Louis CARREAU déposent un brevet d’invention de 5 années « pour lampe nouvelle quils appellent« Lycnomena«  ». Pour cette invention, CARCEL obtient en 1854 un prix de l’Académie des Sciences. Cette lampe servit à FRESNEL pour ses travaux sur les phares et fut utilisée par DUMAS et REGNAULT en 1860 pour les essais photométriques du gaz de la ville de Paris. Le règlement qu’ils établirent resta en vigueur jusqu’en 1920. « La lampe Carcel rendu de grands services en photométriejusquaupremières années du XXe siècleElle fut presque le seul étalon photométrique employé en France et cest elle qui permit de définir la bougie décimale ». (1 bougie décimale = 0,104 unité Carcel).

La lampe Carcel possède un mécanisme composé d’une pompe actionnée par un moteur à ressort que l’on remonte avec une clé située au bas de la lampe. Elle est plus compliquée et plus coûteuse que la lampe Quinquet, mais beaucoup plus esthétique. On verra de nombreux modèles en métal, en bronze, en porcelaine, en verre, etc.

Huile 06Huile 07Huile 08 Lampe à modérateur FRANCHOT

Par la suite beaucoup de lampistes déposent des brevets pour améliorer ce système de lampes à pression : GAGNEAU en 1819, RIMBERT 1826, CARREAU 1834, FRANCHOT 1837. Certaines de ces lampes ont été réutilisées pendant la guerre de 1914-1918, car le pétrole se faisait rare.

Elles sont généralement équipée d’un mouvement d’horlogerie qui met l’huile sous pression afin qu’elle monte jusqu’au brûleur. Celui-ci est équipé d’un côté d’une clé pour remonter le mécanisme et de l’autre côté d’une molette pour régler la flamme.

Huile 09  Petite lampe à huile de lanterne magique

Quelque soit le type de lampe utilisée, son intensité pouvait varier du simple au double en fonction de la qualité de l’huile, de la préparation de la mèche et de son réglage en cours de combustion. L’huile devait être de bonne qualité, surtout dans les  les lampes Carcel ou les lampes à modérateurs. On pouvait améliorer le rendement lumineux en ajoutant à l’huile 100 grammes de camphre par litre, ce qui, pour une lampe de 8 à 10 lignes (ancienne mesure de longueur), permettait d’atteindre 13 à 16 bougies. Malgré ces artifices, la luminosité était faible et la chaleur dégagée faisait souvent claquer les plaques de verres sur lesquelles étaient peintes les images.

VOIR : Intensités des sources lumineuses et photomètres

Huile 10  Fantascope équipé d’une lampe à huile de type Quinquet avec réflecteur parabolique

Les lampes QUINQUET et CARCEL ont été utilisées comme sources lumineuses dans la projection, comme on peut le voir en cliquant sur les liens ci-dessous. Monsieur MOLTENI (voir PORTRAITS) précise, dans son livre “Instructions pratiques pour l’emploi des appareils de projections” : « les lanternes magiques communes sont munies de lampes simples, comprenant un godet en fer-blanc rempli d’huile dans lequel trempent une, deux ou trois mèches, brûlant à l’air libre, sans verre. Elles donnent, en général, plus de fumée que de lumière… Il existe aussi des lampes à double courant d’air, brûlant à blanc. Ces lampes peuvent être à réservoir inférieur ou à réservoir supérieur. »  Et MOLTENI de conclure « pour les personnes qui ne craignent pas d’introduire l’éclairage au pétrole dans leur intérieur, c’est parmi les éclairages ordinaires, celui qui donne le meilleur résultat ».

Voir : Appareils de famille MOLTENI, premiers modèles - Mégascope LEFEVRE ou Lampadorama - Lanterne magique Lampascope - Description et fonctionnement du Fantascope

 

Publié dans Sources lumineuses | Pas de Commentaire »

Lanterne magique vernie noire

Posté par Patrice Guerin le 18 juillet 2015

LMnoir 01 1  Sammelband ETH-BIB Rara - L'  art des projections 2  LMnoir 03 3  LMnoir 04 4

Présentée dans le catalogue MOLTENI de 1880 (3), cette lanterne apparaît dans divers ouvrages anglais dès les années 1860. Dans le livre “The Magic Lantern, how to buy, and how to use it” publié à Londres en 1866 (1), on peut lire cette citation de sir David BREWSTER (1781-1868) : « La lanterne magique, qui pendant longtemps a été utilisée seulement comme un instrument pour amuser les enfants et étonner les ignorants, a été récemment améliorée afin d’être utilisée… dans presque toutes les branches de l’enseignement scientifique où il est souhaitable de donner une représentation précise et agrandie de phénomènes devant un large public. » Dans son livre “L’Art des Projections” de 1872 (2), l’abbé MOIGNO présente cette lanterne de la manière suivante : « Modèle anglais que l’on trouve toute faite chez les opticiens et les marchands de jouets… On peut les commander au fabricant en lui donnant simplement le diamètre du condensateur et de l’objectif. » Quant au livre de la Maison NEWTON publié vers 1880 (4), on y voit cette lanterne équipée d’une lampe à huile semblable à celle présentée à la fin de cet article.

VOIR : Carpenter & Westley

LMnoir 12  Page extraite du livre “The Magic Lantern Manuel” de W.J. Chadwick – 1878

Deux médailles et des diplômes de “Grand Prix” ont été attribués à Thomas J. MIDDLETON (1817-1889), lors des Expositions Universelles de Philadelphie en 1876 et de Paris en 1878. La maison T.J. MIDDELTON est située à Londres, tout d’abord (1875 à 1878) au 38 Little Queen Street, High Holborn, puis (1878 à 1882) au 235 High Holborn W.C. Elle est fournisseur de la “Royal Polytechnic Institution”. La publicité ci-dessus précise que les lanternes MIDDLETON sont utilisées en Amérique, en Chine, en Inde, au Japon, en Afrique, en Australie, etc… C’est à dire dans tous l’Empire britannique ! Certains attribuent ces lanternes – du moins les plus grosses – à “Carpenter & Westley 24 Regent Street, London”.

LMnoir 05

Suivant la taille de la lanterne, mesurée par le diamètre de la lentille interne (condensateur) celle-ci est considérée comme un jouet (N° 1 à 6 avec lentille de 34 à 90mm) ou comme un appareil de fantasmagorie (N°7 à 10 avec lentille de 75 à 115mm). Les grands modèles peuvent aussi être fabriqués en acajou verni, doublé intérieurement en fer blanc. En ce qui concerne les petits modèles, il est précisé que « la N° 3 est la première taille des petites lanternes qui admet l’utilisation de petites chromatropes, de tableaux comiques animés, de plaques à levier, et de petites vues photographiques ».

Sammelband ETH-BIB Rara - L'  art des projections  Modèle en acajou vernis

L’abbé MOIGNO, quant à lui, les classe en trois catégories : 1° celles des enfants, 2° les lanternes pour fantasmagorie, 3° les lanternes fantasmagoriques avec corps en acajou doublées de fer. « On peut dire en général des premières – les lanternes-joujou – qu’elles atteignent admirablement bien leur but ; et l’étonnant c’est qu’on puisse les donner à si bas prix. Pour avoir une bonne lanterne de seconde classe, avec les tableaux, il faut payer de 125 à 250 francs et les commander à un bon opticien. Celle de la troisième classe se paie beaucoup plus cher, de 5 à 760 francs, et elle exige encore plus d’habileté ; il ne faut l’acheter qu’à bon enseigne, d’autant plus qu’elle constitue un appareil de démonstration presque journalier. Elle donne avec une lampe à huile, des projections de 4 mètres de diamètre ; avec une lampe oxhydrique, des projections de 7 à 10 mètres. »

LMnoir 07  Photo de presse ancienne “Culver Pictures Inc.” New-York – sans date

Elle se caractérise par un corps en fer blanc verni noir équipé d’une porte latérale et d’une poignée à l’arrière. Cette lanterne est surmontée d’une cheminée conique en forme d’escalier composée de trois éléments. A l’avant se trouve un passe-vues de dimension variable en fonction de la taille de la lanterne sur lequel est fixé un support conique noir dans lequel coulisse un objectif en cuivre. Les plus gros modèles peuvent être équipés d’un objectif à crémaillère.

LMnoir 08  Cette gravure représente une de ces lanternes fonctionnant à la lumière oxhydrique. Elle est montée sur un « piédestal muni de roues rendues silencieuses par une garniture en lisière ou en caoutchouc ».

LMnoir 09

La lanterne jouet peut être livrée en coffret avec un certain nombre de plaques de projection sur verre aux dimensions adaptées à la taille du passe-vues. Comme beaucoup de lanternes magiques jouet, elle est équipée d’une petite lampe à pétrole avec sa cheminée en verre et un réflecteur amovible.

LMnoir 11   LMnoir 10

Cette lanterne de fantasmagorie en fer blanc correspond au plus gros modèle (N°9). Elle est équipée de poignées latérales placées sur le haut du corps, qui remplacent la poignée arrière. Le système d’éclairage est interchangeable. Celle-ci est équipée d’un double éclairage soit avec une bougie, soit avec une lampe à huile type Quinquet ; l’abbé MOIGNO précise « …avec lampe à huile, lampe oxycalcique ou lumière oxhydrique ». Le système optique se compose d’un condensateur à double lentille de 115mm de diamètre et d’un objectif achromatique à crémaillère. La gravure en situation montre son utilisation avec un chalumeau oxhydrique (sac de gaz sous la table de projection).

VOIR : Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle

Dans les années 1870 ce genre de lanterne deviendra obsolète avec l’arrivée de la lampe à pétrole à plusieurs mèches, conçue “scientifiquement” par l’américain Marcy, spécialement pour une nouvelle lanterne de projection.

VOIR : Lanterne de projection Sciopticon Marcy

LMnoir 13  LMnoir 14A gauche catalogue Stanley de 1876 – Cinémathèque Française

Il existe même un modèle à deux lanternes côte à côte appelé “polyorama” destiné à projeter des spectacles sans “trous noirs” entre les vues. Pour cela elle est équipée de volets dentés situés devant les objectifs. Une petite manivelle située à l’arrière permet de monter ou descendre ces volets ce qui dégage un objectif tandis que l’autre est masque progressivement.

NB Remarque sur la présentation de ces lanternes. Certaines vues anciennes les montrent avec cheminées tournées vers l’avant et d’autres vers l’arrière. La base de celle-ci étant cylindrique, elle peut être placée dans un sens ou dans l’autre sans que cela nuise à son fonctionnement.

VOIR : Lanterne magique classique - Lanternes magiques jouet - Lanterne magique perfectionnée - La lanterne magique GLORIA

 

Publié dans Lanternes magiques | Pas de Commentaire »

Appareils de famille MOLTENI, premiers modèles

Posté par Patrice Guerin le 7 juillet 2015

Molteni famille 41  Lanternes de famille MOLTENI – A gauche les deux premiers modèles.

A la suite du brevet déposé le 17 février 1873 par Jules et Alfred MOLTENI, l’entreprise fabrique un appareil de projection tout d’abord dénommé “Appareil de famille”, puis, quelques années plus tard, “Appareil de famille et de classe”.

Voir : Appareil de famille et de classe MOLTENI, le brevet

Molteni famille 42  Extrait du catalogue N°50 de 1892

Dans ce catalogue, MOLTENI présente 4 versions de cette lanterne des familles. « Le caractère distinctif de ces appareils est de n’être accompagnés d’aucune lampe. Ils sont construits de façon à recevoir les éclairages domestiques, huile, pétrole ou gaz, ce qui permet de s’en servir instantanément, et rend ainsi les projections essentiellement pratiques en famille. »

Voir : Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle

Molteni famille 43 Modèle N°1 avec lampe à pétrole

« Nous avons créé divers types de ce modèle, dont un, assez économique (N°1 – 35 francs), est représenté par l’illustration ci-dessus. Mais ce dernier ne saurait guère être employé que comme amusement, les images n’étant pas assez parfaites pour pouvoir servir aux démonstrations scientifiques. » Citation extraite du livre “Instructions Pratiques sur l’emploi des appareils de projection” par Alfred MOLTENI.

Molteni famille 44 Modèle N°1 : corps en fer-blanc verni, boîtier en noyer, condensateur simple de 95mm, objectif simple monté dans un tube en cuivre à frottement.

Ce modèle ne possède aucune identification, ni filets dorés caractéristiques des modèles ultérieurs. Il est en fer blanc peint en noir, mais ne semble pas avoir été verni. La porte se trouve sur le côté gauche de l’appareil lorsqu’on le regarde de l’arrière. Prix sans lampe : 35 frs.

Molteni famille 45 Modèle N°2 : corps en fer-blanc verni, boîtier en noyer, condensateur double de 102mm, objectif achromatique à frottement.

Ce modèle est assez semblable au modèle N°1. Il possède les filets dorés mais pas encore de plaque d’identification. Conservé dans une famille bourgeoise jusqu’à son achat récent l’appareil présenté ici possède une excellente finition vernie. Prix sans lampe : 85 frs.

Les modèles N°1 et N°2 ont la particularité d’avoir une cheminée plus étroite et plus haute que la traditionnelle cheminée ronde qui équipera tous les modèles suivant.

Molteni famille 46 Modèle N°3

Les modèles N° 3 et 4 sont conçus sur le même principe, mais ils sont un peu plus gros et peuvent aussi recevoir les éclairages oxhydriques « ils seront d’un bon emploi dans les établissements d’enseignement, dans les salles de conférences et pour les voyages. »

Voir : Appareil de famille et de classe MOLTENI, modèles postérieurs

 

Publié dans Lanternes projection | Pas de Commentaire »

 

Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus