• Accueil
  • > Recherche : radiguet massiot

Résultats de votre recherche

Le livre : Projections MOLTENI 2, Vues et Conférences

Posté par Patrice Guerin le 11 avril 2021

0 livre 2 video

Cliquer sur ce lien pour voir la video presentation

Ce beau livre est consacré aux “Vues et Conférences” de la Maison MOLTENI puis RADIGUET & MASSIOT. On y trouve un panorama très complet des vues de projection fabriquées de la fin du XVIIIe siècle jusqu’au début du XXesiècle. Il couvre les sujets suivants.

1 Livre 2 Enseignement Premier Chapitre

Les Précurseurs dont l’abbé Moigno, L’Enseignement Public, Emile Raynaud, le théâtre Robin et la Royal Polytechnic Institution.

2 Livre 2 bandes  2 Livre 2 sliping slideDeuxième chapitre

Les Tableaux de Projection, bandes peintes sur verre, tableaux fixes et animés, tableaux instructifs, etc.

3 Livre 2 Traitement  Troisième chapitre

Les vues Photographiques, leur origine et les procédés pour faire des positifs de projection.

4 Livre 2 trichromieQuatrième chapitre

Les conférences avec Camille Flammarion, la Société de Géographie, la Société française de Photographie, le Photo Club de Paris, Gaston Tissandier, Ferdinand De Lesseps, etc.

5 Livre 2 Chromo  Cinquième chapitre

L’Etat des Lieux à la fin du XIXe siècle, communication de Trutat, les vues stéréoscopiques, chromolithographiques et microscopiques, etc.

6 Livre 2 Flammarion  L’Astronomie Populaire avec Camille Flammarion

VOIR : Collection de vues MOLTENI et Camille FLAMMARION

On découvre qu’Alfred Molteni a effectué de nombreuses projections expérimentales très réussies dans les domaines suivants : Projections Stéréoscopiques et Panoramiques, Projections Animées avec Marey et les Frères Lumière, Projections en couleurs et en relief, etc.

7 Livre 2 V°  7 Livre 2 couv  BdC Molteni T2

Pour commander CLIQUER ICI

 

 

Publié dans Livres et Catalogues | Pas de Commentaires »

La fontaine lumineuse ou fontaine de Colladon

Posté par Patrice Guerin le 31 octobre 2019

Une fontaine lumineuse consiste à projeter de la lumière à l’intérieur d’un jet d’eau afin qu’il devienne lumineux.

Image de prévisualisation YouTube

 « Les rayons lumineux traversent la lentille et le liquide et vont converger dans l’ouverture par laquelle s’échappe la veine ; une fois entrés dans la veine, ils rencontrent sa surface sous un angle assez petit pour éprouver une réflexion intérieure totale ; le même effet se produit à chaque nouveau point d’incidence, en sorte que le lumière circule dans ce jet transparent comme dans un canal, et suit toutes les inflexions… Si la veine se réduit en gouttes dans sa partie inférieure, c’est là seulement que le liquide s’éclaire et chaque point de rupture de la veine lance une vive lumière. »(1)

Colladon 01  Fontaine lumineuse réalisé d’après une description faite directement par M. COLLADON (VOIR Portraits) et une note présenté à l’Académie des Sciences. “La Nature” n°595 du 25 octobre 1884.

Plusieurs fabricants d’instruments scientifiques construisirent cet accessoire qui se place à l’avant d’une lanterne de projection. Parmi eux les plus célèbres en France aux XIXe siècle sont DUBOSCQ et MOLTENI. « M. MOLTENI a disposé pour ces expériences un modèle de fontaine de Colladon qui donne d’excellents résultats. »(2)

Colladon 02  Modèle RADIGUET & MASSIOT Projections MOLTENI.

Il suffit d’alimenter en eau un réservoir placé dans le champ lumineux de la lanterne, pour que le jet qui en sort à l’avant soit lumineux. « La forme de l’orifice d’écoulement a une grande importance sur la forme même de la veine liquide ; elle garde assez longtemps la section que lui a donnée l’orifice. Un orifice rond donne un jet cylindrique, un orifice en forme de croix donne une forme à quatre arrêtes et le jet se tord sur lui-même. »(2)

Colladon 03  Colladon 04 Autre modèle MOLTENI s’adaptant parfaitement à la place de l’objectif.

Les fontaines lumineuses ont notamment été rendues célèbres à la suite des travaux scientifiques de John TYNDALL (1820-1893) au XIXe siècle lorsqu’il montra que la réflexion totale interne de la lumière dans un jet d’eau permettait un guidage de la lumière à l’intérieur de ce jet d’eau. Ce même principe constitue désormais la base des fibres optiques utilisées aujourd’hui.

Colladon 05

En 1877, on trouve dans un livre américain “The Art of Projection” par le Prof. A. E. Dolbear, une très intéressante description des fontaines lumineuses, avec cette superbe gravure.

Colladon-06  De gauche à droite : un homme règle le débit de l’eau qui alimente une fontaine placé au centre d’un récipient destiné à récupérer l’eau. A l’arrière une grosse lanterne équipée d’un chalumeau oxhydrique éclaire le dessous transparent du jet d’eau par l’intermédiaire d’un miroir à 45°. A droite deux gros sacs contenant de l’oxygène et de l’hydrogène alimentent la chalumeau, ils sont mis sous pression par plusieurs poids en fonte.

  • (1) Revue “La Nature” article “La fontaine Colladon” page 325/325, par D. Colladon. N°595 du 25 octobre 1884.
  • (2) “Traité Général des Projections” par Eugène TRUTAT, Paris Charles Mendel éditeur, 1897 page 172.

Publié dans Accessoires et divers, Projections scientifiques | Pas de Commentaires »

La pièce d’ombres “Lourdes” de l’abbé Evrard

Posté par Patrice Guerin le 28 juillet 2018

A Lourdes 01  Défilé des Pèlerins devant le Sanctuaire

Au début du XXe siècle, les pièces d’ombres sont très répandues dans les familles et certaines institutions ou salles de spectacle. Voir : Spectacle d’ombres artistiques ou le théâtre chez soi

Cela consiste à projeter des vues “décors” sur lesquelles défilent horizontalement des silhouettes noires (ombres). On trouve ces pièces dans les catalogues des Maisons MAZO, La BONNE PRESSE et RADIGUET & MASSIOT.

Voir : Pièce d’ombres “Tournai” - Pièce d’ombres “La Marche à l’Etoile” - Le spectacle des Ombres à l’Ecole Polytechnique - Les POILUS ombres et poème par Henriot

 

A Lourdes 02  Catalogue Bonne Presse de 1911, page 229

Cette grande pièce d’ombres sur “Lourdes”, composée de 10 tableaux, est éditée par la Maison de la BONNE PRESSE vers 1910. La projection des dessins de H. BOUREAU est accompagnée d’une musique de J. FRAGEROLLE fils et d’un poème de PAUL PATRICK. Cet exemplaire, contenu dans un coffret en bois de 52x12x10cm , a appartenu à l’abbé Pierre Fournier Evrard (1876-1956), curé de Notre-Dame-au-Cierge à Epinal.

A Lourdes 03Coffret spécial pour pièce d’ombre contenant tous les éléments de “Lourdes”

Le coffret contient 14 tableaux 8½ x 10 cm, coloriés à la main par les services de la Bonne Presse et 6 bandes défilés avec silhouettes en noir. On trouve en plus 1 verre teinteur et 1 partition avec accompagnement de piano.

Autre sujet : La tentation de Saint-Antoine le Grand

Lourdes 1 Lourdes 3Lourdes 4Lourdes 5Lourdes 2

Résumé publié dans le catalogue BONNE PRESSE de 1911 : « En quelques tableaux très sobres, l’histoire de Lourdes se déroule devant le spectateur “toujours avide de surnaturel”. Bernadette va ramasser du bois mort avec ses compagnes, lorsqu’elle voit une forme blanche dans la grotte de Massabielle ; rien de plus saisissant que ces différentes apparitions… 

Lourdes 6 Lourdes 7 Lourdes 8 Lourdes 9

… Les premiers miracles y sont représentés : l’enfant aveugle, le paralytique et le célèbre miracle du cierge. L’arrivée des foules au sanctuaire béni prend fin avec une vue de la basilique illuminée, le soir, au dessus de laquelle apparait finalement la Vierge Immaculée. »

Lourdes 10 Lourdes 11 Lourdes 13 Lourdes 14Lourdes 12

Liste des tableaux et des défilés (ci-dessous) : Bernadette et ses compagnes ; Première apparition ; La Grotte et le Gave ; Les paysans ; Seconde apparition ; L’enfant aveugle ; L’Immaculée Conception ; Le miracle du cierge ; Arrivée de la foule ; Premier sanctuaire ; Premiers pèlerins ; Les pèlerinages ; Procession du Saint Sacrement ; Apothéose.

Défilé 21 Défilé 22 Défilé 23 Défilé 24  Défilé 25 Défilé 26b

A la même époque il existait des spectacles plus simples, sans défilé d’ombres, que la Maison MAZO nommait “Chansons Lumineuses”. Il s’agissait d’une série de plaques sur verre, généralement coloriées à la main, accompagnée d’une partition musicale (piano et/ou chant). Les sujets étaient très variés : légendes et contes populaires, thèmes religieux ou patriotiques, chansons traditionnelles illustrées, scènes humoristiques.

Voir : La Pastorale de Noël

 

 

Publié dans Images projetees, Projections pour Spectacles | Pas de Commentaires »

L’enseignement par les yeux

Posté par Patrice Guerin le 18 mai 2018

Colbert 01  MOLTENI était tellement populaire avec sa barbiche blanche qu’il a pu inspirer ce chromo.

« On doit… »à notre président d’honneur, monsieur MOLTENI (voir PORTRAITS« …non seulement la vulgarisation des projections*, mais encore la création de cette collection de vues qui fut le début et, en quelque sorte, l’armature de ce qu’on appelle aujourd’hui “L’Enseignement par les Yeux”. Aussi, a-t-on pu dire que MOLTENI fut le créateur de la Projection Lumineuse en France, et l’on comprendra la valeur de son œuvre en parcourant le catalogue des 60 000 diapositives dues à son zèle infatigable. » Source : Bulletin technique mensuel de la Chambre Syndicale des Fabricants et Négociants de la Photographie, décembre 1907.

* VOIR : Les lanternes de projection MOLTENI - Les projections à l’école - Enseignement par les projections lumineuses MOLTENI et MEUNIER

Colbert 02  Catalogue N°105 “Classement méthodique des diapositives pour Projections Lumineuses”, 52 pages, vers 1905/10.

« Le grand nombre et la variété des sujets qui composent nos collections et qui s’augmentent encore chaque jour nous avaient amenés à établir il y a trois ans** un classement méthodique qui permette à chacun de trouver facilement les documents qui l’intéressent plus particulièrement. » Source : Catalogue N°38, Projections Molteni éditions de diapositives pour conférences scientifiques et mondaines, 5eédition.

Voir : page CATALOGUES - Plaques photographiques pour la projection - La collection de diapositives MOLTENI

** Malheureusement les catalogues Molteni puis Radiguet et Massiot n’étant pas datés, il est difficile de les situer dans le temps. Ce “Classement Méthodique” a probablement été édité vers 1905/10.

Colbert 03  Tableau récapitulatif du classement méthodique.

Dans ce même catalogue N°38, on peut lire « Toutefois, nos collections étant aussi composées de nombreuses vues de voyages et d’explorations, il nous a été impossible d’en faire un dépouillement complet qui nous eût permis de reporter chacune d’elles aux chapitres précités.

Colbert 04  “La Tour de Londres” vue provenant du fonds Colbert.

En effet, un voyage ou une exploration peut avoir été entrepris dans les buts les plus divers ; certains touristes constitueront uniquement leurs collections par des vues des monuments les plus remarquables et, dans ce cas, ces vues devront paraître dans le chapitre Beaux Arts, section Architecture. 

Colbert 05  “Voiture à bœufs dans la pampas” vue provenant du fonds Colbert.

Les voyages de certains autres auront pour objectif l’étude des productions du pays traversé, mais ces productions seront de diverses natures, certaines seront relatives aux animaux et devront par conséquent rentrer dans la classe Biologie, au chapitre Zoologie ; certaines autres seront relatives au sol même, elles devront alors entrer dans la classe Astronomie, au chapitre Géologie … 

Colbert 06  “Kairouan souks aux provisions” vue provenant du fonds Colbert.

Ces quelques exemples suffiront pour montrer que notre tâche eût été trop lourde et, de plus, nous eussions craint, pour certaines collections, de dénaturer l’ordre même dans lequel elles nous furent confiées par leurs auteurs. 

Voir : MOLTENI et les photographiques de la Société de Géographie

Colbert 07 Catalogue N°104 “Vues de voyages et explorations en Projections Lumineuses” 84 pages.

C’est pourquoi nous avons classé nos vues et explorations, quelles qu’elles soient, tout à fait en dehors des 6 grandes classes. Ces vues font l’objet du Catalogue N°104 “Vues de voyages et Explorations”, classé dans l’ordre suivant : première partie “Vues de France par départements classés suivant l’ordre alphabétique Colonies françaises“ et deuxième partie “Vues d’Europe par nations classées suivant l’ordre alphabétique Afrique, Asie, Amérique, Océanie”. »

Colbert 08  Une petite partie des boîtes contenant les vues du fonds Colbert.

En mai 2013 un ensemble de près de 2 000 photographies positives sur plaques de verre, contenues dans une soixantaine de boîtes, a été découverte. Ces vues étaient conservées dans les locaux de l’ancienne École primaire supérieure Colbert. Constitué à partir de vues reproduites en série et vendues en grande partie entre les années 1880 et 1910 par les célèbres maisons d’édition Molteni, Radiguet & Massiot et Mazo, ce fonds forme un ensemble de première importance, par la quantité des images éducatives qui le composent comme par les thématiques et sujets représentés.

Pour en savoir plus CLIQUER ICI

Colbert 09  Photographies du fonds Colbert CLIQUER ICI

Ces vues couvrent l’espace national, l’Europe et certains de ses prolongements dans le reste du monde. Il donne à voir une représentation française du monde de la Belle Époque et constitue un fonds inédit d’une rare richesse. Le LabEx EHNE a numérisé l’intégralité du fonds pour pouvoir le proposer en libre accès.

Pour voir ces vues CLIQUER ICI 

Colbert 10  8 juin 2018, journée d’étude à la mairie du Xe Paris.

À l’occasion des 150 ans du lycée Colbert, le LabEx EHNE, le programme SPEscies et la mairie du 10arrondissement de Paris s’associent pour proposer une journée d’étude, le 8 juin 2018, consacrée au rôle et à l’intérêt rétrospectif des projections lumineuses et des plaques photographiques destinées à l’instruction.

Pour en savoir plus CLIQUER ICI

Colbert 11  Une projection contemporaine de plaques anciennes.

A propos de “L’enseignement par les yeux”, voir ce site (en anglais) initié par l’Université d’Utrecht : “A Million Pictures” Magic Lantern Slide Heritage as Artefacts in the Common European History of Learning : CLIQUER ICI

VOIR : Collection de vues MOLTENI et Camille FLAMMARION

 

 

 

Publié dans Images projetees, Livres et Catalogues | Pas de Commentaires »

CATALOGUES

Posté par Patrice Guerin le 16 décembre 2017

Cette page présente un certain nombre de catalogues en ligne concernant les Projections Lumineuses, issus de nos collections ou d’autres bibliothèques. Ils ont été numérisés et mis en ligne par un organisme indépendant et sans but lucratif accessible dans le monde entier grâce au Web.

Merci de ne pas abuser des copies et téléchargements et d’aider cet organisme dans la mesure de vos possibilités. CLIQUER ICI

 

Livre A. MOLTENI

Livre Molteni 2 ed  “Instructions Pratiques sur l’emploi des Appareils de Projection” par A. MOLTENI. 2e édition, 212 pages, dépôt légal 1881. CLIQUER ICI

 

Catalogues MOLTENI et RADIGUET & MASSIOT

Catalogue M01  Projections MOLTENI – Catalogue N°32, vers 1875, 57 pages “Vues sur verre pour projection, Europe, Asie, Afrique et divers”. CLIQUER ICI

Catalogue M02  Projections MOLTENI – Catalogue N°38, 5e édition, 1er fascicule Astronomie, 40 pages “Catalogue Général des vues Scientifiques et Littéraires”. CLIQUER ICI

Catalogue M03  Projections MOLTENI – Catalogue N°38, 5e édition, 2e fascicule Physique et Chimie, 54 pages “Catalogue Général des vues Scientifiques et Littéraires”. CLIQUER ICI

Catalogue M04  MOLTENI – Catalogue N°39, 1880, 21 pages “Tarif spécial des Lanternes Magiques, Fantasmagories, Polyoramas, Tableaux et Accessoires – Articles de commerce”. CLIQUER ICI

Catalogue M05  Projections MOLTENI – Catalogue N°55, 41 pages “Diapositives de la Maison York & Son”. CLIQUER ICI

Catalogue M06  Projections MOLTENI – Catalogue N°68, 3e édition, 45 pages “Conférences et Cours d’Adultes”. CLIQUER ICI

Catalogue M07  Projections MOLTENI – Catalogue N°104, 3e édition, 133 pages “Vues de Voyages et Explorations”. CLIQUER ICI

Catalogue M08  Projections MOLTENI – Catalogue N°104 bis, 3e édition, 89 pages “Vues de Voyages et Explorations”. CLIQUER ICI

Catalogue M09  Projections MOLTENI – Catalogue N°105, 1re édition, 57 pages “Classement méthodique des collections”. CLIQUER ICI

Catalogue M10  RADIGUET & MASSIOT – Catalogue N°89, IVe partie 2e édition, 53 pages “Cinématographie”. CLIQUER ICI

 

Autres catalogues

Catalogue S01  E. MAZO – Catalogue N°11, 1898, 37 pages “Appareils et Vues de Projection”. CLIQUER ICI

Catalogue S02  E. MAZO – Catalogue général N°50, 1812/13, 583 pages “Appareils, Accessoires et Vues pour la Projection”. CLIQUER ICI

Catalogue S03  G. GILMER – Catalogue N°26, vers 1920, 125 pages “Appareils de Projections Lumineuses et accessoires”. CLIQUER ICI

Catalogue S04  DEYROLLE – Catalogue de Micrographie, juillet 1900, 53 pages. CLIQUER ICI

Catalogue S05  DEYROLLE – Catalogue des diapositives pour projections, juillet 1912, 151 pages. CLIQUER ICI

Catalogue S06  DEYROLLE – Liste complémentaire des Photographies sur Verre, juillet 1921, 49 pages. CLIQUER ICI

Catalogue S07  DEYROLLE – Minéralogie, Géologie, Paléontologie, Préhistoire, Prospection, etc. mars 1929, 68 pages. CLIQUER ICI

 

Catalogue Z01  De nombreux autres catalogues français et étrangers sont en ligne sur le site “Media History Digital Library”. CLIQUER ICI

 

Publié dans | Pas de Commentaires »

Le livre : Projections MOLTENI, les appareils et accessoires

Posté par Patrice Guerin le 23 octobre 2017

Molteni livre 01Livre : Projections MOLTENI 1 Appareils et Accessoires – Décembre 2017

Ce beau livre, publié en décembre 2017, présente tous les appareils en rapport avec les Projections Lumineuses, fabriqués et commercialisés par la Maison MOLTENI puis par ses repreneurs RADIGUET & MASSIOT, depuis la création de l’entreprise familiale en 1782 jusqu’aux années 1930.  « I received your book earlier this week… What a beautiful book! Sjur Norvège. »

Voir : Histoire de la maison MOLTENI

Molteni livre 10Catalogue général MOLTENI de 1859 et lanterne magique

Cette “Maison” d’appareils scientifiques est relativement méconnue, et pourtant, c’est la première et la plus importante en France dans le domaine de l’optique et des Projections Lumineuses. « Le plus ancien constructeur de lanterne est M. Molteni… Il apporta successivement de nombreux perfectionnements à ses appareils. » “Traité Général des Projections” tome 1er par Eugène TRUTAT, Editions Charles Mendel 1897.

Molteni livre 03  Molteni livre 04Brevet MOLTENI de 1873 et lanterne correspondant à ce brevet

Les classifications et appellations d’origine ont été respectées dans la mesure du possible et sous réserve d’avoir accès  au maximum de catalogues anciens pour effectuer des recoupements. Celles-ci sont à l’origine des trois grands chapitres du livre.

Molteni livre 05  Pages 16 et 17 du livre MOLTENI

Le premier chapitre concerne les “Articles du Commerce” vendus par la Maison MOLTENI, principalement dans les premiers temps. Il s’agit d’appareils fabriqués par d’autres, souvent même en Angleterre que la Maison commercialise.

Molteni livre 06  Pages 74 et 75 du livre, représentant les principales familles d’appareils MOLTENI

Le deuxième chapitre concerne les appareils fabriqués par la Maison MOLTENI qui sont particuliers à cette entreprise et possèdent quelques caractéristiques communes : lanternes solides en forte tôle peinte en noir avec filets dorés, cheminée circulaire, optique de grande qualité entièrement en cuivre, etc.

Voir : Les lanternes de projection MOLTENI

Molteni livre 07  Pages 158 et 159 du livre, représentant les principales familles d’appareils RADIGUET & MASSIOT

Le troisième chapitre concerne les appareils construits par les successeurs RADIGUET & MASSIOT à partir de 1900, on y voit à la fois une certain nombre de lanternes reprenant les caractéristiques des appareils conçus MOLTENI, hormis la cheminée qui devient rectangulaire et l’apparition de la tôle de Russie lustrée, et aussi des appareils complètement nouveaux répondants à d’autres besoins et à une clientèle plus variée.

Voir : Lanterne “Caméléon” de MASSIOT

Molteni livre 08 Appareil de projection “Universel” RADIGUET & MASSIOT, type Lycées 1930

On ne trouve dans cet ouvrage que des lanternes de projection, c’est à dire des appareils possédant trois éléments essentiels : une boîte à lumière contenant l’éclairage, un système optique fixe ou mobile et, entre les deux, un passage ou un support destiné à positionner des vues transparentes ou opaques, ainsi que des objets utilisés pour les démonstrations scientifiques ou pour l‘enseignement.

Voir : Un banc d’optique ancien fabriqué par la Maison MASSIOT

Par contre les éclairages, qu’Alfred MOLTENI utilisait et maitrisait parfaitement, ne sont pas abordés ici, car le sujet est trop vaste et mérite un ouvrage à lui seul. Il en est de même pour les vues de projection qui étaient l’autre grande spécialité de la Maison MOLTENI à la fin du XIXe siècle.

fichier pdf BdC Molteni 3 à télécharger

 

 

Publié dans Lanternes projection, Projections et Enseignement, Projections scientifiques | Pas de Commentaires »

L’éclairage électrique pour lanternes familiales

Posté par Patrice Guerin le 7 décembre 2015

Electricite 01

Le  catalogue RADIGUET & MASSIOT consacré aux “Eclairages usités en projection”, édité au début du XXe siècle, présente plusieurs systèmes d’éclairage pour une « utilisation dans les appartements possédant des canalisations inférieures à 5 ampères ».

Voir : RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

Il existe trois systèmes d’éclairage pouvant être proposés à toute personne possédant le courant électrique.

Electricite 02Ampoule à filament carbone pour la projection

1° – L’éclairage par lampe à incandescence, aussi appelé incandescence dans le vide (ampoule électrique) modèle ordinaire de 16 bougies ou lampes dites “Focus” de 50 à 100 bougies. Cet éclairage permet d’obtenir une image de 1,50 mètre au maximum, « c’est une sorte de lanterne magique pour amuser les enfants ».

Voir : Invention de l’ampoule électrique

Electricite 03Lampe borne NERNST pour le projection

2° – L’éclairage par lampe à incandescence à l’air libre de marque “Nernst”, dont le principe consiste à chauffer jusqu’à l’incandescence une matière très résistante dans laquelle passe le courant électrique. Cet éclairage dégage l’utilisateur de tout soucis de réglage et donne une image bien éclairée de 2 mètres environ.

Voir : Ampoules à incandescence NERNST

Electricite 04Petit arc électrique pour la projection

3° – L’éclairage par arc électrique à faible débit pouvant être directement branché sur un circuit domestique ordinaire. Cet éclairage offre « aux personnes ne craignant pas un réglage un peut délicat » une image “éclatante” proportionnellement comparable à celles obtenues dans les salles de conférences. Il existe aussi des arcs à haut débit, jusqu’à 50 ampères, utilisés par les professionnels et nécessitant une installation électrique particulière.

Voir : Régulateur à arc électrique FOUCAULT DUBOSCQ

« Nous n’avons pas crû devoir créer un type spécial pour arc à faible débit exclusivement. Indépendamment de la fragilité, il n’y aurait eu qu’un avantage très minime en prix par rapport à nos modèles qui peuvent supporter une intensité de 10 ampères. Il faut donc que l’utilisateur dispose d’une canalisation convenable pour ce débit. Jusqu’à ce jour le courant alternatif ne permettait pas le fonctionnement d’un arc de faible intensité. Dans ce cas, l’arc a une tendance incessante à “tourner” autour des charbons, même en substituant au rhéostat ordinaire une bobine de self-induction. »

Electricite 05

Pour contourner ce problème, RADIGUET & MASSIOT met au point un dispositif nouveau permettant de “fixer” l’arc électrique du côté de la projection. « Pour bien maintenir celui-ci dans une direction fixe, vers le système optique, il suffit de placer contre les deux extrémités actives des charbons une gaine demi-circulaire en chaux très réfractaire. Celle-ci constitue une véritable paroi s’opposant au mouvement de l’arc. Elle devient incandescente et forme même un très utile réflecteur. » Cette gaine en chaux est insérée dans un support métallique terminé par une tige permettant de la fixer au support de projection.

 

Publié dans Sources lumineuses | Pas de Commentaires »

Projections Lumineuses à la Préfecture de Police

Posté par Patrice Guerin le 22 novembre 2015

Photomicrographies

Le 22 mai 1881 est inauguré officiellement le laboratoire municipal de la Préfecture de Police, créé quelques mois auparavant dans le but d’étudier la falsification des produits alimentaires. Celui-ci occupe tout le rez-de-chaussée de la police municipale, ainsi que les sous-sols.

Prefecture 01

Après une rapide visite des diverses parties du laboratoire, monsieur WURTZ, doyen de la Faculté de médecine, prend la parole pour louer chaudement l’installation du laboratoire et exprimer le vœu que cet heureux essai devienne le point de départ de toute une organisation scientifique et utilitaire.

Prefecture 02

L’obscurité faite dans la salle, monsieur Jules GIRARD (1839-1921), secrétaire adjoint de la Société de Géographie, fait passer, sous les yeux de l’assistance, une série de projections d’animalcules microscopiques absolument saisissantes. Trichines, vers du fromage, végétations des biberons, cristaux du sang dans ses divers états, tout y a passé suscitant le plus vif intérêt.

Source : “L’Illustration” N°1999 du samedi 18 juin 1881.

Prefecture 03  “Photomicrographie” en cent tableaux pour projection, par Jules GIRARD. 1872

Presque dix ans plus tôt, l’abbé MOIGNO (voir PORTRAITS) publiait dans la collection “Actualités Scientifiques” un petit volume consacré à la “Photomicrographie” fait par monsieur Jules GIRARD. Ce document servait de texte à l’un des cours qu’il dispensait à la Salle du Progrès. En 1877, Jules GIRARD publie “Les plantes étudiées au microscope” sous la direction d’Edouard CHARTON (deuxième édition).

Empreintes digitales

Prefecture 04

En 1902 Alphonse BERTILLON (1853-1914) est le premier en France à identifier un criminel grâce aux empreintes digitales. Durant longtemps, cet examen se fit à la loupe  en comparant les empreintes conservées sur des fiches à celles du suspect. « La loupe est peu indiquée pour cet usage, car il faut un instrument ayant un vaste champ pour embrasser l’ensemble du dessin et un assez fort grossissement pour en découvrir les détails. »

En 1922 la Maison MASSIOT dépose un brevet pour un appareil dénommé “Epidactyloscope”, conçu selon les indications de monsieur BAYLE, directeur du service de l’Identité Judiciaire de la Seine. Cet appareil facilite l’examen des empreintes digitales en projetant celle-ci avec un agrandissement de 10 fois.

Voir : RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

Prefecture 07  Epidactyloscope Massiot – Catalogue Barbier & Thierry 1925 Document G.V.

L’appareil se compose essentiellement d’un projecteur spécial et de forme appropriée, éclairant puissamment une fenêtre en face de laquelle se déplace un chariot porte-fiche dans lequel on place le document à étudier. Un objectif, muni d’un miroir redresseur, permet une projection agrandie de l’empreinte sur le plan horizontal qui sert de support à l’appareil. La source lumineuse est constituée par une lampe à incandescence à filament ponctuel fonctionnant sur 110  volts « l’appareil est vivement éclairé par une lampe à réflecteur de 1000 bougies environ… ce qui permet l’examen des empreintes sans qu’il soit nécessaire d’être plongé dans l’obscurité ».

Prefecture 08  Prefecture 09  Source : service de la Mémoire et des Affaires Culturelles Préfecture de police de Paris

Pour identifier l’empreinte digitale laissée par le suspect, on place sa photographie sur une deuxième platine, située en regard du premier chariot sur lequel se situe la fiche signalétique destinée à être comparée à l’empreinte relevée. « L’opérateur, en comparant les empreintes tout à loisir, peut les identifier beaucoup plus vite et avec moins de fatigue qu’à la loupe. »

Prefecture 05  Prefecture 06

Il existe deux types d’appareils qui se différencient par la forme de leur chariot. Ils permettent soit la projection des fiches dactyloscopiques françaises, soit la projection des fiches du format anglais par un système de rouleau analogue à celui des machines à écrire. En 1925 l’appareil de type français avec objectif et lampe valait 1320 frs, tandis que l’appareil de type anglais valait 2600 frs. « Spécialement construit pour l’étude des empreintes digitales, l’épidactyloscope ne tardera sans doute pas à trouver d’autres applications scientifiques et industrielles, car il permet d’observer, considérablement agrandi, n’importe quel dessin ou objet ».

Source : “La Nature”  N°2536 du 11 novembre 1922.

 

Publié dans Accessoires et divers, Projections scientifiques | Pas de Commentaires »

Lanternes cylindriques horizontales des années 30

Posté par Patrice Guerin le 2 mai 2015

Au début du XXe siècle, deux éléments vont favoriser l’évolution des grosses lanternes de projection équipées de cheminées, vers des modèles plus compacts et plus simples d’utilisation : le développement de l’électricité et la réduction de la taille des vues de projection due à une meilleure qualité des émulsions.

Voir : Les débuts du Filmstrip ou Films en bande 35mm

Cylindrique 01 Lanterne de projection sans référence (à identifier)

Cette évolution se fera sur deux décennies, entre le début des années 20 et la fin des années 30. Elle provoquera la disparition de certains fabricants qui n’ont pas su évoluer assez rapidement, comme MAZO et la MAISON DE LA BONNE PRESSE qui dominaient le marché de la lanterne de projection en France, et verra apparaître de nouvelles marques.

Voir : Le premier projecteur 24×36 LEITZ - La PHOTOSCOPIE et les différents PHOTOSCOPES - Les projecteurs KODAK : RETINA et KODASLIDE model A

Cylindrique 04 Lanterne de projection SILF avec objectif SOM Berthiot Paris – Cinor Projection F=100mm

Dans la première décennie du XXe siècle, un nouveau projecteur apparaît, de petites dimensions, cylindrique, horizontal, sans cheminée. Il est parfaitement adapté à l’ampoule électrique de faible puissance et aux vues de petites dimensions.

Voir : Projecteur de petit format RADIGUET et MASSIOT - Les projecteurs L. KORSTEN - Les projecteurs UNIOGRAPHE et UNIONSCOPE des établissements UNION

Cylindrique 02 Lanterne de projection E. ZIMMERMANN Leipzig Berlin, modèle “TORPEDO” (“TORPILLE” en français) qui est tout à fait la forme de ce projecteur

Cylindrique 03 Lanterne de projection DL : DEMARIA-LAPIERRE avec couvercle en tôle

Entre les deux guerres de nombreux fabricants, principalement allemand et français, vont proposer ce genre de projecteurs. Beaucoup restent adaptés au traditionnel passe-vues en bois pour vues sur verre. Ils sont généralement montés sur un socle en bois.

Cylindrique 05 Lanterne de projection sans référence (à identifier)

Cylindrique 06 Voir : Lanterne de projection TIRANTY Gnome

L’éclairage provient d’une simple ampoule à vis ou a baïonnette (110v ou 220v) fixée au fond du cylindre arrière. Une tige sortant à l’extérieur, permet de l’avancer ou de la reculer pour ajuster sa position par rapport au foyer lumineux.

Cylindrique 07 Lanterne de projection ED. LIESEGANG Dusseldorf

Cylindrique 09 Agrandisseur de projection ERNEMANN WERKE A.-G. Dresden – Matador

Cylindrique 08 Agrandisseur de projection Comptoir de Photographie et de Projection RIVAT & ZABOROWSKI Genêve – Objectif EmilBusch A.-G. Rathenow F=250mm

La boîte de vues au format 8,5x10cm permet de se rendre compte de la dimension des appareils.

 

Publié dans Lanternes projection | Pas de Commentaires »

Un banc d’optique ancien fabriqué par la Maison MASSIOT

Posté par Patrice Guerin le 13 août 2014

Banc 19  Banc 02  GALILEE et NEWTON

Les premiers instruments optiques apparaissent aux XVIIe siècle pour étudier l’astronomie. En 1609, GALILEE (1564-1642) utilise une lunette grossissante pour observer les astres et en 1671 Isaac NEWTON (1643-1727) se sert d’un télescope particulier composé de deux miroirs. Cependant l’étude de l’optique a commencé dès l’Antiquité. Les notions de rayons lumineux ainsi que les lois de la réflexion sont déjà connues d’EUCLIDE et de PTOLEMEE. Mais il faut attendre plusieurs siècles et le mathématicien et physicien arabe ALHAZEN (965-1039) pour que les lois de la réfraction soient énoncées.

Voir : La lanterne magique dans les cabinets de physique

Banc 03  Planche de physique provenant de l’encyclopédie F. A. Brockhaus à Leipzig – Début XIXe

Au XIXe siècle, plusieurs opticiens fabriquent des appareils d’optique destinés à observer l’infiniment grand (télescope) ou l’infiniment petit (microscope). A partir de 1850, la Maison DUBOSCQ développe des appareils et accessoires destinés à composer des ensembles optiques pour étudier les principaux phénomènes d’optique.

Voir : Introduction aux projections scientifiques

Banc 04  Eléments optiques DUBOSCQ

« Tous mes efforts, depuis quelques années, ont eu pour but la construction d’instruments que je pourrais appeler populaires, car ils sont destinés à produire les expériences sur une grande échelle et devant un nombreux auditoire. Toute cette partie de l’optique expérimentale était à créer, car, depuis l’abbé NOLLET, SIGAUD DE LA FOND et CHARLES, les physiciens avaient abandonné la voie des expériences amusantes, comme étant contraire à la dignité de la science et au but que l’on se propose en l’expliquant aux élèves. » Avant-propos de Jules DUBOSCQ, dans son catalogue  “Appareils d’optique” publié en 1870.

Voir : La maison d’instruments d’Optique et de Précision SOLEIL – DUBOSCQ – PELLIN

Banc 05  Banc 06

Un banc d’optique est un instrument scientifique principalement composé d’une source lumineuse et d’un rail suffisamment long pour y placer divers accessoires d’optique. Ceux-ci doivent être parfaitement alignés et peuvent être déplacés ou pivotés afin d’observer et de vérifier de nombreuses expériences. Ces accessoires peuvent être complétés par d’autres éléments plus mobiles placés sur des supports indépendants.

Banc 07  Banc optique construit dans les années 1930 par la Maison MASSIOT, successeur de RADIGUET & MASSIOT et de MOLTENI

Voir : RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

Banc 08   Banc 09 Lanterne MASSIOT – Années 1930

La lanterne de projection est montée sur une colonne à hauteur variable, fixée sur un socle en bois adapté pour recevoir le rail du banc d’optique. Elle possède un condensateur amovible de 110mm et peut recevoir divers éclairages tels qu’un arc électrique de 15 à 20 ampères ou une ampoule à incandescence de 20 volts, 20 ampères. Pour évacuer la chaleur, la lanterne est surmontée d’une cheminée rectangulaire caractéristique des modèles RADIGUET & MASSIOT. On la trouve aussi avec une cheminée ronde typique des modèles MOLTENI. A l’avant, cette lanterne peut être équipée d’un système optique de projection avec emplacement pour passe-vues et objectif à crémaillère.

Banc 10

Le rail métallique, en forme de U d’une longueur de 150cm, est supporté par quatre pieds à vis réglables. Il est équipé sur le côté d’une règle graduée permettant de positionner parfaitement les divers accessoires d’optique nécessaires aux expériences à effectuer. Celui-ci est équipé de cinq accessoires signés “LEMARDELEY PARIS”, montés sur patins et colonnes standards. Pour la présentation, l’ensemble est installé sur le rail, mais pour les expériences, seule une combinaison de deux ou trois accessoires suffit.

Banc 11  Diaphragme à fente, réglable par vis micrométrique, et diaphragme à trous de divers diamètres dans un disque tournant.

Banc 12  Lentille plan concave de 68mm montée sur disque pivotant.

Banc 13  Miroir convexe et miroir plan, tous deux de 92mm, montés sur disques pivotants.

Banc 14  Banc d’optique LEMOINE

« Cet appareil, très complet, bien que d’un prix raisonnable, est constitué de très nombreux éléments tous interchangeables. Pour les budgets qui ne permettraient pas une acquisition totale en une seule commande, il est possible de procéder par étapes. C’est pour cela que nous avons constitué plusieurs combinaisons complémentaires. » Les organes essentiels permettant la réalisation d’expériences d’optique géométrique sont : un rail muni d’une règle graduée ; de six patins ; de deux porte lentilles avec huit lentilles de différents foyers ; d’un porte miroir avec trois miroirs (plan, concave, convexe) ; de deux diaphragmes, l’un à fente, l’autre à trous ; de trois tiges, d’un porte lampe à douille et de quatre vues (flèche, réticule, quadrillage, divisions). A ces éléments de base il est possible d’ajouter des accessoires pour la photométrie et l’autocollimation, des accessoires pour la polarisation et l’analyse spectrale, des accessoires pour l’interférence et la diffraction, ainsi qu’un dispositif d’éclairage plus puissant avec lanterne sur colonne et source lumineuse à arc ou à incandescence.

Banc 15  Banc 16  Banc 17

Souvent utilisés dans l’enseignement, il est nécessaire de pouvoir disposer d’une variété de supports permettant le montage de diaphragmes, lentilles, miroirs, prismes, etc.  « Afin de réduire les dépenses, la maison MASSIOT s’est efforcée d’en limiter le nombre en unifiant le diamètre des tiges (10mm et 18mm) qui viennent se fixer soit sur un trépied soit sur un patin de banc. »

Voir : Les prismes et l’étude de la lumière

Banc 18 Petit banc RADIGUET & MASSIOT – 1907

En complément de ces bancs d’optique, assez encombrants et onéreux, plusieurs fabricants de lanternes de projection développent, dès la fin du XIXe siècle, des lanternes à l’avant desquelles il est possible de placer divers accessoires permettant d’effectuer certaines expériences. En 1907, RADIGUET & MASSIOT commercialisent une petite lanterne peu onéreuse parfaitement adaptée à la pratiques d’expériences scientifiques telles qu’elles sont décrites dans un livre intitulé “Les Projections Scientifiques et Amusantes”.

Voir : Lorsque l’enseignement des Sciences devient spectacle, par MASSIOT

 

Publié dans Projections et Enseignement, Projections scientifiques | 1 Commentaire »

1234
 

Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus