Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

Posté par Patrice Guerin le 31 août 2011

cinescopetdl.jpg Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie dans Projecteurs petit format cinescope09.vignette cinescope06.jpg cinescope03.jpg

La marque Cinescope (ou Cinescopie) est apparue dans les années 1920/30 et aurait été créée en 1924 par Robert GOLDSCHMIDT (voir PORTRAITS). Cette entreprise, située en Belgique, à Bruxelles et à Gand, fabriquait des projecteurs de vues fixes et de cinéma ainsi que des appareils photographiques utilisant le film 35mm.

cinescope05.jpg  Cinescope-10-117x150 dans Projecteurs petit format

Ces documents sont à l’en-tête d’une “Manufacture d’appareils de précision pour la projection” située rue de l’arbre à Gand (puis 260 avenue de la Libération). Elle est spécialisée dans des « Appareils pour projection fixe de corps opaques, diapositives, films, préparations microscopiques, etc. Postes cinématographiques, fournitures générales pour projection fixe et animée ». Le carton montre même une vue du Cinescope. On peut supposer que Bruxelles est une adresse commerciale alors que Gand correspond à la fabrication des appareils, mais aussi à des bureaux, salles d’exposition, magasins et imprimerie.

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Le projecteur de vues fixes est monté sur une longue tige métallique fixée à un étau. Il est équipé d’une ampoule 110 v  100 w à culot à vis (Philips  typ. 6067 E/99). Sur l’avant de l’objectif est inscrit “O.I.P. GAND MELIOR  - F 3.5 – F 7.5“

Il est muni de deux passe-films (fenêtre 18x24mm ou 24x24mm) pouvant être utilisés verticalement ou horizontalement.

cinescope08.jpg   cinescope07.jpg  Film : L’élevage du vexin normand par Désiré Lanneau conférencier

Chaque film “incombustible” édité par l’entreprise (Safety Gevaert Belgium) est référencé par un numéro et possède une quarantaine de vues. Il est équipé en son centre d’une bague métallique qui vient se fixer sur l’un des axes du passe-films. Ils étaient contenus dans des boîtes cylindriques en carton ou en métal. 

cinescopetimbre.jpg Une rareté philatélique de 1932, prêt d’un collectionneur français J-P.D. !

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Livres des fables de FLORIAN

Posté par Patrice Guerin le 26 août 2011

Jean Pierre Claris de FLORIAN (voir PORTRAITS)  est principalement connu en tant que fabuliste, mais il est aussi conteur et romancier.

singeenvelopr.jpg singeenvelopv.jpg Enveloppe historique 2e centenaire de FLORIAN – 1955

Cent douze fables ont été publiées de son vivant et douze de manière posthume. Ces fables sont unanimement considérées comme les meilleures après celles de Jean de LA FONTAINE (1621-1695).

N’ont été retenus dans cette présentation que les ouvrages sur lesquelles figurent des représentations du “Singe qui montre la lanterne magique”.

Voir : FLORIAN “le Singe qui montre la Lanterne Magique”

singelivre101.jpgLivre de 138 pages plus couverture souple, format 23×28 cm.

Henri LAURENS, éditeur Paris – Sans date

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Il contient 108 fables réparties en cinq chapitres et possède de très nombreuses illustrations noir et blanc et couleur dont ces magnifiques planches du Singe qui montre la lanterne magique. Préface de l’Académicien André THEURIET (1833-1907) et illustrations d’Auguste VIMAR (1851-1916).

singelivre201.jpgLivre de 32 pages plus couverture cartonnée, format 18,5×27 cm.

Imprimé par “La Technique du Livre” à Paris. 1947

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Il contient 15 fables, chacune illustrée d’un dessin couleur. Illustrations imprimées à partir d’aquarelles de René PERRETTE (né vers 1880, décédé après la 2e guerre Mondiale).

singelivre301.jpgLivre de 28 pages plus couverture/jaquette souple, format 20×25 cm.

Edité par Roger DACOSTA, à Paris « Aux dépens des laboratoires Bouillet”. 1938

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Il contient 14 fables, chacune illustrée de dessins en noir et blanc, plus deux planches couleurs. Les pages, constituées de feuillets pliés en deux, ne sont pas reliées. Illustrations de Jean-Jacques ROUSSAU*.

Livres des fables de FLORIAN dans Gravures et Chromos SingeLivre401-150x129  Livre de 64 pages plus couverture rigide, format 24,7×32 cm.

Imprimé par les éditions BERGER–LEVRAULT à Nancy (N° éditeur 54) – 4e trimestre 1946

SingeLivre402-150x122 dans Gravures et Chromos  SingeLivre403-150x85  Il contient 26 fables, chacune illustrée par deux illustrations en couleurs. Illustrations d’André HELLE. L’illustration qui chapote la fable du Singe qui montre la lanterne magique ne représente pas une vue traditionnelle de projection mais l’accueil des spectateurs.

Voir : Chromo lanterne magique André HELLE

singe-livre5-01-150x101Livre de 288 pages plus couverture rigide, format 15,5×24 cm.

Paris – Delloye, Desmé et Cie, éditeurs – 1839

singe-livre5-04-94x150  singe-livre5-05-94x150  singe-livre5-06-94x150  singe-livre5-07-94x150  Il contient 110 fables, un épilogue et deux poèmes plus une introduction sur Florian, avec plusieurs gravures en noir et blanc de Victor ADAM par fable.

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* ROUSSAU Jean Jacques (1886-1948) a commencé à dessiner à l’âge de 5 ans au « désespoir de ses parents qui voulaient en faire un industriel ». Il a fondé le Dernier bateau, un journal du front dont 13 numéros ont paru de septembre 1915 à octobre 1917. Il fut illustrateur humoristique et collabora à de nombreux magazines dont le Rire, le Matin, Rustica ainsi qu’à plusieurs almanachs dont l’Almanach François et l’Almanach du combattant (1924) d’où est tirée une partie de ces informations. On trouve aussi ses dessins dans de nombreuses publicités, livrets, fascicules et albums publicitaires.

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Société des Etablissements GAUMONT

Posté par Patrice Guerin le 24 août 2011

Léon GAUMONT (1864-1946) crée en juillet 1895 la société en commandite “L. GAUMONT et Cie”. Pour cela, il reprend le Comptoir Général de Photographie de Félix-Max RICHARD, société de matériel optique et photographique, dont il était le directeur.

VOIR : La lanterne RICHARD du Comptoir Général de Photographie Gaumont

Son champ d’action s’étend à toutes les applications de la science se rapportant à la photographie. Dès l’avènement du cinéma, l’entreprise est capable de fournir les appareils et films nécessaires. Il fabrique alors des appareils de projection et des caméras, dont une caméra réversible, et commercialise le Chronophotographe de Georges DEMENY.

gaumontsociete01.jpgEn 1903, il prend l’image de la marguerite comme logo, en hommage à sa mère qui se prénommait Marguerite.

Le développement de l’entreprise est tel qu’en 1906, celle-ci est transformée en société anonyme. Son siège social est situé au 57-59 rue saint-Roch à Paris (1er arrondissement, près de l’avenue de l’Opéra). Elle a des agences à Londres, Barcelone, Berlin, Milan, Cleveland et Moscou. La production de appareils et des films se concentre dans les studios Elgé (d’après les initiales du fondateur) aux Buttes Chaumont.

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Dotée d’un capital de départ de 2.500.000 fr., celui-ci sera progressivement augmenté jusqu’à 12.000.000 fr. en 1927.

Au départ, les ateliers de fabrication occupaient un local de 200 m2 situé rue des Alouettes à Paris. Une douzaine d’ouvriers y travaillaient avec l’aide d’un moteur à gaz de 10 chevaux. Progressivement, ils se sont transformés en une vaste usine de 25.000 m2 occupant plus de 1.500 ouvriers et disposant d’une force motrice et de moyens d’éclairage de 1.300 Kw (1927).

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De gauche à droite, vues de 1906, 1907 et 1927. Sur le premier cliché on voit parfaitement le vaste bâtiment de 45 mètres de long et 34 mètres de haut, recouvert de lourdes dalles de verre armé, destiné à abriter les studios de tournage.

« En 1914, la Cité Elgé a l’allure d’un arsenal. A côté des chaines d’assemblage de projecteurs, on trouve les laboratoires pour le développement des pellicules, les ateliers de mécanique, ceux des peintres décorateurs, des menuisiers et des couturières, les plateaux de tournage, les entrepôts des décors, etc… Parmi les 2100 employés de l’époque, beaucoup partiront à la guerre et près de 200 seront tués ou blessés au combat. L’entreprise Gaumont sort amoindrie du conflit. »

gaumontenvelopr.jpg gaumontenvelopv.jpg Prêt d’un collectionneur français J-P.D.

L’entreprise de renommée mondiale, construit non seulement des appareils pour la photo, le cinéma et la projection, mais aussi des T.S.F. et des haut-parleurs, des dispositifs d’éclairage et de démarrage pour les automobiles, des goniomètres et divers appareils pour la marine.

Voir : Les lanternes de projection GAUMONT

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À l’arrivée du cinéma parlant, au début des années 1930, Léon GAUMONT abandonne les rênes de sa société. Diverses fusions amènent à la création de la société “Gaumont Franco-Film Aubert” (GFFA) et à la vente ou la fermeture des usines, des filiales et agences étrangères. Mise en liquidation en 1934 l’entreprise est reprise en 1938 sous le nom de “Société nouvelle des établissements Gaumont”.

Voir Musée Gaumont

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Les lanternes de projection GAUMONT

Posté par Patrice Guerin le 24 août 2011

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Durant le premier quart du XXe siècle, les Etablissements GAUMONT ont remportés de nombreux prix dans des expositions internationales pour la qualité de leurs appareils.

Voir : Société des Etablissements GAUMONT

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Dans le catalogue général de 1927, un chapitre est consacré aux lanternes de projection et d’agrandissement. On peut y voir 4 modèles relativement semblables, fabriqués en “tôle forte noircie dite inoxydable”.

gaumontlanterne03.jpg gaumontlanterne04.jpg gaumontlanterne05.jpg

Elles sont équipées d’objectif à crémaillère DARLOT, de 190, 240 ou 270 mm. avec diaphragme à vannes.

gaumontlanterne06.jpg Nouvelle lanterne Léon GIMPEL (voir PORTRAITS) & Em. TOUCHET pour projection en relief.

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Ces lanternes peuvent être équipées de systèmes d’éclairage électriques à ampoule ou à arc.

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CONTINSOUZA et les appareils de projection

Posté par Patrice Guerin le 18 août 2011

actioncontinsouza.jpg La société des Etablissements Continsouza est créée en 1909.  

Durant la première Guerre Mondiale CONTINSOUZA (voir PORTRAITS) s’installe dans l’usine de La Marque à Tulle, son pays d’origine, pour y fabriquer des fusées, obus et autres matériels de guerre. Après la guerre, il s’établit au 403 de la rue des Pyrénées Paris XXe (photo ci-dessous). Dans ces établissements, il fabrique des appareils pour Pathé, mais aussi pour d’autres entreprises dont GUILBERT et DEMARIA-LAPIERRE. L’usine de La Marque, quant à elle  fabrique le fameux Pathé Baby.

pathecine02.jpg  voir : Charles PATHE et les lanternes de projection

En 1929, de grandes manœuvres financières bouleversent l’industrie cinématographique. A cette époque, les Etablissements CONTINSOUZA dépendent de la Banque Nationale de Crédit (B.N.C.), tout comme la société GAUMONT ainsi qu’AUBERT et FRANCO FILM qui ont déjà fusionnés. Le 12 juin 1930, le rapprochement de ces sociétés donne naissance à GAUMONT-FRANCO-FILM-AUBERT.

Pierre Victor CONTINSOUZA s’occupe alors de la société Mécanique Industrielle de Précision (M.I.P.) qu’il a créée en mars 1928.

Pour en savoir plus sur MIP cliquer ici

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