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Le siège de Paris en 1870

Posté par Patrice Guerin le 20 novembre 2010

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Durant le siège de Paris en 1870, le moyen le plus sûr pour communiquer avec l’extérieur fut l’utilisation de pigeons voyageurs. Les messages étaient photographiés sur un microfilm (procédé mis au point par Dagron) constitué d’une pellicule de collodion pouvant comporter 40 000 messages.

Voir : Régulateur à arc électrique FOUCAULT DUBOSCQ Transport des dépêches microscopiques par pigeon voyageur
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Des pigeons quittaient Paris avec les ballons montés et rejoignaient ensuite la capitale avec les messages. Dès leur réception ils étaient projetés à l’aide d’une lanterne Duboscq alimentée par un régulateur à arc électrique. Plus de 100.000 dépêches furent ainsi reçue à Paris pendant le siège.

duboscq18.jpg duboscq16.jpg  Entre le 22 septembre 1870 et le 28 janvier 1871, 67 ballons quittèrent Paris, dont celui qui permit à Gambetta d’aller à Montdidier.

Le siège de Paris en 1870 dans Gravures et Chromos duboscq-20-300x178  En 1985 la Grande-Bretagne édite une série de planches composées de timbres associés à diverses illustrations ( Story of the Times Prestige booklet) dont une planche est consacrée au transport des messages par pigeons voyageurs en 1870.

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Chalumeau oxhydrique DUBOSCQ PELLIN

Posté par Patrice Guerin le 20 novembre 2010

Comme il n’était pas toujours possible de disposer de courant électrique, très cher et trop compliqué à produire sur place pour des présentations limitées, monsieur le docteur ROUX conseilla en 1888* à monsieur PELLIN de mettre au point un nouveau modèle de lanterne dont la pièce principale consisterait en un chalumeau vertical à gaz oxhydrique fonctionnant sur le principe mis au point par monsieur DRUMMOND.

Voir : Autres lanternes de projection DUBOSCQ PELLIN

Chalumeau oxhydrique DUBOSCQ PELLIN dans Projections scientifiques Duboscq-81-82x150

Dans les premières expériences, la flamme échauffe une petite sphère de magnésie ayant un diamètre de 5 à 6 mm qui est supportée par un fil de platine engagé dans l’axe du chalumeau. « Lors de l’allumage, il faut prendre soin de chauffer progressivement la sphère de magnésie pour éviter qu’elle n’éclate. On obtient ensuite une lumière très intense, qui est constante et photogénique. La dépense d’oxygène ne dépasse guère les 30 litres à l’heure sous une pression de 10 centimètres d’eau. Une même sphère peut servir à l’éclairage pendant 60 à 70 heures ».

Voir : La lumière DRUMMOND et les chalumeaux oxhydriques

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Par la suite, la lumière est produite par un fragment de chaux portée à très haute température par la flamme d’un chalumeau fonctionnant avec un mélange d’oxygène et d’hydrogène. Deux tubes en Y renversé permettent l’arrivée de l’oxygène et de l’hydrogène nécessaire à l’alimentation du chalumeau qui est formé de deux tubes concentriques permettant de mélanger les gaz au moment de la combustion.

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On trouve dans les catalogues DUBOSCQ – PELLIN du XIXe siècle, la description de la lanterne ci-dessus, ainsi que d’autres systèmes d’éclairages dont le fameux régulateur électrique de FOUCAULT.

Voir : La maison d’instruments d’Optique et de Précision SOLEIL – DUBOSCQ – PELLIN
Régulateur à arc électrique FOUCAULT DUBOSCQ

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* Rapport fait le 13 juillet 1888 par monsieur PRUNIER, au nom du Comité des arts économiques devant la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale.

 

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Spectacle de fantasmagorie ROBERTSON

Posté par Patrice Guerin le 19 novembre 2010

Spectacle de fantasmagorie ROBERTSON dans Projections pour Spectacles fantasmagorie-11-150x119  Représentation de fantasmagorie au théâtre des Pantagoniens italiens – 1807 – Collection F.B .

La fantasmagorie est un type de spectacle apparu à la fin du XVIIIe siècle, en pleine période révolutionnaire (et de terreur !).  On considère qu’elle a été inventée par ROBERTSON (voir PORTRAITS) qui dépose un brevet en 1799, afin de « mettre son art à l’abri des utilisations dangereuses ».

Voir : Brevet d’invention du Fantascope

Malgré cela, différents lieux, animés par différentes personnes ou compagnies, furent, à la même époque, consacrés à ces représentations.

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Le grand succès de la fantasmagorie dura une dizaine d’années environ, tant que les procédés restèrent secrets. Il repose sur trois éléments clés : la naïveté des spectateurs ; le pouvoir suggestif du présentateur ; les nombreux “effets spéciaux” visuels et sonores. Voici comment ROBERTSON présente son spectacle : ’’Apparition de spectres, Fantômes et Revenants, tels qu’ils ont dû et pu apparaître dans tous les temps, dans tous les lieux et chez tous les peuples. Expériences sur le nouveau fluide connu sous le nom de galvanisme, dont l’application rend pour un temps le mouvement aux corps qui ont perdu la vie. Un artiste distingué par ses talents y touchera de l’harmonica. On souscrit pour la première séance qui aura lieu mardi 4 pluvîose, au Pavillon de l’Échiquier.’’ annonce datant du 20 janvier 1798.

Voir : Fantasmagorie dans l’antiquité

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L’élément essentiel, si ce n’est primordial, du spectacle est le secret  des manipulations. Il ne faut pas que les spectateurs puissent découvrir les appareils et leur fonctionnement. Les projections se font sur un écran transparent séparant la salle en deux parties : d’un côté se trouvent les spectateurs ; de l’autre sont disposés les appareils, accessoires et manipulateurs.  « Dans un lointain très reculé, un point lumineux semblait surgir. Une figure, d’abord petite, se dessinait, puis s’approchait à pas lents, et à chaque pas semblait grandir. Bientôt d’une taille énorme, le fantôme s’avançait jusque sous les yeux du spectateur, et au moment où celui-ci allait jeter un cri, disparaissait avec une promptitude inimaginable ». ROBERTSON “Mémoires”.

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«  Quelquefois le fantôme s’élève sur un nuage de fumée obtenu en brûlant de l’encens sur un autel antique. Des masques de cire, renfermant une lanterne sourde, surgissent soudainement au milieu des spectateurs, tenues par des comparses revêtus d’un linceul blanc… Des chauves-souris ou des têtes de mort vont et viennent en tous sens sur la toile. Elles proviennent de petites lanternes maintenues par des courroies sur le corps d’autres opérateurs. ».

fantasmagorie-14-117x150  fantasmagorie-16-131x150  A droite, dessin provenant du brevet de ROBERTSON

L’appareil clé du spectacle est le Fantascope. Il s’agit d’une grosse boîte de projection mobile contenant un système d’éclairage, un passage pour mettre des vues et un objectif réglable souvent muni d’un obturateur. Voilà comment ROBERTSON le décrit dans son brevet, page 04 : « J’ai fait construire un appareil de 5 pieds de haut sur 2 et ½ de largeur et 3 pieds de longueur, en bois de noyer. La partie supérieure est totalement fermée comme une chambre, on y communique par une porte. Sur le coté le moins large de l’appareil est une ouverture de 8 pouces en quarré dans laquelle doit s’ajuster à demeure un tuyau de même forme aussi en bois et long de 15 pouces (objectif) il entre dans la chambre de 4 pouces, l’intérieur doit être noirci à la détrempe afin qu’il n’y ait point de réflexions… »

Cette lanterne – ”Magique” puisqu’elle est cachée – permet d’effectuer deux manipulations : d’une part, grossir ou réduire l’image projetée en reculant ou avançant la lanterne par rapport à l’écran (travelling) et d’autre part varier l’intensité lumineuse à l’aide d’un volet ou “œil de chat” situé sur l’objectif.

Voir : Description et fonctionnement du FantascopeFantascope en forme de lanterne magique

fantasmagorie-18-97x150  Lorsque la lanterne est adaptée – lanterne à deux objectifs ou double lanterne – elle peut aussi  projeter des images en fondus enchaînés, appelés aussi “vues fondantes” (traduction de “dissolving views”). Par la suite on trouvera des fantascopes dans les catalogues de certains fabricants d’instruments d’optique.

Voir : Lanternes multiples ou POLYORAMAS

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« Pour faire servir ma lanterne aux démonstrations de physique, d’anatomie, d’histoire naturelle et même de botanique, j’ai imaginé le moyen d’imprimer sur le verre les gravures que l’on trouve dans les livres qui servent à l’explication des sciences ». Cf brevet Robertson page 09. Les sujets projetés sont très variés, mais les thèmes de prédilection de l’époque sont la mort, les squelettes, le diable, les monstres et autres sujets érotiques voir même scatologiques.

Tous ces sujets peuvent être de trois types.

fantasmagorie-19-150x150  Collection F.B.

1 Des plaques de verre simples dont les images sont peintes à la main sur un fond opaque. Voir : Dance of Ghosts and Death / Danse du fantôme avec la mort

fantasmagorie-20-150x93  fantasmagorie-21-300x125Collection F.B.

2 Des plaques à système permettant de transformer la figure, souvent de façon grotesque.

Voir : Plaques animées et plaques à système pour projection

fantasmagorie-23-300x188  Voir : Fantascope en forme de lanterne magique

3 Des sujets en cuivre mince découpé, munis de tiges servant à la faire bouger, voir même à les animer. Ces objets étant opaques ils ne sont pas projetés par transparence, mais par réflexion ou en ombre chinoise.

Pour voir d’autres vues de fantasmagorie cliquer ici

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Une cinquantaine d’années plus tard, vers les années 1850, on se servira de personnages vivants, travestis en fantômes ou autres personnages suivant le sujet de la pièce présentée, pour créer un nouveau type d’effets sur scène.

Voir : Projection de SPECTRES VIVANTS et de FANTOMES au théâtre - Projection de SPECTRES VIVANTS et de FANTOMES au théâtre

 

 

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Brevet d’invention du Fantascope

Posté par Patrice Guerin le 19 novembre 2010

1799 Loi 3  Extrait du Bulletin Des Lois De La République N°268.

Brevet d’invention du Fantascope – ou perfectionnement de la lanterne de Kircher – déposé par le citoyen Etienne Gaspard ROBERT, dit ROBERTSON (voir PORTRAITS) le 27 ventôse l’an 7 (17 mars 1799).

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Extrait des registres des délibérations du Directoire exécutif.

Paris, le vingt sept Ventôse l’an sept de la République française, une et indivisible.

Brevet d’invention établi par la loi du 7 janvier 1791.

Au nom de la République française, une et indivisible,

le Directoire exécutif.

Vû la pétition présentée par le citoyen Etienne Gaspard Robert, professeur de physique, demeurant à Paris, rue de Provence, n°24, dans laquelle pétition il expose qu’il désire jouir des droits de propriété assurés par la loi du 7 janvier 1791, vieux style, aux auteurs des découvertes et inventions en tous genre et d’industrie, et en conséquence obtenir un brevet de cinq année, pour un appareil qui est le perfectionnement

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de la lanterne de Kircher, nommée lanterne magique, et qu’il nomme Fantascope, appareil dont il a déclaré être le perfectionneur et l’inventeur, ainsi qu’il résulte du procès verbal dressé le 7 de ce mois au secrétariat de l’administration centrale du département de la Seine, aux termes de la dite loi en date du 7 janvier 1791.

Vû un mémoire descriptif des moyens et des procédés que le dit citoyen Robert emploie pour l’exécution d’un appareil ainsi que les dessins indicatifs de ces procédés, desquelles mémoire et dessins la teneur et la copie demeureront ci jointes.

Le Fantascope ou perfectionnement de la lanterne de Kircher.

C’est en s’occupant de la recherche d’un mécanisme applicable à la direction des miroirs de Buffon, et qu’il a offerte à l’Institut national en Germinal an 4, que le citoyen Etienne G. Robert, professeur de physique au département de l’Ourthe*, a trouvé le moyen de rendre utile un instrument de physique qui jusqu’à présent n’a paru qu’un meuble inutile dans le cabinet du physicien.

C’est à la lanterne de Kircher, connue généralement sous le nom de lanterne magique, que nous devons le microscope solaire ; c’est à elle aussi que nous devons

* Cet ancien département français a été créé le 1er octobre 1795 suite au vote populaire exprimé au Pays de Liège le 17 février 1793 et a été dissous en 1814.

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Le Fantascope ou perfectionnement de la lanterne de Kircher

C’est en s’occupant de la recherche d’un mécanisme applicable à la direction des miroirs de Buffon, et qu’il a offerte à l’Institut national en Germinal an 4ième, que le citoyen Etienne G. Robert, professeur de physique au département de l’Ourte a trouvé le moyen de rendre utile un instrument de physique qui jusqu’à présent n’a paru qu’un meuble inutile dans le cabinet du physicien.

C’est à la lanterne de Kircher, connue vulgairement sous le nom de lanterne magique, que nous devons le microscope solaire ; c’est à elle aussi que nous devons l’instrument que je nomme Fantascope et qui est le perfectionnement de la lanterne de Kircher.

Encouragé par la protection que le gouvernement accorde aux artistes qui font faire un pas de plus aux sciences et aux arts, je demande pour cinq années l’assurance de cette propriété qui est la récompense des recherches et des dépenses que j’ai faites pour ce perfectionnement.

Cet instrument ainsi perfectionné devient utile aux démonstrations et à l’explication de tous les problèmes d’optique, de dioptique et de catoptrique ; il donne des moyens faciles d’expliquer les illusions de l’optique et les règles de la perspective linéaire et aérienne. Les peintres, les dessinateurs peuvent 

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l’employer pour l’imitation ou les corrections de leurs ouvrages

Construction de l’appareil

J’ai fait construire un appareil (A fig. 1ère) de 5 pieds de haut sur 2 et ½ de largeur et 3 pieds de longueur, en bois de noyer. La partie supérieure est totalement fermée comme une chambre, on y communique par une porte en B. En CCCC au bas de l’appareil sont appliqués de chaque coté deux coulisseaux en buis ayant la forme D (fig. 2) de 2 pouces de long qui servent à reposer l’appareil et à le faire couler « saucriformement” silencieusement sur deux

Fig 1   Fig 2

règles de cuivre qui ont 12  pieds de longueur, ces règles que l’on fixe sur le parquet d’une manière parallèle et surtout bien horizontalement reçoivent les coulisseaux D (fig. 2) ou CCCC (fig. 1) c’est sur ces règles E E que doit glisser mollement tout l’appareil, la partie qui touche les coulisseaux doit être en manche de couteau afin qu’il y ait le moins de frottement comme la fig. 3eme qui montre le profile de la régle qui pourrait aussi se faire en bois très fort.

Fig 3eme

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Sur le coté le moins large de l’appareil en F (fig. 1) est une ouverture de 8 pouces en quarré dans laquelle doit s’ajuster à demeure un tuyau de même forme aussi en bois et long de 15 pouces (fig. 4) il entre dans la chambre A de 4 pouces, l’intérieur doit être noirci à la détrempe afin qu’il

Fig 4    Fig 5

N’y ait point de réflexions. Dans ce tuyau doit marcher une plaque de cuivre au centre de laquelle peuvent s’adapter des verres d’un foyer plus ou moins long G (fig 5e) à cette plaque est soudée une crémaillère que fait marcher une roue dentée H (fig 4) et celle ci est mue par un bouton qui est en dehors du tuyau, en faisant tourner ce bouton on fait marcher la plaque de cuivre K d’un bout du tuyau à l’autre et conséquemment le verre qu’il porte, de l’autre coté du tuyau en A (fig 6) il doit y avoir une raynure pour pouvoir y ajouter des verres de différents foyers et montés dans des châssis comme B (fig 7).

Fig 6    Fig 7

Deux châssis et deux verres de rechange suffisent pour faire presque toutes les expériences, le premier B contiendra un verre 

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de 20 pouces de foyer et 8 pouces de diamètre, le second contiendra un verre plan convexe de 6 pouces de foyer et 8 pouces de diamètre.

Il faut avoir aussi pour la plaque K (fig 5) deux verres de rechange aussi, un de 6 pieds de foyer même plus et l’autre de 8 à 10 pouces.

Pour éclairer les objets dans l’intérieur de la machine ayez un quinquet à 4 branches B (fig8) et n’ayant qu’un corps pour y placer l’huile qui doit être bien pure.

Fig 8

Pour doubler et tripler la lumière on place des miroirs d’Allemagne qui reposent sur C et sur le dessus du magasin à l’huile D. Ce quinquet s’accroche dans l’intérieur de la chambre tout vis-à-vis de la porte B (fig 1) et de manière que les lumières soyent au niveau du tuyau F (fig 1).

Nota pour pouvoir modifier à volonté l’intensité de la lumière et conséquemment celle de la représentions des objets, il faut ménager une porte en S (fig 1 & fig 4) à l’extrémité du tuyau. Cette porte est en cuivre et se meut dans une coulisse. Cette porte est extrêmement utile pour graduer les objets, elle ne déforme en rien les objets si peu ouverte qu’elle soit elle fait toujours l’effet du diaphragme.

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Dispositions de l’appareil lorsque les objets dont on veut obtenir l’image amplifiée ou diminuée n’ont pas plus d’un pied de diamètre, tel qu’un dessin, une estampe, un bas relief ou un objet d’histoire naturelle

Fig 9

Placer dans la coulisse A du tuyau de la fig 6 ou A fig 9 le châssis B (fig 7) avec son verre de 20 pouces de foyer et dans la plaque K (fig 5) le verre de 6 pieds ou plus de foyer, j’y en mets qui ont 12 pieds de foyer mais alors l’objet est moins amplifié.

Si vous offrez un objet renversé en B (fig 9) et qu’il soit bien éclairé par les quinquets vous obtiendrez son image sur un grand châssis tendu en blanc et ayant 10 à 12 pieds de diamètre quarré, vous augmentez cette image dans les proportions de moitié du tiers de quart, de dixième ou de 20ième avec la plus grande précision : votre échelle des proportions est marquée sur les 2 coulisses D E fig 9, et

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Au moyen du bouton G (fig 9) vous placez vos verres à la distance convenable l’un de l’autre, elle est ordinairement à 6 pouces.

Si les objets dont vous voudriez avoir la représentation étaient beaucoup grand qu’un pied, alors vous supprimeriez le verre de 20 pouces en laissant seul celui du long foyer vous placeriez votre tuyau A à une cloison afin d’avoir plus de profondeur car l’appareil n’ayant que 3 pieds votre objet serait trop rapproché du verre. Vous observez alors d’éclairer le plus fortement que vous pouvez votre objet puisque vous êtes toujours le maître de modérer cette lumière par la plaque de cuivre qui ferme ou élargi le diaphragme H (fig 9) voyez à la fin la note intitulée addition.

Disposition de l’appareil lorsque les objets sont transparents.

Placez à votre coulisse A (fig 6) ou A (fig 9) un châssis C (fig 7) contenant un verre plan convexe de 6 pouces de foyer et dans la plaque K (fig 5) le verre de 8 pouces de foyer ; que votre quinquet n’ait qu’une lumière elle suffira, couvre la d’une gase ou verre dépoli afin qu’elle soit plus homogène, plus égale.

Comme il est difficile de se procurer des verres plans convexes d’un grand diamètre et d’un court foyer, j’ai imaginé il y a 10 ans de les remplacer par deux verres convexes de 8 pouces de

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foyer et placés près l’un de l’autre, alors ils peuvent tenir lieu de verre plan convexe. Si vous placez en A (fig 9) et immédiatement sur le verre plan convexe vos objets transparens tel que je l’indiquerai ci dessous vous obtiendrez la représentation avec une précision d’autant plus sévère que tout l’appareil se mouvant librement sur les coulisses vont donner le degré de l’amplification depuis le minimum jusqu’au maximum désiré. Ajouter à cela que par le moyen du bouton qui fait mouvoir la crémaillère vous ramenez toujours à la distance convenable les verres l’un de l’autre quoique tout l’appareil se meuve, avantage qui sert à expliquer les illusions d’optique et les effets de la perspective.

Pour faire servir ma lanterne aux démonstrations de physique, d’anatomie, d’histoire naturelle et même de botanique, j’ai imaginé le moyen d’imprimer sur le verre les gravures que l’on trouve dans les livres qui servent à l’explication de les sciences. Voici la méthode.

Manière d’imprimer sur le verre le papier vernis et la baudruche.

Broyez un peu de noir de fumée et un peu de blanc de plomb avec de l’huile dessicative, telle que celle des imprimeurs en taille douce ; frottez-en la planche dont vous voulez obtenir la gravure et imprimez votre objet sur un

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papier fort à la manière des imprimeurs en taille douce et au sortir de la presse appliquez ce papier sur votre verre et passez par dessus le revers de la gravure un rouleau (fig 10) d’un pouce de diamètre et 9 pouces de

Fig 10

Long. Le frottement du rouleau fixe la gravure sur le verre, mais d’une manière presqu’invisible. Vous placez aussitôt votre verre en dessus de la flamme de plusieurs bougies fines réunies, telle que des rats de cave. La fumée noircit tout le verre et s’attache à la gravure. Au bout de quinze jours votre gravure étant sèche, vous emportez votre noir avec du coton et votre verre est imprimé. Pour donner de l’effet, vous rendrez le fond opaque et vos objets ont tout l’effet que vous désirez. Si vous voulez mettre moins de suie imprimez sur la beaudruche ou le papier vernis alors ne mettez pas de blanc de plomb dans votre noir mais du noir d’ivoire, voyez les modèles 1, 2, et 3.

Plan sur lequel se peignent les objets.

Une perfection intéressante et qui devient même indispensable dans les démonstrations, c’est une cloison transparente qui donne le moyen de mettre les appareils dans la pièce

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à côté de manière sue le spectateur n’est pas distrait par les préparatifs, les déplacemens et surtout par le rayon lumineux qui l’éclaire et diminue conséquemment l’effet de l’image 2e en ce que le spectateur, lors que l’appareil est dans la même pièce que lui, ne peut être dans la ligne verticale de l’objet sans arrêter les rayons lumineux.

J’ai fait acquisition d’une boîte de trois aunes de large afin qu’elle n’eut pas de couture et pour la rendre diaphane, j’ai fait fondre de la cire vierge bien blanche dans laquelle je l’ai immergée lorsqu’elle était bouillante, je l’ai clouée à l’instant à l’ouverture faite à la cloison et, passant de proche en proche un réchaud bien allumé, j’ai étendu cette cire qui a donné à ma toile la diaphanité que je cherchois depuis si long temps. Les vernis sont trop transparens, et laissent apercevoir le foyer de la lumière, ce moyen simple que j’ai cherché pendant près de deux ans ne laisse rien à désirer, car lorsque le vernis se détériore par l’hygrométrie de la toile en passant seulement un réchaud allumé elle reprend toute sa beauté. Le premier moyen que j’avois imaginé était tout simplement un vernis de gomme arabique, voyez les modèles 4.

Les perfections que je viens d’ajouter à la lanterne de Kircher la rende un instrument utile : montée de cette manière nouvelle et avec les précisions indiquées, elle peut servir aux artistes pour calquer ou obtenir des effets vrais en y plaçant des bas reliefs qu’on obtient dans toute sorte

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de projections en un seul coup de main, qui fait glisser l’appareil sur ses coulisses et assure les verres à leurs justes foyer par la crémaillère. 2e elle a l’avantage de servir aux corps sans avoir besoin du soleil et remplace le microscope solaire. 3e elle modifie et calcule avec facilité et précision des agrandissements de l’objet par l’échelle sur les coulisses qui supportent l’appareil ; par ce moyen on explique d’une manière facile la divergence des rayons dans des verres concaves ou convexes. 4e La cloison transparente et qui tient toujours l’objet à la même distance du spectateur soit que l’objet soit petit ou amplifié, il n’est pas obligé de se déplacer pour aller chercher le spectre lumineux comme on a toujours fait dans les expériences sur la lumière. 5e Cette immobilité de la cloison est indispensable pour les objets de comparaison ou et pour les artistes lorsqu’ils veuillent tracer, corriger ou calquer, ils peuvent se mettre dans la ligne verticale de l’objet sans faire ombre vers l’objet. Cette disposition d’ailleurs donne la facilité de faire des expériences devant une assemblée nombreuse. 6e le moyen d’imprimer sur verre la beaudruche ou le papier vernis les planches d’anatomie, d’histoire naturelle ou de géographie donne beaucoup de facilité pour la démonstration de ces sciences qui demandent plus que les autres qu’on parle aux yeux pour éclairer l’entendement.

Le citoyen Robert espère qu’on voudra bien lui assurer la propriété de ce perfectionnement à la lanterne de

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Kircher comme étant la récompense des recherches qu’il a faites depuis plus de cinq ans.

Le citoyen E. G. Robert prof. De physique au Dept de Lourte

Addition à la page 6

En faisant cette expérience pour obtenir l’image des corps opaques, j’ai tenté de mettre les chambres obscures à la lumière artificielle et après une infinité d’essais difficiles j’ai vaincu les difficultés par un appareil extrêmement simple. Je cherchois à obtenir l’image d’une personne qui serait debout, de manière qu’elle se présentât dans la même position sur ma cloison transparente. Dans toutes les chambres obscures l’objet se présente renversé ; les verres convexes et les miroirs que j’employois pour redresser l ‘objet absorboit toute la lumière et défformoit l’image.

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Construction

Dans une pièce A se place l’objet à la distance de 15 pieds de la cloison B et vient se peindre sur un prisme C ou miroir de métal, là il se renverse et

Fig 11

vient passer par le verre convexe D dont le foyer doit être en raison du grossissement que l’on désire depuis 3 pieds jusqu’à 5. L’image arrive de cette manière renversée en D se relève au delà du foyer du verre et se peint dans la situation convenable sur la cloison transparente R. Ici faut multiplier les miroirs d’Allemagne pour éclairer l’objet et mettre un diaphragme à la croisière des rayons S.

E. Robert prof. de physique

SOURCE : INPI
Voir : Description et fonctionnement du Fantascope

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Fantascope en forme de lanterne magique

Posté par Patrice Guerin le 19 novembre 2010

Dans son catalogue de 1844, la “Manufacture d’instruments d’optique et de mathématiques de BURON” située au 10 rue des trois Pavillons à Paris (actuelle rue Elzévir dans le IIIe arrondissement), consacre un chapitre entier aux chambres claires (camera lucida), chambres noires (camera obscura), prismes divers, lanternes magiques et accessoires ainsi que fantasmagories et accessoires.

Voir : La manufacture d’instruments d’optique BURON

Fantascope en forme de lanterne magique dans Lanternes magiques 4-Fantascope-4-212x300

On y voit deux types de fantascopes ou “Fantasmagories” comme indiqué dans le catalogue. Le premier modèle est en fer blanc noirci, avec une porte latérale coulissant verticalement. Elle un objectif à crémaillère mis en mouvement par une petite manivelle. Il peut être muni d’un obturateur coulissant et de diaphragmes mobiles. La lanterne est équipée d’un condensateur (demi-boule) soit de 9,5 cm soit de 11 cm. La source d’éclairage est une lampe Quinquet qui peut être accrochée ou posée à l’intérieur de l’appareil.

4fantascope1.vignette dans Lanternes magiques  4fantascope2.vignette  4fantascope3.vignette

Le second modèle est composé d’une grosse lanterne en bois fixée sur un chariot à roulettes. L’objectif à crémaillère, équipé de diaphragmes mobiles, est placé à l’intérieur d’un porte objectif carré, en bois. Le condensateur (demi-boule) est de 11 cm. La source d’éclairage est «  un fort Quinquet en cuivre brûlant à blanc avec réflecteur » accrochée à l’intérieur de l’appareil.

4-Fantascope-5-106x150 Tableaux de fantasmagorie ordinaire

« La fantasmagorie ordinaire ne fait voir que les peintures transparentes : le mégascope, au contraire, donne la représentation amplifiée des objets opaques, tels que bustes, reliefs, pièces mécaniques, etc ».

4-Fantascope-6-106x150 Accessoires pour les expériences du mégascope

C’est pourquoi il existe dans ce catalogue un deuxième Fantascope “double” qui permet d’associer projection de fantasmagories ordinaires et projection de “mégascope lucernal”. Pour cela le corps de la lanterne est divisé en deux chambres avec deux objectifs et contient deux quinquets avec réflecteurs. Divers accessoires en volume : bustes, tombeau, tête de mort ailé ou fantôme sont disponibles ainsi que des appareils « pour imiter la pluie, la grêle, le bruissement du vent, ainsi que le tonnerre ou le bruit du canon ».

Voir : Spectacle de fantasmagorie ROBERTSON -

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Microscope solaire de BERTSCH

Posté par Patrice Guerin le 17 novembre 2010

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Vers 1860, BERTSCH (voir PORTRAITS) invente un microscope solaire de projection permettant de faire des agrandissements importants en utilisant le soleil comme source d’éclairage.

Voir : Microscopes solaires de projection

Microscope solaire de BERTSCH dans Lanternes projection bertsch-01-150x94  bertsch-02-150x94 dans Projections scientifiques  bertsch-03-300x167

Le microscope de BERTSCH était à la fois l’un des plus perfectionnés et des plus simples à utiliser. Il était de bonne qualité à condition de n’employer que de très petits clichés de 6cm de côté.

bertsch-04-150x78 Microscope solaire de projection BERTSCH sans son support de présentation

Malheureusement il est venu trop tard car les puissants systèmes d’éclairage oxhydrique apparus en 1850 permettent de se passer du soleil comme source lumineuse.

Voir : Régulateur à arc électrique FOUCAULT DUBOSCQ

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Projection éducation populaire

Posté par Patrice Guerin le 16 novembre 2010

L’éducation populaire est un courant d’idées issu des déclarations de CONDORCET, qui milite pour une diffusion de la connaissance au plus grand nombre afin de permettre à chacun de s’épanouir et de trouver la place de citoyen qui lui revient.

Voir : La Ligue de l’Enseignement et l’Education Populaire - La Société Nationale des Conférences Populaires

gravure02.jpg gravure371880.jpg  A droite : conférence à l’exposition des insectes de 1880

Vers 1900, les cafés sont des hauts lieux de réunions, de conférences et de débats, annoncés par voie d’affiches publiées dans la presse ou placardées dans les rues.
NB c’est bien dans l’arrière salle d’un café qu’est né le cinéma en 1895.
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Les lanternes de projection figurant dans les gravures précédentes sont des Molteni fonctionnant avec un système d’éclairage oxy-calcique.

Voir : Les lanternes de projection MOLTENI

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Cette plaque de projection montée dans un cadre en bois (d’origine anglaise) représente la coupe d’un insecte réel vidé de sa substance, écrasé entre deux verres et conservé avec du baume du Canada.

Voir : Aux origines des syndicats et de l’Enseignement Populaire

 

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Carte de visite photographique

Posté par Patrice Guerin le 16 novembre 2010

 

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Dans les années 1850, Eugène DISDERI (1819-1889) invente un procédé photographique qui permet de prendre six clichés simultanés sur la même plaque de verre, rendant ainsi les coûts de production de chaque photographie beaucoup moins chers. En 1854, il dépose le brevet de la photo-carte de visite. Les tirages obtenus par ce procédé ont un petit format, assez proche de la carte de visite, et deviennent très vite à la mode.

Pour en savoir plus cliquer ici

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Cette visionneuse, qui ressemble à un petit livre lorsqu’elle est fermée, permet d’observer une “carte de visite” à travers une loupe.

Voir : Visionneuse MONOCLE ou MAGNASCOPE avec plaques de projection MAZO

 

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Projection d’ombres blanches et de silhouettes découpées

Posté par Patrice Guerin le 16 novembre 2010

Projection d’ombres blanches et de silhouettes découpées dans Gravures et Chromos Ombre-04-98x150 jeuxoptique01.jpg  Ombre-25-150x99 dans Projecteurs jouet

Le procédé des ombres blanches consiste à projeter de la lumière à travers un carton découpé, ce qui dessine la silhouette d’une forme ou d’un personnage en blanc (ou jaune sur le dessin ci-dessus) tandis que le fond reste noir (ce qui est l’inverse des ombres chinoises).

Ce procédé était très en vogue au XIXe siècle et, dans les salons, on rivalisait de dextérité pour découper de véritables chef-d’œuvres.

Voir : Ombres chinoises et silhouettes

Ombre-05-300x207  On peut aussi composer des images multiples comme le montre ce chromo. « On prend deux feuilles de carton ou mieux encore une seule de grandeur double que l’on plie au milieu. Dans ce carton on coupe à la même hauteur deux ouvertures de formes différentes par lesquelles on laisse passer les rayons de la lumière de deux bougies posées derrière ; sur la muraille apparaît alors une figure de forme nouvelle ».

ombre-14--300x196  Lorsque la projection est faites avec plusieurs bougies que l ‘on déplaçe derrière la découpe d’un diable ou d’un monstre, on parle de « danse des sorciers ».

Pour plus d’informations cliquer ici

 

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Cartoscope Panoptic

Posté par Patrice Guerin le 15 novembre 2010

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Visionneuse de cartes postales composée d’une importante loupe frontale et d’un éclairage électrique.

L’étiquette indique : breveté France et étranger. Modèles déposés. 1 allées de Tourny, Bordeaux. Epoque début XXe siècle.

Voir : Visionneuse MONOCLE ou MAGNASCOPE avec plaques de projection MAZO

 

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