Posté par Patrice Guerin le 30 octobre 2016
Cette série de plaques pour lanterne magique est assez rare et date de la fin du XIXe siècle. Elle correspond à un ouvrage intitulé “L’Enseignement par Projections Lumineuses” publié pour la première fois en 1890.
VOIR : L’Enseignement par Projections Lumineuses
Les dessins et textes sont marqués au trait noir encadré d’un filet périphérique. Le tout est probablement tracé en sérigraphie. Ensuite les schémas sont colorés à la main en jaune ou rouge plus ou moins dilués : les os en jaune, les muscles en rose et rouge. Enfin une couche de verni transparent recouvre l’ensemble, il est très légèrement craquelé. Une seule des plaques est bordée de papier gris vert.
Plaque N°1 (6,3×21,3cm)
Les os : Fig.1 Profil de la tête – Fig.2 Face – Fig.3 Tronc – Fig.4 Vertèbre – Fig.5 Membres supérieurs – Fig.6 Membres inférieurs.
Plaque N°2 (6,2×21,2cm)
Le squelette : Fig.7.
Plaque N°3 (6,3×21,2cm)
Les muscles : Fig.8, Fig.9, Fig.10 – Les dents : Fig.11, Fig.12, Fig.13, Fig.14.
Plaque N°4 (6,2×21,2cm)
La digestion : Fig.15 Appareil digestif – Fig.16 Coupe de l’estomac.
Plaque N°5 (6,1×21,2cm)
La circulation : Fig.17 Goute de sang – Fig.18 Artère – Fig.19 Veine – Fig.20 Vaisseaux capillaires – Fig.21 Coupe du cœur – Fig.22 Le cœur et les poumons.
Plaque N°6 manque
Fig.23, Fig.24, Fig.25.
Plaque N°7 (6,5×21,4cm)
Le système nerveux : Fig.26 Coupe de la tête – Fig.27 cerveau, moelle épinière, nerfs.
Plaque N°8 (6,3×21,3cm)
L’ouïe et la vue : Fif.28 Coupe de l’oreille – Fig.29 Osselets séparés – Fig.30 Osselets ensembles – Fig.31 Coupe de l ‘œil – Fig.32 Pupille agrandie – Fig.33 Pupille resserrée.
Plaque N°9 (6×22,3cm)
L’odorat et le goût : Fig.34 Coupe du nez – Fig.35 La langue – Fig.36 Coupe de la peau – Fig. 37 et Fig.38 Filets nerveux très grossis.
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Posté par Patrice Guerin le 3 octobre 2016
Dépôt de la marque “Maxima” – Source Trésors de l’INPI
Le 5 mai 1900 Xavier Elie MAZO dépose à l’INPI la dénomination ou marque “Maxima” « servant à désigner une lanterne ou appareil pour les projections, de la fabrication et du commerce du déposant ».
Publicité parue dans le catalogue MAZO de 1905/1906
Dans les années 1900/1905, la Maison MAZO commercialise, à grand renfort de publicités, une lampe à pétrole pour lanterne de projection « construite sur des données scientifiques… ».
Lampe de projection à pétrole, 4 mèches, “Maxima” de Mazo
Cette lampe existe avec 3 ou 4 mèches et donne « une lumière éblouissante sans fumée ni odeur… La meilleure lumière après l’oxhydrique ». Il faut la rapprocher de la lampe à 5 mèches mise au point par LAVERNE dans les années 1870.
Voir : Lanternes de projection scolaires à deux usages LAVERNE
La lampe MAZO est équipée d’une chambre à combustion articulée sur le côté, de format réduit, surmontant les 3 ou 4 mèches. Elle est fermée à l’avant et à l’arrière par des plaques en mica transparent. A l’arrière un miroir indépendant et réglable, percé en son centre d’un verre bleu, permet de renvoyer la lumière vers l’avant sans être sali par d’éventuelles fumées de combustion.
L’ensemble est surmonté d’une très haute cheminée (55 cm) composée de 4 éléments emboitables dont le dernier se règle à l’aide d’une vis à crémaillère « le tirage se règle au moyen d’une clé de commande disposée sur une crémaillère qui permet de hausser à volonté la cheminée toujours entièrement ouverte… Si les flammes montent trop haut et fument, il suffit de monter la cheminée ; si elle ne donne pas assez de lumière, on la baisse ».
En 1905, cette lampe valait 28 francs.
Voir : Histoire de l’entreprise MAZO - Intensités des sources lumineuses et photomètres
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