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Le KODIOPTICON, première lanterne de projection Kodak

Posté par Patrice Guerin le 14 janvier 2013

Le KODIOPTICON, première lanterne de projection Kodak dans Lanternes projection kodiopticon-01-150x116  kodiopticon-02-104x150 dans Lanternes projection

En 1913, la firme américaine KODAK, créée en 1884 par George EASTMAN (Voir PORTRAITS), commercialise son premier projecteur de vues fixes à l’usage des amateurs, dénommé KODIOPTICON.

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« Avec le KODIOPTICON, vous pouvez revivre des journées immortalisées par votre appareil photo Kodak, lors de soirées à la maison durant lesquelles vos amis peuvent profiter de ces bons moments avec vous. Pas seulement un ou deux qui suivent les pages de votre album Kodak pendant que vous racontez l’histoire de ces images représentant de bons moments, mais toute une maisonnée… le plus sera le mieux ! »

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Le KODIOPTICON est essentiellement constitué d’un corps de lanterne en métal sans cheminée haute (il est exclusivement prévu pour fonctionner à l’électricité) de petites dimensions (52x10x15cm) devant lequel se trouvent deux lentilles formant condensateur. Une cuve à eau est placée entre les deux lentilles afin d’absorber la chaleur de l’éclairage

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La source lumineuse standard est une ampoule électrique ordinaire Mazda de 60w, qui permet « à une distance de 10 mètres entre le projecteur et la feuille, de projeter des images sur environ 36 cm. Une image plus grande peut être obtenue en plaçant le KODIOPTICON plus loin, mais plus on augmente la distance moins l’éclairage est puissant. »

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Le projecteur peut être équipé d’une lampe à arc électrique associée à un rhéostat «  nécessaire afin de contrôler le courant et fournir un éclairage constant ». Celle-ci permet d’obtenir à 12 mètres, une image d’environ 1 mètre. Bien qu’assez compact, cette lampe à arc (signée B & L.O.Co – 6778)  est très perfectionnée et possède différentes molettes permettant de régler la hauteur, l’inclinaison et l’avancement individuel de chaque charbon.

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La partie avant du projecteur est composée d’un passe-vues de 12,5cm de haut permettant de projeter des images standards de 7,5x10cm. A l’avant de celui-ci se trouve un soufflet d’agrandissement et un objectif à tirage hélicoïdal (sur cet appareil, il porte la mention “Eastman Kodak Compagny” ainsi que le logo “Bausch & Lomb Optical Co”).

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Le KODIOPTICON, “Manufactured by Eastman Kodak Co” a beaucoup de ressemblances avec le projecteur BALOPTICON fabriqué par Bausch & Lomb à la même époque. On peut supposer que les deux appareils ont la même origine.

Voir : le projecteur Balopticon (à venir)

kodiopticon-10-300x200  fichier pdf Instructions Kodiopticon

Voir : Pieds et supports pour lanterne de projection

Le prix du KODIOPTICON complet est de 20$ avec l’ampoule et 29$ avec l’arc, incluant une solide caisse en bois qui peut servir de support de projection. « Le KODIOPTICON est la lanterne la plus simple et la plus efficace du marché pour les divertissements à domicile. » Ce projecteur permet de nouvelles perspectives de développement pour Kodak, d’une part en lui ouvrant les portes de la projection et d’autre part en lui offrant la possibilité de vendre un nouveau produit, le film “Velox”, équivalent au papier “Velox” déjà très utilisé à l’époque. « L’amateur qui a fait des tirages sur papier “Velox”, et d’ailleurs celui qui n’en a pas fait, ne doit pas avoir peur de faire des diapositives de projection “Velox“ pour ses soirées de divertissement avec le KODIOPTICON. Le film, coupé à la bonne taille, est traité exactement de la même manière que le papier “Velox”. »

kodiopticon-12-101x150  Voir : Histoire de KODAK : 1 – Les débuts

Par la suite KODAK commercialisera de nombreux autres projecteurs de diapositives, dont le fameux “Carousel S” créé en 1964.

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Le COMICSCOPE et les B.D. américaines des années 40

Posté par Patrice Guerin le 25 décembre 2012

Le COMICSCOPE et les B.D. américaines des années 40 dans Projecteurs jouet comicscope-01-300x140  comicscope-02-98x150 dans Projecteurs petit format  Document G.V.

Le 20 mars 1940 Robert W. FARRELL et Victor S. FOX déposent à New-York le brevet n°2,301,114 pour un “projecteur optique” (délivré le 3 novembre 1942). Il s’agit d’un « projecteur optique simple et peu coûteux à construire qui peut être facilement assemblés par des enfants à partir de quelques éléments séparés ».

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Le Comicscope se compose d’une boîte en carton épais (19x18x8cm) munis de plusieurs ouvertures permettant d’introduire l’objectif (un simple tube de carton de 2,7cm de diamètre muni d’une lentille bi-convexe), les vues opaques provenant de bandes dessinées collées sur des cartons de 8cm de large et la lampe qui n’est pas fournie avec l’appareil (un éclairage ordinaire avec ampoule de 50 à 60w).

comicscope-04-150x97  Malgré la simplicité d’utilisation, l’appareil est livré avec une notice illustrée en 8 étapes. De plus, celle-ci précise que l’on peut dessiner ses propres images ou même « projeter des photographies de soi-même, de ses amis et de sa famille ».

comicscope-05-102x150  comicscope-06-150x87 comicscope-07-150x72  Comicscope peut s’interpréter ainsi : “Voir des bandes dessinées”.

Ce petit projecteur “totalement inefficace” permet de projeter les Comics-Strip parues dans les journaux américains des années 1940 dont les fameux héros patriotiques “Captain Freedom” et “Captain America”.

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Le Comicscope est une réminiscence des lanternes magiques pour enfants du XIXe siècle, mais il n’en a plus les qualités et ne projette que des documents opaques, ce qui nuit d’autant plus à la luminosité de l’image sur l’écran. « Afin d’obtenir une bonne orientation de l’image, il faut glisser la bande dessinée à l’envers. Mais dans ce cas ce qui est à gauche passe à droite et le texte apparaît à l’envers. De tout façon vous auriez du mal à lire le texte, car seule une image circulaire est projeté qui ne couvre qu’une partie du sujet».

Voir : Lanterne magique et projections familiales – ToverlantaarnLa lanterne magique ou le spectacle amusant

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Fabriqué par Remington Morse “Quality Products” – département de Hamilton Ross Industries New York Chicago – le Comicscope est vendu par correspondance dans les journaux de BD américains. Le prix est dérisoire “Only 25 cents”, mais les enfants qui veulent obtenir un Comicsope doivent envoyer non seulement l’argent (au départ 15 cents), mais aussi des coupons découpés dans cinq titres différents appartenant au même éditeur ainsi que 3 cents en timbres. A l’époque, un magazine de BD coûtait environ 10 cents.

comicscope-17-112x150  comicscope-18-111x150  comicscope-19-112x150  comicscope-20-111x150  Dans ces pages extraites de “Wonderworld” n°14 de juin 1940, on voit en couverture une annonce “Gift offer Giant Comicscope”, puis à l’intérieur 2 annonces pour le Comicscope ainsi qu’une annonce destinée à promouvoir les bandes dessinées de Fox Publishing inc. dans lesquelles il convient de découper des coupons.

Pour comprendre l’origine de cette invention, il faut savoir qu’à la fin des années 30, Robert W. FARRELL s’associe à Victor S. FOX pour créer la “Fox Publishing”, une société destinée à publier des comics-books tels que Wonder Comics (qui devient Wonderworld Comics au n°3), Mystery Men, Fantastic Comics

comicscope-12-117x150 D’autres versions de cet appareil existent telles que le “Color Comicscope” et le “Junior’s Television”.

On peut lire sur l’annonce ci-dessous que le Comicscope permet de projeter non seulement des bandes dessinées «  pour voir l’action en plein écran et lire chaque mot » mais aussi des photos Polaroïd et « vos photos préférées de sports, de stars de cinéma ou vos propres clichés de famille… grands comme la vie ! »

comicscope-22-101x150  comicscope-23-81x150  Publicité Batman –  1966

Dans les années 50, l’idée de petits projecteurs “promotionnels” en carton destinés aux enfants donnera le jour, en France, à quelques appareils tout aussi inefficaces que leurs prédécesseurs, pour la plus grande joie des bambins issus du baby-boom.

Voir : sujet à venir
Pour voir d’autres projecteurs jouets cliquer ici

A la même époque, un ingénieur suisse dépose un brevet pour le projecteur le plus perfectionné qui n’ait jamais existé jusqu’alors !
Voir : Le projecteur AUDAX – FOCA

Ce sujet a été partiellement illustré avec des documents provenant des sites suivants : BDzoom.comKirymuseum.org

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Lanterne de projection DUBOSCQ

Posté par Patrice Guerin le 26 août 2012

Lanterne de projection DUBOSCQ dans Lanternes projection Duboscq-51-76x150  Duboscq-52-65x150 dans Projections scientifiques  Duboscq-53-79x150  Duboscq-54-78x150Collection G.V.

En 1850, « la lanterne en cuivre à 4 colonnes et le régulateur électrique » sont présentés par ARAGO à l’Académie des Science. Jules DUBOSCQ (voir PORTRAITS) fabrique cette grosse lanterne de projection ainsi que le régulateur à arc mis au point par monsieur FOUCAULT (voir PORTRAITS) en 1849. Ils obtiennent la grande médaille du Conseil à l’Exposition De Londres en 1851.

Voir : Régulateur à arc électrique FOUCAULT DUBOSCQ - Les débuts de l’Arc Voltaïque

 

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« La lanterne photogénique de monsieur DUBOSCQ se compose d’une espèce de boîte de cuivre bronzé, qui enveloppe la partie supérieure du régulateur. Pour prendre moins de place, la colonne de ce dernier appareil est enfermée dans une espèce de cheminée qui termine la boîte, et le pied se trouve au-dessous, entre les quatre colonnes qui supportent la lanterne ».

Duboscq-56-150x100 Collection G.V.

« Pour que cette boîte ferme hermétiquement, de petits volets mus par des crémaillères viennent fermer le dessus et le dessous de la boîte en même temps qu’on en ferme la porte, de sorte que les coupures faites à l’instrument, pour qu’on puisse y introduire le régulateur, se trouvent bouchées. L’intérieur de cette lanterne est muni d’un miroir réflecteur et de deux tiges plongeantes sur lesquelles peuvent s’adapter deux autres miroirs pour renvoyer la lumière dans les lentilles d’un appareil particulier que l’on adapte à la lanterne pour certaines expériences, et que l’on appelle “polyorama” ».

Duboscq-57-150x58 Equipement à 2 miroirs et 2 objectifs pour polyorama

Voir : Le Polyorama de DUBOSCQ

« Enfin sur le côté de la lanterne se trouve un petit œil de bœuf muni d’un verre violet par lequel on examine la marche de la lumière électrique. Afin de régler facilement la position du point lumineux qui, dans certaines expériences délicates, a besoin d’être déterminée d’une manière tout à fait rigoureuse, le régulateur se trouve posé sur un socle qui, au moyen de deux vis de rappel, peut être déplacé dans deux directions rectangulaires comme le miroir des porte-lumières ». Source : L’éclairage électrique par le comte Théodore Du MONCEL – Librairie Hachette et Cie Paris 1880

Duboscq-58-150x102  Duboscq-59-150x105  Duboscq-63-150x131

Cette lanterne est principalement destinée à des usages scientifiques. Pour cela elle peut être équipée de différents objectifs, microscope de projections, primes, polarisateurs et autres accessoires permettant d’effectuer de nombreuses expériences lumineuses telles que celles de BARTON, de GRIMALDI, d’ARAGO, du docteur GUERARD, etc.

Duboscq-61-150x86Polariscope de projection – Collection P.T. (GB)

Voir : Polariscope de projection PELLIN

« Les expériences de projection peuvent être faites à toute distance ; seulement, elles perdent de leur éclat et de leur netteté quand les distances ne sont pas en rapport avec l’intensité lumineuse : 5 mètres représentent ordinairement la distance la plus convenable pour la lumière d’une pile de cinquante éléments ».

Duboscq-60-150x105 Cône de projection

Cet accessoire se fixe à la place de l’objectif pour projeter des épreuves photographiques transparentes. Le cône contient un système de lentilles achromatiques. « Cette lanterne, si puissante qu’elle soit, ne peut cependant pas remplacer le microscope solaire, si utile pour la projection d’objets très petits. Mais si l’on prend d’abord une photographie déjà agrandie des objets microscopiques, et si l’on projette de nouveau ces photographies à l’aide du cône de projection, on obtient sur l’écran des images semblables à celles que donnerait directement le microscope solaire ».

Duboscq-62-150x126  Microscope de projection – Collection G.V.  scientifique01.vignette

Parmi les nombreuses expériences effectuées avec cette lanterne, l’une des plus marquantes est la projection de dépêches microscopiques à l’aide d’un microscope, durant le siège de Paris.

Voir : Le siège de Paris en 1870Introduction aux projections scientifiques

Pendant près de 50 ans, la lanterne Duboscq et ses nombreux accessoires destinés à la projection scientifique, va se retrouver dans de très nombreuses grandes écoles et facultés, comme en témoigne cette vue représentant le grand amphithéâtre de l’Institut d’Agronomie à Paris.

Duboscq-64-150x89  Duboscq-65-150x95  A côté de la lanterne Duboscq, on voit une seconde lanterne, peut-être une Molteni et de nombreux accessoires posés sur la table dont un spectroscope à 3 lunettes.

Voir : La lanterne magique dans les cabinets de physique

En consultant différents catalogues de la maison DUBOSCQ PELLIN, ainsi que certaines revues du XIXe siècle dont “La Nature”, on constate que cette fameuse “lanterne photogénique” fabriquée n’est pas le seul projecteur portant la signature DUBOSCQ PELLIN.

Voir : Autres lanternes de projection DUBOSCQ PELLIN

 

 

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Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

Posté par Patrice Guerin le 27 avril 2012

Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE dans Lanternes projection BonnePresse-02-150x107   BonnePresse-01-150x102 dans Lanternes projection

La Maison de la Bonne Presse est créée en juillet 1873 sous l’impulsion du père Emmanuel d’ALZON (1810-1880) fondateur, en 1845, de la congrégation religieuse catholique des Augustins de l’Assomption, spécialisée dans l’organisation de pèlerinages. Le but de cette fondation est de « grouper dans une œuvre commune, un ensemble de journaux, de publications, de livres, d’écrits de toute nature, capables de servir à l’apostolat catholique » afin du faire face à la montée des républicains anticléricaux incarné par Jules FERRY (1832-1893), ministre de l’Instruction Public, puis président du Conseil en 1880 et 1883.

Voir : La Ligue de l’Enseignement et l’Education Populaire

BonnePresse-03b-150x136Le Pèlerin N°187 – 31 juillet 1880 – 4e année

Dès sa création, la Maison de la Bonne Presse édite “Le Pèlerin” puis, en 1880, la revue mensuelle “La Croix” qui devient un quotidien en 1883. “Le Pèlerin” du 22 juillet 1882 publie la lettre d’un certain DELAFOREST, curé de Saint Hilaire à Poitiers, qui fait remarquer que la nouvelle loi Ferry sur l’école laïque (18 mars 1882) va « obliger les paroisses à prendre en charge le catéchisme dès 8 ans et qu’elles ont besoin pour cela de s’appuyer sur des images… N’y a-t-il pas dans le personnel artistique du Pèlerin, quelqu’un de bonne volonté qui consentit à entreprendre une suite de grandes images à l’usage des catéchismes ? ».

BonnePresse-04-121x150  Le père Vincent de Paul BAILLY (1832-1912) est la grande figure des premières années de cette œuvre.

Pour plus d’informations cliquer ici

BonnePresse-05-150x102  Bâtiment rue François 1er en 1883

En quelques années il met en place une véritable entreprise qui deviendra près d’un siècle plus tard, en 1969, le groupe Bayard Presse. En 1882, il comprend avant beaucoup d’autres le rôle que va jouer l’image dans l’éducation et en édite par milliers. Lors du congrès de “La Croix” qui se déroule en septembre 1895, le comité de diffusion du Mans signale le succès d’une nouvelle méthode pour toucher le public potentiel du quotidien : les conférences avec projections lumineuses « 1200 personnes étaient venues à la soirée de recrutement de lecteurs, mais il est clair qu’elles avaient surtout été attirées par l’annonce de projections sur la Terre Sainte ». Certains prêtes utilisent même les projections lumineuses pour illustrer leur prêche.

Voir : Les projections lumineuses dans l’Eglise

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A la suite de cela, le père BAILLY charge Georges-Michel COISSAC (voir PORTRAITS) de mettre sur pied le service des projections au sein de la Maison de la Bonne Presse. En novembre de la même année, on peut lire dans “Le Pèlerin” que La Bonne Presse fait construire elle-même « une lampe à projections qui n’est rien moins qu’une petite merveille et dont les résultats dépassent de beaucoup ce que l’on avait atteint jusqu’ici ».

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En mars 1899 paraît à Lyon le premier numéro de “L’ange des projections lumineuses”, premier périodique catholique consacré aux projections lumineuses. La Maison de la Bonne presse édite, quant à elle en 1898, une petite revue “Les Conférenciers” qui propose, sous forme de fascicules, des conférences sur des sujets les plus divers écrites par des spécialistes. Le 1er janvier 1903 paraît “Le Fascinateur”, organe des récréations instructives de La Bonne Presse destiné à accompagner le développement des projections fixes puis cinématographiques. Michel COISSAC en sera le rédacteur en chef durant près de vingt ans.

bonnepresse-07a-150x143  Salle de vente des Projections

Sous l’impulsion de Michel COISSAC, le service des projections va se développer durant toute la première moitié du XXe siècle, en associant trois éléments complémentaires.

BonnePresse-17-106x150  BonnePresse-08-150x911 – La création d’une collection de vues dessinées ou photographiques sur de multiples sujets, la religion bien sûr, mais aussi sur l’histoire, les voyages et l’éducation.

Voir : La Pastorale de Noël

BonnePresse-09-150x942 – Le développement et la commercialisation d’appareils de projections fixes puis cinématographiques et tous les accessoires qui vont avec dont les différents systèmes d’éclairage inventé à l’époque.

Voir : Les premières lanternes de projection  -  Projecteur Filmostop - Lanterne “Universel”

 

BonnePresse-10-150x1123 -  L’édition de divers fascicules de conférences et publications dont il est le rédacteur en chef.

Voir : article à venir

BonnePresse-11-139x150  Paul FERON-VRAU

Le 1er avril 1900, Paul FERON-VRAU (1864-1955), héritier de Philibert VRAU et intime des Augustins, prend la direction de cette œuvre après l’avoir rachetée à ses propriétaires quinze mois avant le vote de la Loi sur les Associations qui dépouille les congrégations religieuses. Avec l’aide d’autres industriels du Nord, il fonde en 1904  la société de la Presse Régionale qui a pour objectif d’aider financièrement des journaux catholiques de province à se développer afin de s’opposer à la politique gouvernementale dans le contexte du “Bloc des gauches” et de la crise créée par la loi de séparation de 1905.

BonnePresse-12-150x150  BonnePresse-13-150x150 Pour voir le film de l’INA cliquer ici

Malgré la cession de la Maison de la Bonne Presse à une personne privée et sans tenir compte des preuves matérielles de cette vente, la justice donne tous droits au liquidateur des Assomptionnistes. Les immeubles et le matériel sont vendus en 1908 et rachetés par la société civile La Jeanne d’Arc. Le 23 décembre 1909, M. Paul FERON-VRAU rachète au cours d’une vente, le fonds de commerce, les marchandises et tous les titres de la Maison de la Bonne Presse.

BonnePresse-14-150x122  BonnePresse-15-150x122   BonnePresse-16-21x150  Collection G.V.

En 1927, la Maison de la Bonne Presse commence à diffuser sa collection d’images sur des petites bobines de films fixes « 50 images tiennent sur un film de 25 grammes si bien qu’une poche de soutane peut contenir 50 bobines ! »

Voir : Les débuts du Filmstrip ou Films en bande 35mm

bonnepresse-18-300x218  Action de la Maison de la Bonne Presse au capital de quatre millions de francs – 1929

Aujourd’hui la Maison de la Bonne Presse, devenue Bayard Presse en 1969, reste toujours la propriété exclusive des Augustins de l’Assomption.

Pour en savoir plus cliquer ici

 

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Une séance de lanterne magique chez les Grandpierre

Posté par Patrice Guerin le 4 avril 2012

Une séance de lanterne magique chez les Grandpierre dans Images projetees GrandPierre-01-150x124  Vue provenant de la conférence illustrée n° 252 – Après l’Ecole février 1909

« Le capitaine Grandpierre n’avait que trente-cinq ans lorsqu’une blessure reçue devant Sébastopol le força de renoncer au service. Mais une douce consolation lui était réservée, il devait épouser à la fin de la guerre, Hélène Lebrun, une jeune fille, bonne, aimable et bien élevée qui lui avait inspiré autant d’estime que d’affection…

Le jeune ménage vivait largement et faisait des économies, même après la naissance d’un joli bébé, dont monsieur Grandpierre se promit de faire un maréchal de France ou tout au moins un colonel. Une petite sœur naquit l’année suivante, puis une autre, et celle-ci fut suivie de deux gros garçons… Monsieur Grandpierre, absorbé dans une lecture intéressante, ne faisait attention ni à la mauvaise humeur d’Alfred, le petit dernier, ni aux joyeux propos qui, de temps à autre, rompaient la monotonie du jeu choisi par ses autres enfants.

GrandPierre-02-99x150 dans Lanternes magiques  GrandPierre-03-105x150 dans Projecteurs jouet

La porte s’ouvrit doucement, et un inconnu s’arrêta sur le seuil. Sa haute taille, ses yeux brillants, ses dents blanches dont un teint de mulâtre faisait ressortir l’éclat, son costume de velours noir constellé de broderies et son chapeau pointu, orné de rubans aux vives couleurs, annonçaient une profession bizarre et une origine étrangère ; toutefois son visage disparaissait presque entièrement sous d’épais favoris et une longue barbe noire.

chromoenfants08.vignette  Voir : Chromos lanterne magique enfants

Berthe et Anna eurent un petit mouvement de frayeur, mais Louis et Henri battirent des mains, avant même que le nouveau venu eût prononcé, d’une voix vibrante, ces mots qu’ils attendaient :

- « Lanterne magique ! Pièce curieuse ! Demandez, mesdames et messieurs. Voici la lanterne magique du signor Verdini.
- « Oh ! Papa, papa, fais-nous voir la lanterne magique » dirent à la fois les deux fillettes.
- « Il y a si longtemps que tu nous as promis de nous donner ce plaisir quand l’occasion s’en présenterait » poursuivit Louis, l’ainé des enfants.
- « Entrez, signor Verdini, et placez ici votre merveilleux instrument » dit monsieur Grandpierre.
- « C’est justement ce qu’il me faut, si vous me permettez d’ouvrir la pièce contiguë. Je me tiendrai sur le seuil et je ferai défiler mes tableaux sur le rideau que je vais placer en face. »

soleil-lune-300x79 Plaque peinte à la main – XIXe

« Attention, mesdames et messieurs » dit le signor Verdini « Voici d’abord monsieur le Soleil qui sort de son lit de nuages et qui s’avance majestueusement… Il est suivi de madame la Lune au pâle visage qui éclaire les nuits d’une lumière douce et paisible… » Les enfants battirent des mains. De jeunes paysannes couronnées de fleurs et portant des guirlandes formaient une ronde sur l’écran à laquelle les sons d’un orgue de Barbarie servaient d’accompagnement… Les personnages, d’abord très distincts, grandirent en s’effaçant graduellement et firent place à une scène différente…

- « Si vous le permettez, mesdames et messieurs » reprit l’italien, dès que l’orgue eut cessé de faire entendre ses airs les plus joyeux « nous terminerons cette première partie de la représentation en vous faisant voir les principales villes de l’Europe avec les costumes de leurs habitants. »

GrandPierre-04-150x40  Plaque peinte à la main – XIXe

Voir : Montreurs de lanterne magique - Bronze colporteurs lanterne magique serinette vielle

 

GrandPierre-05b-123x150Lanterne de colporteur. Collection F.B.

Après le spectacle, on s’entretint du merveilleux instrument, et Henri put en expliquer le mécanisme à ses sœurs.
- « La lanterne magique » leur dit-il, « renferme une lumière dont les rayons frappent vivement des figures placées sur une lame de verre. Une lentille grossissante, comme celle d’un microscope, est fixée dans un petit tube qui fait suite à la lame de verre. Cette lentille développe énormément les figures, qui viennent ainsi se projeter sur le rideau. Vous avez dû remarquer que plus ces images grandissent, moins elles sont nettes. »
- « Oui ; mais comment grandissent-elles ? » demanda Berthe. « C’est sans doute le secret du signor Verdini ? »
- « C’est un secret simple ; plus il éloigne son instrument du rideau, plus les tableaux prennent de développement ; mais comme ils deviennent confus, il les remplace par d’autres au moment où ils sont sur le point de disparaître. »

Extrait du livre “La Lanterne Magique” par Eugène ROSARY à Rouen, Mégard et C°, libraires-éditeurs – 1876.

Voir : Lanterne magique et projections familiales – ToverlantaarnLa lanterne magique ou le spectacle amusant - Les savoyards, montreurs de lanterne magique

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LIENS

Posté par Patrice Guerin le 18 février 2012

Cette page présente des liens vers d’autres sites consacrés exclusivement ou principalement à la projection fixe. D’autres liens existent dans les articles ou sur la page principale colonne de gauche, qui renvoient vers des sites susceptibles d’intéresser les visiteurs de ce site.

ORGANISMES & MUSEES

Cinematheque appareils  CINEMATHEQUE FRANCAISE cliquer ici

Ce catalogue en ligne (en français) présente les collections d’appareils de la Cinémathèque française et du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Il doit être considéré comme un “work in progress”, un travail sans fin qui doit sans cesse être enrichi et amélioré (notamment grâce à l’aide des internautes). Ce catalogue ne recense pas la totalité des collections d’appareils car celles-ci sont toujours en train d’être augmentées et enrichies.

LIENS Niepce-Lumiere-150x105  CLUB NIEPCE LUMIERE cliquer ici

Le Club Niepce Lumière est une association culturelle française ayant pour but la recherche et la préservation d’appareils, d’images, de documents photographiques et cinématographiques (site en français).
Principales rubriques : Activités – Le bulletin – Publications – Optica – Le Musée – Appareils et Photos – Forum – Petites annonces – Etc.

Magic-Lantern-150x102  MAGIC LANTERN SOCIETY cliquer ici

La “Magic Lantern Society” est présente dans le monde entier. Ses membres sont des collectionneurs, amateurs, étudiants de cinéma, des médias visuels et de culture populaire, des magiciens, artistes, interprètes, des scientifiques ainsi que des organisations d’archives dans plus de 30 pays différents – qui partagent tous le même enthousiasme pour la lanterne magique et son histoire (site en anglais).
Principales rubriques : Members Benefits – Publications – Lantern History – etc. Une section est réservée aux membres de l’association.

Lien 13  MUSEE DE L’IMAGE ANIMEE DE DUBAI cliquer ici

Le “Dubai Moving Image Museum” met en valeur l’évolution de l’image animée, en présentant le développement de ce divertissement visuel depuis sa création jusqu’à la naissance du cinéma moderne. Il fait partie des rares musées au monde, consacrés à l’histoire de l’image animée et du cinéma, et c’est le premier et le seul de son genre au Moyen-Orient.
Ce musée offre de nombreuses expériences interactives, permettant aux personnes de tous âges de profiter pleinement de la riche histoire de l’image animée en visualisant et en jouant avec de nombreux objets.

Musée Turin  MUSEE NATIONAL DU CINEMA DE TURIN cliquer ici

Ce Musée est l’un des plus importants au monde de par la richesse de son patrimoine et ses innombrables activités scientifiques et de vulgarisation. Ce qui le rend véritablement unique, c’est son aménagement très particulier. Le musée se situe à l’intérieur de la Mole Antonelliana, un monument singulier et fascinant, symbole de la ville de Turin. Dès l’entrée, on n’est pas seulement un visiteur, mais un explorateur, un auteur, un acteur, un spectateur… auxquels le Musée offre une expérience qu’il n’est pas prêt d’oublier.

Musée Padoue  MUSEE DU PRECINEMA DE PADOUE cliquer ici

Ce musée est unique, non seulement parmi les musées italiens, mais à travers le monde. Fondée en 1998 à la suite d’une collaboration entre la commune de Padoue et la collection Minici Zotti, ce “Musée des Merveilles » est un projet intéressant et inhabituel qui combine des intérêts public et privé. Le Musée de Precinema est situé dans le Palais Angeli, un bâtiment du XVe siècle à Prato della Valle, dans le centre de la ville historique de Padoue. Ce magnifique bâtiment est certainement l’endroit le plus approprié pour préserver et exposer les instruments optiques et diapositives peintes à la main qui datent des XVIIIe et XIXe siècles.

Musée Cinema Gerone  MUSEU DEL CINEMA GERONE  cliquer ici

Le musée du cinéma de Gérone, en Espagne, présente la collection de films “Tom’s Mallol”. C’est une institution permanente à but non lucratif, ouverte au public en tant qu’espace de participation scientifique et culturelle. Sa mission est de promouvoir la compréhension et la connaissance de l’histoire de l’image en mouvement et du cinéma à travers la conservation, la recherche, l’interprétation et l’exposition permanente de la collection Tom Mallol et autres collections ou objets qui peuvent être achetés, ainsi que par l’organisation d’activités et la fourniture de services permettant une interaction avec les visiteurs et les utilisateurs du musée.

Museo del Cine Carlos Jimenez lgt  MUSEO DEL CINE  cliquer ici

Le Musée du Cinéma “Collection Carlos Jiménez” est un musée sur l’histoire du cinéma professionnel et technologique en Espagne, situé dans la municipalité madrilène de Villarejo de Salvanés. Il occupe 1 000 m² dans les anciennes installations d’un cinéma commercial. Il est divisé en trois salles et contient sept expositions thématiques. Ce musée compte plus de 500 projecteurs , dont un ensemble des frères Lumière et 22 000 affiches de films. En 2010, la Fondation Lumière a récompensé Carlos Jiménez pour sa longue carrière cinématographique et sa contribution à l’histoire du cinéma.

Digital Library  MEDIA HISTORY DIGITAL LIBRARY cliquer ici

Ce site an anglais, présente des catalogues de lanternes magiques et de vues sur verre provenant de différents pays, dont un certain nombre en français. En effet, les catalogues sont des objets rares, conservés pour la plupart dans des collections privées. Leur mise à disposition peut aider les chercheurs, les historiens, les archivistes et les collectionneurs à identifier les lanternes magiques et les vues pour lanternes, permettant ainsi un développement des connaissances dans le domaine de la lanterne magique.

Il est possible de consulter sur ce site “The Optical Magic Lantern Journal” de 1891 à 1903 : cliquer ici

Autre accès au journal “The Optical Magic Lantern Journal” de 1889 à 1903 : cliquer ici

Top Museum   TOP MUSEUM TOKYO cliquer ici

Ce site en japonais et en anglais présente le Musée d’art photographique de Tokyo. Il possède une vaste collection d’objets liés aux débuts de l’imagerie, notamment diverses lanternes magiques et autres appareils ou matériels antérieurs à la naissance du cinéma. Au Japon, les appareils qui utilisent la lumière et les ombres pour créer un monde magnifique et mystérieux ont une longue histoire et sont connus sous de nombreux noms, tels que utsushi-e (shadowgraph), nishiki kage-e (images ombrées colorées), gento (lanterne magique), etc.

NFSA Australie  NATIONAL FILM & SOUND ARCHIVE OF AUSTRALIA cliquer ici

Ce site, en anglais, présente les Archives Nationales du Film et du Son d’Australie (NFSA). L’organisme est chargé de développer, de préserver, de maintenir, de promouvoir et de donner accès à une collection nationale de films, de télévision, de son, de radio, de jeux vidéo, de nouveaux médias, documents et artefacts connexes. Une très intéressante vidéo sur le monde de la lanterne magique est visible en ligne.

 

PHOTOTHEQUES

Cinematheque-150x133  LATERNA MAGICA cliquer ici

Ce site (en français) de la Cinémathèque française présente l’une des plus belles collections de plaques de lanterne magique : quelque 17 000 pièces, datant du XVIIIe siècle aux années 1920. On y trouve les créations de presque tous les grands pays producteurs : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Etats-Unis.

Toutes les techniques de peinture et d’impression y figurent : peinture à l’eau, à l’aniline, en série, chromolithographie, photographie, etc. Beaucoup de plaques sont finement mécanisées et sont munies de dispositifs d’animation parfois complexes. Tous les sujets sont représentés : voyages, sciences, religion, politique, histoire, beaux-arts, architecture, vie quotidienne, érotisme, scatologie, diableries…

MNE Rouen  MUSEE NATIONAL DE L’EDUCATION cliquer ici

Fondé à Paris par Jules FERRY en 1879, le Musée pédagogique est un élément de la politique qui se met alors en place en faveur de l’instruction populaire. Au fil des décennies, la dimension historique et muséographique des collections alors conservées rue d’Ulm revêt une importance croissante. Aux documents initiaux : matériels scolaires, livres de classes, s’ajoutent d’importantes séries d’estampes, de photographies, de travaux d’élèves, de jeux et jouets éducatifs. Ces «Collections historiques», transférées à Rouen en 1980, forment le noyau de l’actuel Musée national de l’Éducation.
Le musée possède dans ses réserves environ : 20 000 vues sur verre, 5 000 films de vues fixes, 1 500 diapositives et 3 000 films éducatifs ainsi que 200 appareils de projection.

Pour faire une recherche dans la base de données cliquer ici

Lien BNF Geo  BNF – SOCIETE DE GEOGRAPHIE cliquer ici

Le département des Cartes et Plans de la BnF est depuis 1942 dépositaire des collections de la Société de géographie. Le fonds iconographique compte environ 145 000 photographies, prises entre 1850 et 1950 dans le monde entier. L’intérêt de cette collection, où se croisent la géographie, l’histoire, l’ethnologie, l’archéologie ou l’architecture est à la fois documentaire et esthétique.

Fonds Colbert  EHNE FONDS COLBERT cliquer ici

Un ensemble important de photographies sur plaques de verre pour projection datant de la fin du XIXe et du début du XXe siècle a été découvert dans les réserves du lycée Colbert, dans le 10e arrondissement de Paris. Ce fonds, contenant 1816 plaques de verre, couvre l’espace national, l’Europe et certains de ses prolongements dans le reste du monde. Il donne à voir une représentation française du monde de la Belle Époque et constitue un fonds inédit d’une rare richesse…

Trutat Toulouse  FONDS TRUTAT MUSEUM DE TOULOUSE cliquer ici

La campagne de découverte entreprise par le Muséum de Toulouse n’a pas seulement consisté à préserver ce patrimoine. Il existe un mystère Trutat : tout se passe comme si, pris dans une frénésie de prises de vues, il laissait le soin aux générations à venir de la contempler essentiellement dans sa version positive. L’œuvre d’Eugène Trutat est considérable, non seulement par son volume, 20 000 plaques de verre en 45 formats différents mais aussi et surtout par ses qualités photographiques. Cette présentation comprend 500 fichiers, dont les 200 de ce dossier.

 

COLLECTIONS PRIVEES

Site Lucerna  LUCERNA cliquer ici

Ce site (en anglais) est une ressource en ligne sur la lanterne magique, sorte de “projecteur de diapositives”, inventée au XVIIe siècle. Ce site présente de nombreux détails sur les séries de vues sur verre, les images diapositives, les lectures et autres textes relatifs aux diapositives, mais aussi sur les lanternes, les personnes et les organismes impliqués dans l’histoire de la lanterne, et bien plus encore.

Lien 12  THE HISTORY OF THE DISCOVERY OF CINEMATOGRAPHY cliquer ici

Site (en anglais) présentant une histoire chronologique illustrée de l’élaboration de films couvrant 2 500 années menant à la découverte du cinématographe à la fin des années 1800. Construit autour de 15 chapitres allant de 900 avant JC à la fin du XIXe siècle.

Bin%C3%A9truy-150x128  COLLECTION BINETRUY cliquer ici

La collection de François BINETRUY (en français) présente de magnifiques objets et documents concernant le pré-cinéma et les jouets d’optique.
Principales rubriques : Lanternes magiques – Plaques – Boîtes d’optique – Jouets d’optique – Anamorphoses – Dioramas & Panoramas – Ombres – Etc.

Toverlantaarn-150x141  TOVERLANTAARN cliquer ici

Ce site en néerlandais présente le musée de la lanterne magique du collectionneur Martin VLIEGENTHART. Il est consacré aux appareils de projection, aux lanternes magiques et aux appareils des années cinquante. Principales rubriques : Celluloïd film – Illumination – Lantern slides – Magic Lanterns – Media and film – Slide show – Pré cinéma – Etc. Le musée occupe un grand espace situé dans un bel immeuble de l’ancienne Fondation de santé mentale Willibrord au kennermerstraatweg 464 à Heiloo aux Pays-Bas. Ouvert en 2016, il peut se visiter tous les 1er et 3e samedi et 2e et 4e mercredi du mois et sur rendez-vous pour les groupes.

Media-Museum-122x150  EARLY VISUAL MEDIA cliquer ici

Le site belge (en anglais) de Thomas WEYNANTS est présenté comme “A Historical Window to Early Vintage Visual Media Archaeology”.
Principales rubriques : Pre-cinema – Magic lanterns – Phantasmagoria – Optical toys & illusions – Early photography – Stereoscopes – Early film – Early television – Conjuring arts - Cabaret & Vaudeville - Fairground – Stereo nudes – Physique amusante – Scientific instruments – Dance of Death, … etc.

Luikerwaal 2  LUIKERWAAL cliquer ici

Dutch virtual magic lantern museum ‘de Luikerwaal’ est un site sur les Lanternes Magiques (en néerlandais et anglais). Le premier site néerlandais de lanternes magiques, qui donne non seulement beaucoup d’informations sur les lanternes magiques et les diapositives, mais aussi sur «tout ce qu’il y a autour du sujet», comme les cartes postales, les livres pour enfants, les cartes commerciales, des bibelots, des histoires et bien plus encore.
Principales rubriques : History – Magic Lanterns – Lantern slides – Themes/Sets – Various/info – Etc.

Balzer-150x97  RICHARD BALZER cliquer ici

Ce site (en anglais) a pour objet le divertissement visuel ; la quasi-totalité des objets présentés date d’avant 1900. On y trouve des lanternes magiques bien sûr mais aussi des ombres, des transparents, des thaumatropes, des phenakistascopes et une grande variété d’autres jouets optiques.
Principales rubriques : Magic Lanterns – Metamorphosis – Optical toys – Panoramas & Dioramas – Peepshows – perspective – Shadows – Etc.

Click-Clack-150x107  CLICK-CLACK cliquer ici

Ce site (en français) présente des objets qui ont tous un rapport avec l’image… Image fixe avec les appareils photo et leurs accessoires, ainsi que les lanternes magiques et leurs plaques, mais aussi image animée avec les caméras et les projecteurs ; sans oublier les photos, les Cartes de Visite, les livres… Et même quelques jouets !
Principales rubriques : Imageurs – Accessoires – Lanternes magiques – Plaques pour lanternes – Caméras – Projecteurs – Objets publicitaires – Jouets d’optique – Etc.

Films-fixes-150x134  FILMS FIXES cliquer ici

Ce site (en français) permet de découvrir un outil pédagogique “épatant” qui fut utilisé depuis les années 1920 jusqu’à la fin des années 1970. Au sommaire, le Pathéorama, quelques projecteurs et surtout des films “de toutes sortes”.

Medien Museum  MEDIEN-MUSEUM cliquer ici

Ce site (en allemand) est un musée virtuel consacré aux médias de communication : Radio et Musique, Vidéo, Ordinateurs, objets divers dont téléphone et surtout au film et à la photographie. On peut y voir des centaines d’appareils de tous styles, datant principalement des années 1950 et surtout d’origine allemande, parmi lesquels plus d’une centaine de projecteurs de diapositives.

Site Italien  MAGIA DELLA LUCE cliquer ici

Ce site (en italien et en anglais) embrasse une longue histoire qui commence à partir du monde antique pour arriver jusqu’aux dernières années du XIXe siècle. Un long voyage de découvertes, d’inventions, de jeux et de spectacles qui concernent l’art de la projection jusqu’aux images animées.

Site GB Andrew  MAGIC LANTERN WORD cliquer ici

Ce site (en anglais) présente la lanterne magique “précurseur du projecteur de diapositives pré-numérique”. Il concerne principalement les vues projetées avec lesquelles on mystifia, divertit et éduqua le public des années 1640 aux années 1940. Elle produisirent des images en mouvement bien avant la première démonstration publique du cinéma en 1895.

Site Huhtamo 1  HUHTAMO MEDIA ARCHAEOLOGY cliquer ici

Ce site (en anglais) présente la collection et les archives de Arkki Huhtamo couvrant l’histoire des médias visuels du XVIIIe jusqu’au début du XXe siècle. Le professeur Huhtamo est un historien et théoricien des médias de renommée internationale, également spécialiste de l’histoire et de l’esthétique des arts médiatiques. Il a publié de nombreux ouvrages, donné des conférences dans le monde entier et présenté des spectacles multimédias mixant la technologie multimédia moderne et les projections originales du XIXe siècle, telle que les lanternes magiques.

 

SPECTACLES DE LANTERNE MAGIQUE

Site Praximage lgt  PRAXIMAGE cliquer ici

Depuis 1997, l’association Praximage donne à voir l’histoire du cinématographe sous des formes originales, en proposant au public des expositions itinérantes où l’on peut toucher les objets exposés. Nous sommes spécialisés dans la pratique d’ateliers de découverte du pré-cinéma en particulier auprès du jeune public. Ces ateliers permettent de comprendre les rouages de l’image animée en manipulant des appareils anciens (Phénakistiscopes, Praxinoscopes, Zootropes reconstitués), et en expérimentant soi-même ses propres créations sur ces mêmes appareils.

Site Fantasmagore lgt  LES MACHINES DU FANTASMAGORE cliquer ici

Créé en 1987 à l’initiative d’amoureux du répertoire de musique mécanique, l’association  » Perforons…la musique «  s’est consacré pendant plus de vingt ans à la sauvegarde et à la promotion du répertoire d’orgue de barbarie et de piano pneumatique. Ses recherches et publications (Les Cahiers de Perforons) ont associé musiciens, collectionneurs, musées et institutions de toute l’Europe. « Plus qu’une simple exposition, la présentation des Machines du Fantasmagore est un véritable spectacle qui sollicite l’émotion du spectateur pour l’amener à découvrir la technique de façon claire et ludique. »

Site Brooker lgt  JEREMY BROOKER MAGIC LANTERN PERFORMERS cliquer ici

Depuis plus de 20 ans, Carolyn et Geremy BROOKER font parti des plus grands artistes de la lanterne magique. Que ce soit dans le grand auditorium du Centro Cultural de Belém à Lisbonne, dans une tente de cirque surplombant le lac Léman ou dans la cabine d’une barge historique prenant la mer avec seulement 20 personnes à bord, le public s’est émerveillé de sa maîtrise dans cet art exigeant.

Ses spectacles sont effectués avec une authentique lanterne magique triunial (ou triple) combinant trois projecteurs dans un seul appareil. C’est la forme la plus complexe et la plus rare de divertissement avec une lanterne magique. Cela permet de présenter des spectacles dynamiques comportant les effets les plus spectaculaires que la lanterne puisse produire.

Illuminago  ILLUMINAGO cliquer ici

Ce site (en allemand) présente les spectacles théâtraux de Karin BIENEK et Ludwig VOGL-BIENEK. Organisés depuis 1986, leurs spectacles de lanterne magique permettent de revivre des projections historiques. Les tableaux sur verre provenant des siècles passés forment la base de tout un éventail de spectacles, d’expéditions d’archéologie sur les médias, d’ateliers et de recherches scientifiques.

Wezenberg lgt  DE TOVERLANTAARN cliquer ici

Ce site en néerlandais présente les activités d’une lanterniste moderne : Monique WEZENBERG. Autrefois, les lanternistes se déplaçaient avec leur lanterne magique de foire en foire, d’auberge à la taverne et des marchés aux foires annuelles. À l’aide d’un drap blanc, les spectateurs ont pu voir les magnifiques diapositives de la lanterne. Ils n’avaient jamais rien vu de tel ! Cela semblait magique, d’où le nom de lanterne magique. Aujourd’hui elle utilise sa lanterne magique pour donner des performances dans des festivals, des écoles, des théâtres et aussi lors de fêtes et chez des particuliers.

Site American Magic lgt  MUSEUM OF AMERICAN MAGIC LANTERN SHOWS cliquer ici

Ce site (en anglais), animé par Terry BORTON, est un musée virtuel retraçant la façon dont les spectacles américains de lanternes magiques ont influencé toutes les facettes de la culture du pays, des années 1850 aux années 1930. La lanterne magique, ou « stéréopticon », a été le premier projecteur et précurseur du cinéma. Des millions de personnes par an assistaient à des spectacles de lanternes magiques et à des conférences illustrées dans des théâtres, des salles de lycée, des tentes Chautauqua, des sociétés fraternelles, des églises ou même leurs propres maisons.

Voir : Lanterne de projection double STEREOPTICON

Magiclanternexhibition  MAGICLANTERNEXHIBITION cliquer ici

Ce site (en anglais) présente Dawn Elliott et Joel Schlemowitz qui sont des projectionnistes de lanternes magiques, travaillant avec des diapositives en verre et des projecteurs d’époque. Elliott & Schlemowitz présentent des spectacles de lanternes magiques et donne des conférences / démonstrations dans des musées et autres institutions historiques, culturelles et éducatives.

 

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Boîtes à lumière et projecteurs pour spectacle

Posté par Patrice Guerin le 6 février 2012

Au début du XXe siècle, les lanternes de projection et leurs systèmes d’éclairage sont suffisamment puissants pour être utilisés dans les salles de théâtre et d’opéra.

Voir : Les projections lumineuses colorées dans la DANSE SERPENTINE

Il existe trois sortes d’appareils optiques employés sur scène ou dans les salles de spectacle :

Boîtes à lumière et projecteurs pour spectacle  dans Lanternes projection MolteniTheatre-01-82x1501 – les projecteurs de lumière à lentilles ou à miroir, très puissants, pour éclairer la scène, soit par le côté, soit de face, soit sur le dessus ;

MolteniTheatre-02-148x150 dans Lanternes projection2 – les boîtes à lumière de petit format et portatives, qui servent à créer des effets lumineux tels que rayons de soleil ou clair de lune ou à éclairer les danses serpentines et autres fontaines lumineuses ;

MolteniTheatre-03-150x863 – les lanternes de projection qui servent à projeter des décors, permettant ainsi d’obtenir des animations ou effets colorés qu’il serait impossible d’obtenir autrement. « Nous les recommandons par exemple pour les couchers de soleil dans “L’Africaine”, le lever de lune dans “Salomé”, ou encore l’incendie de Rome dans “Quo Vadis” réalisés au théâtre de la Gaité ».

Source : “Appareils et Accessoires de Projection” catalogue N°89 des projections MOLTENI, publié par Radiguet & Massiot au début du XXe siècle.

Voir : Projection de décors au théâtre et à l’opéra

Seules ces dernières lanternes concernent notre sujet puisqu’elles possèdent les quatre éléments nécessaires à la projection fixe : un corps de lanterne, une source lumineuse, un système optique et un passage destiné à recevoir des vues.

Voir : Lanternes de projection et d’agrandissement

Le projecteur universel mis au point par Radiguet & Massiot dans les années 1900 répond à ces trois usages.

MolteniTheatre-04-150x150  MolteniTheatre-05-117x150Projecteur de lumière à lentille muni d’un régulateur à arc électrique manuel de 50 ampères.

MolteniTheatre-06-150x150Dispositif s’adaptant sur la lanterne de base afin d’augmenter la divergence du faisceau lumineux, ce qui permet d’obtenir un éclairage uniforme pour l’ensemble de la scène.

MolteniTheatre-07-150x150Miroir inclinable permettant de diriger le faisceau lumineux verticalement. Une tringle située à la base du miroir permet à l’électricien de le manipuler très facilement tout en restant à l’arrière de la lanterne.

MolteniTheatre-08-150x113Combinaison des deux dispositifs précédent permettant d’orienter en tous sens une lumière uniforme.

MolteniTheatre-09-150x150Cône de projection avec porte-chassis et objectif permettant  projeter diverses vues colorées ou pour le décor.

MolteniTheatre-10-85x150Il existe aussi des appareils multiples verticaux, appelés polyorama, utilisés dans les grandes salles pour la projection des autochromes en vues fondantes « telle que les “Visions d’Orient” de M. Gervais COURTELLEMONT à la salle Charras ou les spectacles de la Maison Lumière à Lyon, la société photographique de Touraine, le Collège de France, etc. ».

Voir : Lanternes multiples ou POLYORAMAS

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Montage des vues sous verres

Posté par Patrice Guerin le 9 janvier 2012

Montage des vues sous verres dans Images projetees PlaqueFoto-21-103x150

Lors du Congrès international de Photographie qui s’est déroulé durant l’Exposition Universelle de 1889, on a retenu le format de 85x100mm pour les plaques destinées à la projection. A la même époque les collections de vues anglaises ou américaines étaient généralement d’un format carré de 80x80mm.

PlaqueFoto-22-150x60 dans Images projetees    PlaqueFoto-14-150x103
Ce format semblait beaucoup plus pratique et correspondait mieux à la fenêtre de projection dans la lanterne. C’est pourquoi, en France, il était recommandé de placer un cache en papier noir Aiguille (c’est à dire noir teinté dans la pâte) de format 70x70mm inséré entre 2 verres, en prenant bien soin que celui constituant la photographie ait son émulsion placé vers l’intérieur.

PlaqueFoto-23-150x144  PlaqueFoto-24-95x150  PlaqueFoto-26-88x150  PlaqueFoto-12-150x114 

« Quelle que soit la forme d’ouverture adoptée, nous conseillons à l’amateur d’employer des caches toujours de la même dimension… surtout lorsqu’on doit projeter les vues en dissolwing ».

Voir : Lanternes multiples ou POLYORAMAS

PlaqueFoto-32-150x114  PlaqueFoto-31-122x150  PlaqueFoto-33-150x74 Publicité 1903 et appareil Demaria – Collection G.V.

Ces assemblages sont maintenus sur le pourtour par une bande de papier gommé, généralement noire, que l’on fixe à l’aide d’un petit appareil très ingénieux qui permet de faire tourner la vue librement. « On a proposé, en Angleterre, l’emploi de petits cadres métalliques, composé d’une lamelle de laiton que l’on rabat sur les bords avec un coupe papier ». Ce mode de montage donne une certaine solidité à l’ensemble mais n’empêche pas l’humidité et les poussières de pénétrer entre les deux verres.

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Pour faciliter le repérage des vues lors de la projection, monsieur MOLTENI (voir PORTRAITS) a proposé, lors de ce Congrès de la Photographie, la résolution suivante « Pour permettre de reconnaître dans l’obscurité le sens de l’image des plaques pour projections, on appliquera sur le coin droit inférieur de ces plaques une étiquette destinée à se trouver placée sous le pouce de l’opérateur quand celui-ci saisit la plaque de façon à la voir telle qu’elle doit être placée dans le projecteur ».

Voir : Plaques photographiques pour la projectionLa collection de diapositives MOLTENI -

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Une fois préparées, les clichés sont conservés dans des boîtes spécialement adaptées avec des rainures ou, lorsqu’ils sont trop nombreux, dans des coffrets dans lesquels on a pris soin de fixer au fond et à l’intérieur du couvercle des bandes de caoutchouc ou de molleton destinées à amortir les chocs. Source : “La pratique des projections” par H. FOURTIER – Editions Gauthiers-Villars et fils 1893.

Voir : Les collections de vues pour projection MAZO

 

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PORTRAITS

Posté par Patrice Guerin le 30 décembre 2011

Cette page contient les portraits des principaux personnages liés à la projection, cités dans les articles consacrés à la projection.

 

BERTSCH Auguste Adolphe (1813-1871)

Il a été l’un des pionniers de la photomicrographie au XIXe siècle et membre fondateur de la « Société Française de Photographie ». En 1853, il est le premier à obtenir des microphotographies d’insectes. En 1857 il ouvre un studio à Paris avec Camille D’ARNAUD. Vers 1860, il invente un mégascope permettant de faire des agrandissements importants en utilisant le soleil comme source d’éclairage.  En 1857, il publie « Etudes d’histoire au microscope naturelle ».

« A son nom se rattachent les souvenirs de la photographie microscopique appliquée à l’étude des infiniment petits. Nous lui devons un grand nombre d’appareils spéciaux qu’il inventa pour ces recherches, et de ceux qu’il construisit pour produire des agrandissements sans déformation. Il est mort à 58 ans pendant cette douloureuse période du siège de Paris sans que nous ayons eu de renseignements exacts sur les causes qui ont amené sa fin » Nécrologie parue dans le bulletin de la Société française de photographie de 1871.

Il était membre de la commission des Travaux Historiques et des sociétés savantes au Ministère de l’Instruction Publique et membre du comité de perfectionnement des télégraphes. Il faisait aussi partie du conseil de la société d’encouragement en qualité de membre de la commission des beaux-arts appliqués à l’industrie. Il était chevalier de la Légion d’honneur.

Voir : Microscope solaire de BERTSCH

CHEVALIER Charles Louis (1804-1859)

Né à Paris le 19 avril 1804 (29 germinal  an XII), il est le fils de Jacques-Vincent (1771-1841) et le petit-fils de Louis-Vincent CHEVALIER fondateur de la Maison d’optique vers 1760. Très tôt, il étudie les sciences physiques, particulièrement l’optique, et applique, dès l’âge de 15 ans, le prisme ménisque à la chambre obscure.

De 1823 à 1830, il s’associe avec son père, Vincent CHEVALIER, et continue les activités de la Maison située au 69 quai de l’Horloge. C’est là qu’ils commercialisent pour la première fois en 1823 leurs objectifs achromatiques. Deux ans plus tard, Nicéphore NIEPCE leurs demande de perfectionner ses chambres photographiques expérimentales. Quelques années après, c’est encore Charles CHEVALIER qui met en rapport NIEPCE et DAGUERRE et qui fait la première épreuve photographique après la publication du procédé mis au point par ces deux inventeurs de la photographie.

En 1831 il se sépare de son père et fonde sa propre Maison au 163 du Palais-Royal, avec des ateliers situés Cour des Fontaines. C’est là qu’il commercialise ses propres microscopes et forme Camille Sébastien NACHET au métier d’opticien. Travaillant en relation avec des savants célèbres et s’inspirant parfois de leurs travaux, il se fait remarquer par de nombreuses inventions et perfectionnements d’appareils qui lui permettent d’obtenir 5 médailles de la Société d’encouragement, 5 médailles d’or aux Expositions nationales de l’Industrie et une médaille de 1ère classe à l’exposition Universelle de 1855.

En plus des cinq catalogues illustrés de sa Maison, il publie : “Notices sur la chambre claire et la chambre obscure” (1828-1839) ; “Des microscopes et de leur usage” (1839) ; “Manuel des myopes et des presbytes” (1841) ; divers écrits étendus sur la photographie (1841-1859) ; “Manuel du physicien préparateur” (1853, 2 vol. Atlas de 800 fig.), avec le docteur J. FAU ainsi que diverses traductions, etc.

Son fils Arthur (1830-1874) travaille avec lui un certain temps puis assure la direction de la Maison CHEVALIER lors de la mort de son père le 8 mai 1859.

Voir : Les opticiens CHEVALIER à Paris

CHEVALLIER Jean Gabriel Augustin (1778-1848)

PORTRAITS chevalier-07-124x150  Il est originaire de Mantes où il décédera à 70 ans. A 18 ans il succède à son grand-père maternel François TROGNON, ingénieur opticien, lieutenant conseiller du roi en l’élection de Mantes et Meulan dont l’établissement a été fondé par sa famille en 1740 dans la tour de l’Horloge du Palais de Justice à Paris.

Son gendre DUCRAY-CHEVALLIER lui succédera en 1866.

Voir : Les opticiens CHEVALIER à Paris

COISSAC Guillaume Michel (1868-1946)

Portrait CoissacGuillaume Michel COISSAC (1868-1946) est né dans une famille de forgerons le 20 février 1868 à Chamboulive en Corrèze et décède le 24 février 1946 à St Maur des Fossés.

En 1895, Georges COISSAC est chargé par le père Vincent de Paul BAILLY de mettre sur pied le service de « Projections, Phonographes et Photographies » au sein de la Maison de la Bonne Presse. Il va surtout être l’animateur de la revue “Le Fascinateur” qui fait la promotion de toute la production audio et visuelle de l’entreprise. A ce titre il est le « formateur et le conseiller technique de milliers de projectionnistes agissant dans les patronages et les associations catholiques ».

En 1919, il quitte la Maison de la Bonne Presse, après 24 ans d’un dévouement total et s’associe avec Gaston GUILBERT pour fonder la “Manufacture française d’appareils de précision, sciences, projections, cinématographes, photographies, G. Guilbert et G. Michel Coissac, successeurs” en remplacement des anciens Etablissements Guilbert. Mais cette entreprise est dissoute un an plus tard d’un commun accord, le 20 juin 1920. Le 1er octobre 1920, Michel COISSAC prend la direction des services de vente et d’achat de matériel cinématographique de la “Maison du Cinéma”.

En 1919 il crée la revue “Le Cinéopse” qu’il dirige jusqu’en 1939. Très luxueuse à ses débuts et d’une pagination importante, cette revue s’interrompt de septembre 1939 à février 1946. Dans son numéro de reprise elle définit son propos comme étant « d’étudier les grands problèmes du cinéma dans leur universalité et leur généralité ». Plus de 600 numéros sont publiés, dans lesquels on trouve aussi bien des rubriques sur la production, la technique, le cinéma éducatif, les films du mois, le format réduit, etc.

En 1925, il est « Directeur du Cinéopse, Syndic de la Presse scientifique et Président honoraire de la Presse cinématographique » et publie la première “Histoire du cinématographe des origines à nos jours” préfacée par J.-L. BRETON membre de l’Institut.

Voir : Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

COLLADON Jean-Daniel (1802-1893)

C’est un physicien et ingénieur suisse. A 25 ans obtient le Grand Prix de l’Académie des Sciences pour ses travaux avec son ami Charles STURM sur le calcul de la vitesse du son dans l’eau . Il conçoit plusieurs instruments de mesure comme le photomètre et le dynamomètre.

CONTINSOUZA Pierre Victor (1872-1944)

Il fait des études à l’Ecole d’Horlogerie de Paris avant de travailler quelques années pour la société Jules RICHARD.

Il est l’inventeur, entre autre, de la croix de Malte qui est l’un des éléments essentiels de la projection cinématographique. Entre 1900 et 1909, il travaille pour PATHE et met au point différents appareils cinématographiques dont le fameux Pathé Renforcé.

Voir : CONTINSOUZA et les appareils de projection

DELLA PORTA Giambattista (1535-1615)

Porta 6C‘est un gentilhomme italien, à la fois scientifique, artiste, auteur dramatique et écrivain, fasciné par le merveilleux et le miraculeux. Durant toute sa vie il tenta de séparer la “magie divinatoire” de la “magie naturelle” et publia plus d’une douzaine de livres en latin couvrant de très nombreux domaines comme la physionomie, l’astrologie, le chiffrage et l’art de la mémoire, l’optique, le magnétisme, l’alchimie, l’embellissement des corps (principalement ceux des femmes), etc. Il est l’un des tous premiers à s’intéresser aux phénomènes optiques et à la “Camera Obscura”.

Voir : Les expériences d’optique de DELLA PORTA

DILLEMANN Paul Albert (1858-1940)

Dillemann-1-92x150  Fils ainée de Paul DILLEMANN et de Nathalie GÜNTHER, il fait de brillantes études à l’école des Arts et Manufactures (Ecole Centrale) dont il sort troisième en 1881. Il s’installe alors à Suresnes en tant qu’ingénieur-constructeur et obtient de nombreuses récompenses pour du matériel de laiterie et des pompes.

En Janvier 1890, il reprend, avec son frère Maurice, l’entreprise d’import-export que son père avait fondé en Argentine vers 1850. Il est l’inventeur de la douche à pression constante et surtout d’un système d’éclairage à incandescence par l’alcool, breveté en 1902.

Voir :Lampe à alcool SOL de l’ingénieur DILLEMANN

Durant la première décennie du XXe siècle, tout en continuant les activités d’import-export avec l’Argentine, il consacre une grande partie de son énergie à développer un système d’éclairage pour la projection et invente plusieurs lanternes d’agrandissement très originales pour l’époque. Malheureusement l’expansion rapide de l’énergie électrique ruinera tous ses efforts.

Marié à Paris le 7 février 1885 avec Léonie GUILLET, ils ont 4 enfants dont un seul, Marguerite Marie Alice lui donnera des descendants avec Arsène Marie Paul VAUTHIER (1885-1979), général de division en 1940.

Un de ses frères est le général de division Marie Philippe Edouard DILLEMANN (1862-1948).

Voir :Lanterne “Tournesol” grand format de l’ingénieur DILLEMANN

DUBOSCQ Jules (1817-1886)

Né à Villaines en Seine-et-Oise le 5 mars 1817, il est le fils de Denis Lubin DUBOSCQ cordonnier 29 ans et de Louise Geneviève MEUNIER 32 ans. 1830 il entre dans la Maison SOLEIL pour faire un apprentissage d’opticien. Quelques années plus tard, il épouse la fille de Jean-Baptiste-François SOLEIL et prend des responsabilités dans la maison familiale.

C’est un mécanicien d’une très grande habileté. Lorsque SOLEIL cesse son activité en 1849, sa maison est partagée en deux branches confiées l’une à Henri SOLEIL son fils et l’autre à Jules DUBOSCQ, son gendre. Durant une quarantaine d’années, il s’occupe avec beaucoup de passion et de désintéressement des instruments d’optique et des appareils relatifs à la démonstration, dans les cours publics, au moyen des projections.

Jules DUBOSCQ obtient des médailles aux Expositions universelles de Londres en 1851 et de Paris en 1855 et une médaille de 1ère classe à New-York en 1853. La Société d’Encouragement pour l’industrie nationale lui décerne une médaille d’or en 1855 pour le régulateur photo-électrique de FOUCAULT et une seconde en 1857 pour les perfectionnements apportés au stéréoscope. Il obtient aussi de nombreux diplômes d’honneur à Amsterdam en 1883 et Anvers en 1885, au Havre en 1887

Il est nommé chevalier de l’Ordre Militaire du Christ de Portugal en 1886 et chevalier de l’Ordre d’Isabelle la Catholique à Barcelone en 1888. En France, il est promu officier d’Académie en 1883, officier de la Légion d’honneur en 1885. Il décède le 22 septembre 1886 à Paris. On lui doit la publication de quelques descriptions d’appareils construits par lui et “Règles pratiques pour la photographie” en 1853.

Voir : La maison d’instruments d’Optique et de Précision SOLEIL – DUBOSCQ – PELLIN

EASTMAN George (1854-1932)

kodak-37-104x150  Il est le fondateur de la société KODAK et l’un des industriels et des philanthropes les plus importants du XXe siècle.

Né le 12 juillet 1854 à Waterville (N.Y.) sa famille déménage en 1860 à Rochester (N.Y.) où son père crée une petite école commerciale “Eastman Commercial College”. Malheureusement celui-ci décède quelques années après et le jeune EASTMAN, âgé de 14 ans, prend la responsabilité de subvenir aux besoins de sa mère Mary KILBOURN et de ses deux sœurs, dont l’une est gravement handicapée. C’est ainsi qu’il est successivement coursier, garçon de bureau, puis employé de banque.

Après 3 ans de recherches, il invente une nouvelle formule de plaques photographiques sèches et se lance en 1880 dans leur fabrication industrielle. En 1888, il conçoit et commercialise son premier appareil photographique sous la marque KODAK, terme qu’il crée pour la circonstance.

George EASTMAN estime que la prospérité d’une organisation n’est pas nécessairement due aux inventions et aux brevets, mais plutôt à la bonne volonté et à la loyauté des travailleurs, qui sont motivées par toutes formes d’intéressement. En 1919, il cède à ses employés un tiers de ses actions dans la société KODAK, représentant alors 10 millions de dollars.

George EASTMAN est presque aussi connu pour sa philanthropie que pour son œuvre dans l’industrie photographique. Il s’investit dans de nombreux domaines tels que l’éducation à travers le monde, la santé et les hôpitaux, la musique et l’art « je n’achète jamais de tableau avant d’avoir vécu avec, dans ma maison. ». Sa résidence devient le lieu d’exposition d’une des plus belles collections privées de tableaux. Paradoxalement il détestait qu’on le prenne en photo.

Dans les années 1930, EASTMAN est atteint d’une maladie de la colonne vertébrale qui menace de le rendre handicapé à vie. Ne pouvant supporter cette idée, il se suicide à 77 ans, le 14 mars 1932, en se tirant une balle dans le cœur, laissant derrière lui un message écrit : « Mon travail est accompli. Pourquoi attendre ? ».

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EDISON Thomas Alva (1847-1931)

Edison-12-105x150  C’est un inventeur et industriel américain qui mit au point, à la fin du XIXe siècle, de nombreux appareils précurseurs de ce que nous utilisons quotidiennement aujourd’hui. Il s’est auto-proclamé inventeur du téléphone, du cinéma et du phonographe, sans compter l’ampoule électrique qui lui permit de créer à  30 ans la “Edison Electric Light Compagny” qui deviendra quelques années plus tard la ‘Edison General Electric Compagny” puis, tout simplement la “General Electric”… Le début d’un empire industriel.

En 1881, l’Exposition internationale d’Électricité de Paris propulse Thomas EDISON au rang de «symbole international de la modernité et du progrès social scientifique».

La France le décore du grade de Chevalier de la Légion d’Honneur puis de Commandeur de la Légion d’Honneur en 1889. Au cours de sa vie, il a déposé 1 093 brevets et employa plus de 35 000 personnes dans un empire industriel qui permit l’essor de l’électricité dans le monde entier.

Voir : Invention de l’ampoule électriquePour en savoir plus cliquer ici

FESCOURT Marie Adolphe Félix (1857-…)

Félix FESCOURT est le fils de Pierre Jean Marcelin FESCOURT photographe et de Marie Sophie Adélaïde SALZE. Il est né le 4 mars 1857 à Lunel dans l’Herault. Avant de s’installer à Paris pour y travailler, il photographie beaucoup sa région.

Le 25 juillet 1885 il se marie à Paris XVe avec Marie PEJOUCY, couturière, née le 16.09.1860 à Bagnères (décédée le 4 janvier 1889). A cette époque, il est imprimeur-photographe domicilié au n°5 villa Letellier à Paris XVe.

Veuf à 32 ans, il se marie en seconde noce, le 5 octobre 1889, avec Jeanne Adélaïde VERNIAT.

En 1896, il est mentionné comme photographe industriel au n° 24 rue Violet Paris XVe. L’année suivante il ouvre un magasin spécialisé dans la fabrication et la vente d’appareils et de vues pour projection, situé au n° 75 rue de l’Abbé-Groult.
En juin 1904, il cède son fonds de commerce à Daniel TRAIN, ingénieur des Arts et Manufactures (Ecole Centrale). Ce dernier est l’auteur d’un brevet pour un « appareil de prise de vues et de projection cinématographiques« , déposé en janvier 1905.

Felix FESCOURT est l’oncle du réalisateur Henri FESCOURT (1880-1966) et le neveu de François Félix FESCOURT (1817-1881), photographe à Lunel.

Voir : Lanterne de projection FESCOURTSource cliquer ici

FLAMMARION Nicolas Camille (1842-1925)

flammarion.vignette  C’est le fils aîné d’une famille de quatre enfants  dont le second, Ernest (1846-1936), fonde la Librairie et les Editions Flammarion. Ses parents, Jules et Françoise FLAMMARION, tiennent un commerce de mercerie Montigny-le-Roi. Ne pouvant poursuivre ses études, il devient, à 14 ans, apprenti chez un graveur ciseleur tout en suivant des cours du soir gratuits pour obtenir son baccalauréat. Son père, devenu employé aux studios Tournachon-Nadar, lui fait découvrir la photographie.

Après un court passage à l’observatoire de Paris, il succède, en 1862, à l’abbé MOIGNO et entre à la rédaction de la revue “Le Cosmos”. En 1865, il devient rédacteur scientifique du journal “Le Siècle” et donne de nombreuses conférences publiques sur l’astronomie populaire. De 1876 à 1880, il effectue plusieurs vols en aérostat pour étudier les phénomènes atmosphériques et plus particulièrement l’électricité atmosphérique. En 1883 il fonde l’observatoire de Juvisy-sur-Orge où il développe une importante bibliothèque concernant l’histoire des sciences. En 1887, il crée la Société Astronomique de France, dont il est le premier président.

Camille FLAMMARION est l’auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et reçoit de très nombreuses décorations tant en France qu’à l’étranger. En janvier 1881, il reçoit la Légion d’honneur pour ses travaux de vulgarisation astronomique et sera nommé commandeur de cet ordre en 1922.

Voir : La collection de diapositives MOLTENI

FLATTERS Abraham (1848-1929)

Flatters-105x150  C’est l’un des cofondateurs de la société Flatters & Garnett Ltd. Il est né en 1848 près de Gainsborough dans le Lincolnshire, au sein d’une famille d’agriculteurs. Il s’intéresse à l’histoire naturelle et assiste, en 1886, à une série de conférences sur la zoologie donnée par le professeur Milnes MARSHALL du Owen’s Collège : « il était assis près du “lanterniste” de manière à prendre de nombreuses notes sur la conférence à la lumière réfléchie par la lanterne ». A la même époque, il s’inscrit à la “Manchester Microscopical Society”.

Vers 1895, il devient conférencier en microscopie au collège technique de Manchester, un poste qu’il occupera pendant 32 ans. Il écrit plusieurs livres pour les étudiants, dont “Methods In Microscopical Research And Vegetable Histology”. C’est le premier ouvrage du genre à inclure des microphotographies en couleur pour illustrer les méthodes de recherche.

Après sa séparation avec les FLATTERS en 1909, il crée sa propre entreprise et commence à publier “The Micrologist”, une revue trimestrielle qui durera jusqu’en 1916. En 1923, FLATTERS est élu vice-président de la “Manchester Microscopical Society”. Il décède en 1929, à l’âge de 81 ans.

Voir : Microscope de projection FLATTERS et GARNETT

FLORIAN Jean Pierre Claris de (1755-1794)

Portrait Florian  Il est principalement connu en tant que fabuliste, mais il est aussi conteur et romancier. Descendant d’une famille noble et petit neveu de VOLTAIRE, il est voué à la carrière des armes. Après avoir servi quelques années comme officier dans le régiment des dragons de Penthièvre, il se fait réformer  et suit le duc de PENTHIEVRE pour s’adonner complètement à la poésie. Il est élu membre de l’Académie française en 1788 après avoir vu deux de ses œuvres couronnées par cette institution. Interné lors de la révolution, il est remis en liberté grâce à  l’intervention de BOISSY d’ANGLAS et meurt subitement deux mois plus tard à l’âge de trente-neuf ans, probablement des suites de sa détention.

Voir : Livres des fables de FLORIAN

FOUCAULT Jean Bernard Léon (1819- 1868)

Portrait Foucault  Il naît à Paris le 18 septembre 1819 d’un père éditeur. Tout d’abord instruit par un précepteur il entre au collège Stanislas à Paris où il obtient son baccalauréat avec difficultés. Après avoir commencé des études de médecine, il se tourne vers la physique et s’intéresse aux expériences de Louis DAGUERRE sur la photographie. Devenu physicien et astronome, il est principalement connu pour sa démonstration de la rotation de la terre grâce au pendule de FOUCAULT, mais aussi pour avoir calculé la vitesse de la lumière et inventé le gyroscope.

Il mène de nombreuses expériences sur l’intensité de la lumière du soleil, en la comparant à celle du carbone dans la lampe à arc, et à celle de la chaux dans la flamme du chalumeau oxhydrique. En 1849 il met au point le régulateur à arc électrique construit par Jules DUBOSCQ. En 1854 il invente le photomètre après avoir comparé le pouvoir éclairant de deux types de gaz d’éclairage. Les travaux de FOUCAULT sur l’optique sont considérables ; il collabora avec plusieurs opticiens dont la Maison SECRETAN.

En 1862 il est nommé officier de la Légion d’honneur.

Voir : Régulateur à arc électrique FOUCAULT DUBOSCQ - Microscope solaire de SECRETAN

FOURTIER Hyacinthe Pierre (1849-1894)

Fourtier 01  C’est un officier et écrivain français, né à Constantine qui consacra toute sa vie à la carrière militaire et à la photographie. Elève de l’Ecole de Saint-Cyr, il sort en 1870, puis est blessé et fait prisonnier (du 30 août 1870 au 19 mars 1871) à la bataille de Beaumont dans les Ardennes. Alors qu’il est capitaine, il est détaché pendant sept ans à la commission de l’armée à Versailles pour l’établissement du fusil Lebel et l’étude de la poudre sans fumée. Le 3 mai 1889 il est blessé à la main par l’explosion d’une cartouche lors d’essais relatifs à la mitrailleuse Maxim. Chef de bataillon (commandant) en 1893, il est attaché au grand état-major général de l’armée, chargé du service de la photographie et des impressions héliographiques au ministère de la guerre (service géographique).

FOURTIER est chevalier de la Légion d’honneur en 1889, auteur de conférences et d’ouvrages sur la cartographie, sur la photographie et sur la pratique des projections et la production de vues sur verre. Il décède suite à une longue maladie dont il a beaucoup souffert durant plusieurs années.

GARNETT Charles (1843- 1921)

Garnett-105x150  C’est l’un des cofondateurs de la société Flatters & Garnett Ltd. Il est né en 1843, près de Warrington. A l’âge de 21 ans, il part avec un cousin en Nouvelle-Zélande où il travaille dur et s’intéresse à l’histoire naturelle, faisant la collecte des fougères trouvées sur l’île du Sud. En 1873, il revient à Manchester et ouvre un restaurant qui prospère rapidement dans la rue Cateaton.

En 1877, c’est la naissance de son premier fils, John B. GARNETT. Après avoir fait des études de pharmacie celui-ci entre dans la société Flatters & Garnett Ltd en décembre 1901. Il en deviendra directeur en 1931, après le décès accidentel de Henry GARNETT, son oncle, qui était directeur de la société depuis le décès de Charles en 1921.

Charles GARNETT est resté le directeur de la société Flatters & Garnett Ltd de sa création en 1901, jusqu’à son décès en 1921, à l’âge de 78 ans. Durant toute sa vie, il fit une très belle collection de graines provenant du monde entier qui a été remise au musée de Manchester après son décès.

Voir : Microscope de projection FLATTERS et GARNETT

GIMPEL Léon (1873-1948)

C’est un photographe français ; adepte de l’autochrome, il réalise des reportages pour la presse et collabore avec l’Illustration. C’est un initiateur de la vulgarisation scientifique par l’image. Certaines de ses photos sont conservées dans les collections de la Société française de photographie.

Voir : Les lanternes de projection GAUMONT

GOLDSCHMIDT Robert (1877-1935)

C’est un inventeur d’origine Belge. Il est docteur en science et professeur agrégé de l’Université de Bruxelles. C’est un précurseur dans de nombreux domaines : photographie, aviation, automobile, TSF, etc. En 1906 il met au point la “Bibliophoto”, sorte de bibliothèque portable de microfiches. Après la première Guerre Mondiale, il utilise des microfilms pour conserver le contenu de livres entiers dans un espace réduit. Pour cela il crée la société ‘’La Photoscopie’’ (ou “Cinescopie” ?).

Voir : Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

GUERIN-CATELAIN Emile Jean (1856-1913)

Conference-07-120x150  Capitaine de cavalerie de réserve, c’est un poète, auteur dramatique et philanthrope reconnu « de belle carrure, le visage fin, éclairé par des yeux bleus, un peu haut en couleur et le rire sonore ! » Lors de son mariage à Paris, en 1885, il est restaurateur place de la Bourse. Vers 1890, il s’installe à Saint Germain en Laye au pavillon Henri IV (autrefois résidence de Louis XIV) et devient conseiller municipal tout en gardant son activité de restaurateur.

En 1890, il fonde la “Société Nationale des Conférences populaires” qu’il administre durant près de vingt ans, avant de demander son remplacement en 1909 par Paul PELISSE. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1905 puis Croix de Guerre. Son corps repose au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Son épouse, Marie Célestine JARRY, née à Paris en 1865, pratique la peinture avec un certain talent. Ils auront 4 enfants : Henri Jean Baptiste, né en 1886, lieutenant au 7e Dragon, Geneviève Violette, née en 1893, Jacques Maxime GUERIN (1897-1965), qui sera un acteur et metteur en scène « inspiré, réfléchi et amoureux du beau » entre les deux guerres et enfin Raymond GUERIN, qui fut un dessinateur très prisé dans les décennies 1920/1930 et fit également quelques apparitions à l’écran.

Après la mort de son mari, en 1913, Marie Célestine JARRY épouse en seconde noce, le 11 juin 1917 à Saint Germain en Laye, Paul Victor Modeste MAGNY (1854-1925), veuf avec deux fils, avocat, préfet de la Meuse, sénateur de la Seine de 1914 à 1925. Il est le fils de Modeste MAGNY, célèbre restaurateur, inventeur de la purée Magny, du tournedos Rossini et du Chateaubriand « chez qui se tenaient les fameux dîners Magny (fondé en 1862)  - ou dîners Sainte-Beuve – cités dans le Journal des Goncourt* » et neveu d’Auguste BREBANT (1822-…) restaurateur parisien, lauréat de l’Académie Française.

Voir : La Société Nationale des Conférences Populaires

IVES Frederic Eugene (1856-1937)

ives-portrait-150x110  C’est un inventeur américain né à Litchfield dans le Connecticut. Il est surtout connu pour avoir développé le procédé d’impression en demi-teinte. De 1874 à 1878, il a la charge du laboratoire photographique à l’Université Cornell. Puis il déménage à Philadelphie en Pennsylvanie, où, en 1885, il est l’un des membres fondateurs de la Photographic Society de Philadelphie.

Il fait également de nombreuses recherches et réalisations dans le domaine de la photographie en couleurs et stéréoscopique.  Il déposa près de 70 brevets et reçu la médaille du Franklin Institute’s Elliott Cresson en 1893, la médaille Edward Longstreth en 1903, et la médaille John Scott en 1887, 1890, 1904 et 1906. Son fils Herbert Eugene IVES (1882-1953) est un pionnier de la télévision et de la téléphotographie, y compris par télécopie couleur.

Voir : La projection de photographies en couleurs, procédé TRICHROME

KIRCHER Athanasius (1602-1680)

kircher01.vignette  C’est un jésuite allemand qui s’intéressa – entre autres – à la physique, l’astronomie, les sciences occultes, etc. Fuyant la guerre de Trente Ans, il se réfugie à Avignon avant de se rendre à Rome où il est nommé professeur de physique, mathématiques et langues orientales. Il crée dans cette ville un cabinet de physique et d’archéologie.

Voir : Athanasius KIRCHER et la lanterne magique

KORSTEN Marie Joseph Lucien (1858-…)

C’est un mécanicien et inventeur de matériel photographique et de projection, très actif au début du XXe siècle. Il est le fils de Jean Pierre François KORSTEN marié à Joséphine Ernestine Aimable CAILLAT. Agé de 30 ans, il se marie le 23 septembre 1888 à Henriette Augustine THOMAS (1864). Ils ont 3 enfants : Françis (1889) Paul (1891) et Louise Henriette (1892-1973).

Dans l’Information Photographique de 1913 on peut lire « M. Korsten, 10 rue Lebrun, nous fait part du mariage de sa fille mlle Louise Henriette KORSTEN avec M. Louis Armand TESSEREAU, 16 rue Oudry à Paris. La cérémonie a été célébrée le 30 août 1913 à Paris XIIIe ».

En 1936, on le trouve encore au 10 rue Lebrun.

Voir : Les projecteurs L. KORSTEN

LEBLANC Jules Iréné dit René (1847-1917)

Né à Vaux sur Saint Urbain, dans la Haute Marne, le 15 mars 1847, il est le fils de Claude Rémy LEBLANC vigneron et de Marie Léocadie PERRIN son épouse. De 1866 à 1870 il est élève à l’école normale d’enseignement spécial de Cluny* puis devient professeur à l’école professionnelle de Reims. En 1884 il est directeur de l’école Normale du travail manuel à Paris. De 1884 à 1886 il est chargé d’une première mission d’inspection avant d’être nommé le 1er mars 1890 “Inspecteur général de l’enseignement primaire”.

Dès 1878, il publie de nombreux mémoires et ouvrages sur l’enseignement expérimental, l’enseignement professionnel et l’enseignement du travail manuel ainsi que l’instruction agricole pour les élèves du primaire, publié, pour la plupart, chez Larousse. En 1895 il participe à la fondation de la revue “Après l’Ecole”, publication populaire illustrée pour l’enseignement post-scolaire.

Voir : APRES L’ECOLE : revue éditée par la librairie E. CORNELY

En 1900, il est chargé de l’organisation de la Classe 1 à l’Exposition Universelle puis rapporteur du jury. « Monsieur René LEBLANC, qui est un réformateur et qui projette sa pensée dans l’avenir comme des vues sur un écran, prévoit l’introduction de la “lanterne magique” dans l’école du jour. » Il publie en 1904 un livre « qu’il a vécu avant de l’écrire » intitulé “Les Projections Lumineuse, à l’école, aux cours du soir et en famille”, éditions Edouard Cornely et Cie Paris.

Il est agrégé de l’Université, officier de l’Instruction Publique, officier de la Légion d’Honneur (en 1900).

* Pour en savoir plus sur l’Ecole de Cluny, cliquer ici : http://adessertenne.pagesperso-orange.fr/victor_duruy_et_l_ecole_normale_de_cluny_091.htm

LE CLERC Jacques Sébastien (1637-1714)

Fils unique d’un orfèvre de Metz, sa précocité le fait remarquer par le prieur de Saint-Arnould qui s’occupe personnellement de son éducation. Travailleur infatigable, il étudie avec passion la physique, les mathématiques, la géométrie… puis entre dans le génie pour s’adonner à l’étude des fortifications.

En 1660, il est nommé ingénieur-géographe. En 1665, il part pour Paris, où il rencontre Charles LE BRUN (1619-1690) qui le convainc d’abandonner sa carrière dans le génie pour se consacrer au dessin et à la gravure. Très rapidement les éditeurs font appel à son talent pour illustrer de nombreux livres. Il devient même le graveur attitré de l’Académie des sciences. En 1672, il est admis à l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture en qualité de graveur, puis nommé professeur de géométrie et de perspective.

Marié en 1673, il a de nombreux enfants dont le plus célèbre, Sébastien II (1676-1793) sera peintre. En 1693 il obtient le brevet de graveur ordinaire du roi et en 1706 il est fait Chevalier Romain par le pape. Il décède aux Gobelins le 25 octobre 1714, à l’âge de 77 ans.

Voir : La lanterne magique dans les cabinets de physique

LEREBOURS Noël-Marie Paymal (1807-1873)

Il naît de père inconnu et d’une mère, couturière travaillant à Paris. Elle se marie avec l’opticien Noël-Jean LEREBOURS (né à Mortain le 25 décembre 1761 – Décédé en 1840). Celui-ci fait son apprentissage durant plusieurs années chez différents opticiens à Paris, puis il  achète quelques outils et s’installe à son compte à 18 ans. Après avoir reçu un brevet du Roi, il ouvre une petite boutique au 69 quai de l’horloge en 1789.

Noël-Marie Paymal LEREBOURS, qui a été adopté en 1836 par Noël-Jean, commence par se consacrer à la photographie. Entre 1840 et 1850 il effectue différents voyages qui seront à l’origine de l’ouvrage “Excursions daguerriennes” composé  de 113 planches reproduisant des vues prises en Europe, en Orient, en Afrique et même aux États-Unis…. A la mort de son père en 1840, il reprend la boutique d’optique installée place du Pont-Neuf puis s’associe avec Marc SECRETAN en 1845.

Voir : Microscope solaire de SECRETAN

MACE Jean (1815-1894)

Enseignement-19-107x150  C’est un enseignant et journaliste français issu du milieu ouvrier parisien. Dans les années 1860, il est enseignant au pensionnat du Petit-Château de Beblenheim et rédige des ouvrages de vulgarisation scientifique comme “L’Histoire d’une bouchée de pain“ ou “lettres à une petite fille sur nos organes et nos fonctions”. Il œuvre pour l’instruction des masses et fonde en 1864 “Le Magasin d’éducation et de récréation” avec l’éditeur Pierre-Jules HETZEL, puis il crée en 1866 la “Ligue de l’Enseignement” qui se bat pour l’instauration d’une école gratuite, obligatoire et laïque. Franc-maçon, il est élu sénateur inamovible en 1883.

Voir : La Ligue de l’Enseignement et l’Education PopulairePour en savoir plus cliquer ici

MAZO Elie Xavier (1861-1936)

mazo-portrait-121x150  C’est le fils unique de François Xavier MAZO (1834-1908) et de Marie Elise MACLE (1832-1904). Après avoir obtenu son certificat d’études, il entre chez Félix-Potin comme triporteur, à l’époque où la photographie prend son essor. Il se marie le 5 mai 1889, à Paris XVIe, avec Félicie DIDIERJEAN (1862-1941) teinturière. Le 17 octobre de la même année ils ont un fils Gaston. A cette date il est employé et demeure rue de Chaillot Paris XVIe.

Ayant la réputation d’être très malin, c’est aussi un travailleur acharné qui parle plusieurs langues. En 1892, il fonde l’entreprise E. MAZO, constructeur breveté S.G.D.G située 8 boulevard de Magenta à Pais « Maison de premier ordre et de toute confiance ne fabriquant que des appareils de qualité ». 17 ans plus tard, en 1909, il fait bâtir l’immeuble boulevard saint Martin et développe l’une des plus importantes entreprises consacrée aux projections lumineuses au début du XXe siècle.

Voir : Histoire de l’entreprise MAZO

MAZO Gaston (1889-1980)

C’est le fils unique de Xavier Elie MAZO. Brillant élève, mais aussi turbulent, il a son Bac à 15 ans et veut être capitaine au long court. Son père Élie souhaite qu’il reprenne l’entreprise familiale et ça serait ses professeurs qui lui auraient conseillé de ne pas désobéir à l’autorité paternelle. Il se marie en la mairie du Xe à Paris, le 27 août 1913 avec Yvonne CŒURDOUX (1891-1975). Ils auront 6 enfants. Il est l’auteur d’un certain nombre de livres techniques sur la projection. N’ayant pas les qualités de son père, Gaston MAZO ne peut empêcher le déclin de l’entreprise dans les années 30. Il décède à Maison Laffitte le 3 février 1980.

MEUNIER Stanislas (1843-1925)

projmoltenimeunier.vignette  Il est né le 19 juillet 1843 au 38 rue Vanneau Paris Xe, fils de Victor Amédée MEUNIER (1817-1903) et de Isabella Mary HOCHE. C’est un écrivain scientifique français qui a joué un rôle considérable dans le mouvement scientifique qui se développe vers 1860.

Stanislas est géologue, minéralogiste et journaliste scientifique. Il devient rédacteur du feuilleton scientifique de “La Presse” jusqu’en 1855, laissant ensuite sa place à Louis FIGUIER pour fonder “L’ami des sciences” ainsi que la “Presse des enfants”. Deux ans après la fondation de “La Nature” il rédige en 1875 le premier d’une longue série d’articles. Dans les années 1870/80 il anime de nombreuses conférences avec Alfred MOLTENI. Au début du XXe siècle ; il est professeur de géologie au Museum d’histoire naturelle.

Il est officier de la Légion d’Honneur (1909).

Voir : Enseignement par les projections lumineuses MOLTENI et MEUNIER

MOIGNO abbé François Napoléon Marie (1804-1884)

moigno02.vignetteC’est un enseignant, chercheur et vulgarisateur français important dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il est docteur en théologie, professeur émérite d’innombrables matières : théologie, hébreu, Écriture sainte, mathématiques, physique, chimie, etc.

Dans les années 1840, il  s’intéresse à la projection en collaborant avec les inventeurs de lanternes de projection Jules DUBOSCQ et François SOLEIL. En 1852, il fonde la revue de vulgarisation scientifique “Cosmos”, qui deviendra en 1862 “Les Mondes”. Il est l’un des premiers sinon le premier à utiliser un appareil de projection dans ses conférences dans les années 1860.

Il publie de nombreux livres dont “L’Art des projections” Paris 1872  et “Enseignement de tous par les projections. Catalogue des tableaux et appareils” Paris 1882.

Voir : L’abbé MOIGNO et la vulgarisation scientifique

MOLTENI François-Marie Alfred (1837-1907)

Molteni-11-122x150  Alfred MOLTENI est né le 25 novembre 1837 au n°22 rue du Petit-Lion-Saint-Sauveur à Paris Ve (devenue rue Tiquetonne dans le IIe en 1868). C’est le fils de Pierre Marie Joseph MOLTENI (1811-1852) opticien et de Maria Elisa Clara HOULLIER son épouse avec laquelle il aura deux filles, Marguerite et Blanche. Il est élève au collège Chaptal lorsque son père meurt subitement, l’obligeant à interrompre ses études. A 15 ans, il entre dans l’établissement familial d’instruments d’optiques dirigé alors par son grand-père Antoine et son oncle Louis Jules. Par la suite, il complète ses connaissances en fréquentant les cours du soir des Arts et Métiers.

Tout en développant son entreprise, MOLTENI milite activement pour l’emploi des projections lumineuses à l’école en animant de très nombreuses séances avec Stanislas MEUNIER. Il collabore aussi étroitement avec DUBOSCQ et l’abbé MOIGNO.

Voir : Enseignement par les projections lumineuses MOLTENI et MEUNIER

Il est président d’honneur de la chambre syndicale de la photographie et a reçu des médailles d’or aux Expositions Universelles d’Amsterdam en 1883, de Paris en 1889, ainsi qu’un diplôme d’honneur à l’Exposition de Bruxelles en 1897.  Il est officier de l’Instruction Publique et chevalier de la Légion d’Honneur (février 1898). Malheureusement il a peu écrit faute de temps : deux ou trois volumes sur l’art des projections qui ont été édités plusieurs fois. « Monsieur A. MOLTENI vient de mourir à Tours où il s’était retiré depuis quelques années auprès de ses enfants, après avoir fourni une carrière de plus de 50 ans dans la maison universellement connue d’optique et d’instruments de mathématiques et géodésie fondée par son grand-père en 1782 ». Extrait de sa nécrologie parue dans La Nature le 14.12.1907.

Voir : La maison MOLTENI et Cie

Pour découvrir la famille MOLTENO en Angleterre cliquer ici

NERNST Walther Hermann (1864-1941)

Nernst-00-113x150C’est un physicien et chimiste allemand, lauréat du prix Nobel de chimie en 1920. Il a mené de nombreuses recherches dans les domaines de l’électrochimie, de la thermodynamique, de la chimie du solide et de la photochimie. En 1887 il obtient une thèse sur les “forces électromotrices produites par le magnétisme dans des plaques de métal chauffées”.

NERNST épouse Emma LOHMEYER en 1892. Ils ont deux fils, qui sont tous deux tués durant la Première Guerre mondiale, et trois filles. Après avoir travaillé à Leipzig, il fonde en 1894 l’Institut de chimie physique et d’électrochimie à l’université de Göttingen. C’est un chercheur à l’esprit pratique qui cherche à appliquer les résultats de la recherche scientifique à l’industrie ; c’est ainsi qu’il invente, en 1898, la première lampe électrique avec un filament métallique. Cette lampe, qui a succédé aux lampes à filament en carbone, est l’ancêtre des lampes à incandescence actuelles.

En 1920, NERNST obtint le prix Nobel de chimie « en reconnaissance de son travail en thermochimie ». Il fut également lauréat de la médaille Franklin en 1928 et devient, en 1932, membre étranger de la Royal Society.

Nommé professeur de physique à l’université de Berlin en 1905, il cesse ses recherches universitaires en 1933 pour prendre sa retraite.

Voir : Ampoules à incandescence NERNSTPour en savoir plus cliquer ici

NIEPCE DE SAINT-VICTOR Claude Félix Abel (1805-1870)

C’est un physicien et chimiste français, fils d’un cousin germain de Joseph Nicéphore NIEPCE (1765-1833) inventeur de la photographie en 1823. Il a mis au point le premier procédé photographique sur verre en 1847, découvert la radioactivité naturelle, ainsi que la gravure héliographique qui permetr d’imprimer des photographies dans la presse.

Voir :Plaques photographiques pour la projection

NIEWENGLOWSKI Gaston Henri Dr. (1871-1953)

Il est né le 11 février 1871 à Mont De Marsan et décédé le 28 janvier 1953 à Plougrescant. C’est le fils de B. NIEWENGLOWSKI, professeur de mathématiques successivement à Mont de Marsan, à Reims et à Paris, rédacteur en chef du “Bulletin de mathématiques spéciales” et inspecteur général de l’instruction publique. Il fait ses études au collège Rollin puis au lycée Louis Le Grand avant d’entrer à la faculté des Sciences et à la faculté de Médecine de Paris d’où il sort docteur en médecine. Il est reçu au lycée Polytechnique dont il démissionne.

En janvier 1896 il est nommé “Officier d’Académie” en tant que directeur fondateur du journal “La Photographie” qu’il dirige de 1892 à 1908. En parallèle il est rédacteur pour de nombreuses revues dont “La Nature”, “La Vie Scientifique”, “La Revue de Photographique” etc. Vers 1900, il est préparateur de chimie à la Faculté des Sciences de Paris, puis il est nommé professeur de photographie à l’Association Philotechnique et professeur de physique au lycée Carnot de Tunis.

On lui doit un certain nombre d’ouvrages dont ”Utilisation des vieux négatifs et des plaques voilées”, “La Photographie en voyage et en excursion” et “Dictionnaire photographique” en 1894, “Formules et recettes photographiques” en 1903, “Pratique du développement” en 1905, “Traité complémentaire de photographie pratique” édité par Garnier en 1905 (420 pages, réédité à plusieurs reprises), “Traité pratique des projections lumineuses” édité par Garnier en 1910 et “Les Rayons X et le Radium” en 1924.

NOLLET Jean Antoine, dit l’abbé NOLLET (1700-1770)

nollet04.vignettePrêtre, professeur de physique, membre de l’académie des sciences et physicien français, il a beaucoup contribué à répandre le goût et l’étude de la physique par des exposés clairs et attrayants. Originaire de Pimprez dans l’Oise, il mène de brillantes études au collège de Beauvais puis au séminaire à Paris. Sa dextérité manuelle le fait remarquer par le comte de CLERMONT, qui, entiché de sciences, le fait entrer en 1728 dans sa Société des Arts.

De 1730 à 1732, il voyage en Angleterre et en Hollande en compagnie du surintendant DU FAY, spécialiste de l’électricité, et rencontre de nombreux savants. En 1735, il ouvre à Paris un cours de physique expérimentale dont le succès est prodigieux et dont les auditeurs étaient des hommes et des femmes de tout âge et de toutes conditions. En 1739, il entre à l’Académie Royale des Sciences qu’il présidera plus tard. En 1758 il prend le titre et la fonction de maître de physique des Enfants de France, ce qui a pour effet d’installer définitivement la physique expérimentale à la cour de France.

Voir : La lanterne magique dans les cabinets de physique

PELLERIN Jean-Charles (1756-1836)

C’est un dessinateur, illustrateur et imprimeur français, célèbre pour les fameuses “Images d’Épinal” qu’il compose dès la Révolution et qu’il imprime lui-même à partir de 1796. Fils de Nicolas PELLERIN, fabricant de cartes à jouer à Epinal dans les Vosges, il reprend l’activité artisanale de son père en 1773 pour la transformer progressivement en une véritable industrie de l’imprimerie appelée “Imagerie Pellerin”. En 1822 il cède son entreprise à Nicolas PELLERIN. Le petit-fils Charles-Nicolas travaillera aussi dans l’entreprise.

Voir : Les images d’Epinal et la lanterne magique

PELLIN François Philibert (1847-1923) prénommé parfois Philippe

Né le 29 juillet 1847 dans l’ancien 2e arrondissement, fils de Jean Philibert PELLIN propriétaire 49 ans, et de Marie Louise DURAND 20 ans, mariés le 9 juillet 1844. Il est bachelier es-sciences et ingénieur de l’Ecole Centrale des Arts et Manufacture à Paris (promotion 1870). Il est marié à Joséphine Marie Rosa DEYVEAUX-GASSIER.

Après avoir passé quelques années aux Tuileries de Choisy-le-Roi et dans une importante fabrique de pianos, il entre dans la fameuse maison Jules DUBOSCQ. Associé en 1883, il en devient seul propriétaire en 1886 au décès de Jules DUBOSCQ. En 1912 il y fait entrer son fils qui poursuivra les activités de l’entreprise jusqu’en 1940. Décédé le 5 février 1923 au 41 rue du Four à Paris VIe.

Membre fondateur du syndicat de l’Optique et des instruments de Précision en 1890 (ancêtre du GIFO), il en est trésorier puis vice-président et président. Lauréat de la société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale, membre fondateur du Comité français des Expositions, Philibert PELLIN « eut une existence de grand travailleur et laisse le souvenir d’un homme de profonde modestie et de grand cœur ». Il est promu officier de l’Instruction Publique en 1898 et officier de la légion d’Honneur en 1912. Il est aussi titulaire de nombreux ordres étrangers.

Son fils Félix Marie Philibert PELLIN (1877-1940) se marie le 2 avril 1908 avec Berthe Lucie Marguerite DUPLAN. Outre la direction de son entreprise, il s’investit dans de nombreuses organisations durant toute sa carrière. Il est officier d’Académie et Chevalier de Saint-Stanislas. Il est promu commandeur de la Légion d’Honneur le 28 mai 1936. Lors de son décès le 23 décembre 1940, il est adjoint au maire du VIe arrondissement de Paris et demeure 130 rue de Rennes.

Voir : La maison d’instruments d’Optique et de Précision SOLEIL – DUBOSCQ – PELLIN

PONTY Max (1904-1972)

Max PONTY est né en 1904 à Paris. Après 7 ans de formation à l’imprimerie Draeger il propose ses premières affiches aux grandes entreprises de l’époque : Air France, Radiola, le Louvre, les Galeries Lafayette, etc. et acquiert une notoriété d’affichiste, surtout pendant l’entre-deux guerres. Il devient l’un des sept membres de l’Académie de l’Affiche et rencontre Savignac avec qui il entretiendra de durables relations d’amitié. En 1947, à la suite d’un concours, la Seita choisit le projet de cet artiste pour remplacer les graphismes des paquets de Gitanes.

PONTY enseigne la publicité dans les écoles de dessin de la ville de Paris. Après la Seconde Guerre mondiale, il abandonne son ancienne activité pour étudier le cartonnage de vitrines. Devenant un véritable technicien du travail du carton, PONTY se spécialise dans la création des présentoirs, de brochures, de dépliants… tout le « petit » matériel qui accompagne l’affiche lors d’une campagne publicitaire (PLV dirions-nous aujourd’hui).

C’est ainsi qu’il met au point en 1956 un petit projecteur en carton dénommé CINEMIME pour les éditions Gautier-Languereau, éditeurs de Bécassine. A la même époque il crée un projecteur semblable pour Banania, le CINEBANA qui rencontre un vif succès ainsi que d’autres pour Mère-Picon, le CINEMAGIC, et pour Hachette en 1959, le CINE-ALBUM.

Source : cliquer ici

Voir : Le projecteur CINEBANA Le projecteur CINE-ALBUM - Le projecteur CINEMAGIC -  Le projecteur CINEMIME

REYNAUD Charles Emile (1844-1918)

Emile-Reynaud-123x150  Il a grandi en région parisienne, entouré par des parents qui l’ont initié aux arts et à la mécanique. Sa mère était peintre et son père avait un atelier de mécanique et de gravure. A 13 ans, sur les indications de son père, il réalise une petite machine à vapeur.

En 1864, il suit les cours publics de vulgarisation scientifique par projections lumineuses de l’abbé MOIGNO et apprend le métier d’enseignant-conférencier en devenant son assistant.

En 1877, il est professeur aux écoles municipales industrielles du Puy, ville dont il est originaire, et utilise habilement la projection fixe et animée pour illustrer ses cours. C’est à cette occasion qu’il imagine un appareil appelé “Praxinoscope” pour donner l’illusion du mouvement.En 1878, il s’installe dans le IXe arrondissement de Paris où il se consacre à la construction, à la commercialisation et au développement de ses Praxinoscopes.

« Cet inventeur modeste dont l’existence tout entière fut consacrée à la recherche de l’illusion du mouvement et que seul le manque de moyens matériels, de capitaux, surtout, a empêché d’occuper un des tout premiers rangs dans la lignée des réalisateurs » extrait de “Histoire du cinématographe” par G.-Michel Coissac 1925.

Voir : Emile REYNAUD, le Théâtre Optique et les Pantomimes lumineuses

ROBERTSON de son vrai nom Etienne Gaspard ROBERT (1763-1837)

Portrait Robertson  C’est un physicien belge, originaire de Liège, qui est surtout connu en France pour ses séances de fantasmagorie dans lesquels il ressuscite les guillotinés de la Révolution.

A 22 ans il entre au séminaire de Liège en tant qu’élève externe et s’inscrit aux cours de peinture de l’académie des beaux-Arts de la ville où il obtient plusieurs récompenses. En septembre 1787, il est ordonné prêtre… un prêtre un peu particulier, plus intéressé par le Diable que par Dieu !

En 1791 il arrive à Paris, en pleine Révolution, et découvre la phantasmagorie du physicien allemand Paul PHILIDOR. Nommé professeur de physique à l’école Centrale du département de l’Ourthe en 1797, il abandonne cette chaire pour revenir à Paris et se lancer dans les spectacles de fantasmagorie dès l’année suivante. En 1799 il s’installe dans un lieu de prédilection pour ce genre de spectacle, le couvent des Capucines abandonné depuis 1790. Après plusieurs vols de matériel et craignant d’être copié, il dépose le brevet de son invention le 7 janvier 1791.

Voir : Brevet d’invention du Fantascope

Au début du XIXe siècle il abandonne la fantasmagorie dont les mystères ont été démasqués pour ouvrir un cabinet de physique dans lequel il multiplie les expériences insolites. Il se met alors à voyager à travers l’Europe, emportant avec lui son cabinet de physique, un spectacle de fantasmagorie et un aérostat racheté à l’armée napoléonienne.

De 1803 à 1816, il réalise une cinquantaine d’ascensions en ballon dans les grandes capitales européennes.

Au début des années 1830, il s’installe définitivement à Paris dans une maison située dans le quartier des Batignolles où il entreprend de rédiger ses mémoires. Le premier volume, publié à compte d’auteur parait en 1831 suivit d’un deuxième tome publié en 1833. Le décès de ROBERTSON n’eut pas les honneurs des journaux, seul le quotidien “La presse” profita de l’occasion pour citer tous les aéronautes disparus précédemment. Il est enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Source : “Etienne Gaspard Robertson, la vie d’un fantasmagore” par Françoise LEVIE – Editions du Préambule, Collection Contrechamp – 1990.

Voir : Spectacle de fantasmagorie ROBERTSON

SECRETAN Marc François Louis (1804-1867)

Fils du doyen Samuel SECRETAN et de Jeanne-Charlotte FRANCILLON, il nait à Lausanne en 1804. Destiné à la profession d’avocat, il exerce cette activité pendant plusieurs années tout en se livrant à son goût pour les sciences exactes durant ses loisirs. (NB Une autre biographie indique qu’il aurait été capitaine du génie dans le canton de Vaud avant d’enseigner). Vers 1833/34 il commence à enseigner les mathématiques à l’académie de Lausanne et obtient la chaire de mathématiques en 1838.

En 1844, il se rend à Paris dans le but de satisfaire à son goût pour l’astronomie. C’est ainsi qu’il rencontre monsieur LEREBOURS auquel il s’associe l’année suivante. Durant 10 ans il travailleront ensemble puis il prend seul la direction de cette entreprise renommée lorsque Noël-Marie LEREBOURS prend sa retraite. Il travaille en étroite collaboration avec différents savants dont Léon FOUCAULT et propose, en quelques années, un catalogue comportant plus de 2000 références dans l’optique, la physique, la chimie, la galvanoplastie, etc.

A sa mort, son fils Auguste, né à Lausanne en 1833, mort à Paris en 1874, lui succède avec son cousin Georges Emmanuel SECRETAN, né à Aubonne en 1837.

Voir : Microscope solaire de SECRETAN

TIRANTY Philippe (1883-1973)

tiranty06.vignette  Descendant d’une vieille famille niçoise, c’est un inventeur, photographe et éditeur français qui contribua au perfectionnement, au développement et à la vulgarisation de la photographie entre les deux Guerres Mondiales.

Dans ses ateliers, il invente de nombreuses machines telles que la première machine à affranchir le courrier (1923), un instrument de précision appelé Bande Flamand, un enregistreur de vitesse pour les locomotives ou encore un instrument optique pour les prises de vue aérienne.

Passionné par la photographie, il devient, au fil des années, l’un des premiers distributeurs d’appareils photo en France et fabrique même différents appareils dont une petite lanterne de projection dénommée Gnome. Représentant la firme Leitz en France, il commercialise dès 1925 le fameux Leica. Il édite de nombreux ouvrages sur l’optique, sur les appareils photographiques, et publia de nombreux catalogues très complets sur la Photo et le Cinéma.

Voir : Histoire de l’entreprise TIRANTY

TISSANDIER Gaston (1843-1899)

Portrait Tissandier  Avant d’être connu en tant que fondateur de la revue “La Nature” en 1873 et auteur de nombreux livres de vulgarisation scientifique, Gaston TISSANTIER fut un aéronaute averti. Il fit 44 vols en ballon dont un, le 15 avril 1875, destiné à battre le record d’altitude qui faillit lui coûter la vie. Au retour sur terre ses eux compagnons étaient morts et lui fut retrouvé inanimé.

Avec ses travaux, publications et conférences (dont de nombreuses avec Alfred MOLTENI), Gaston TISSANDIER développa un important réseau de contacts et de relations. « Il recevait souvent des lettres élogieuses de savants tels que PASTEUR, Le VERRIER, Paul BERT, ainsi que EDISON ou Graham BELL sans compter de nombreux aéronautes. »(1) Il était membre de la plupart des sociétés scientifiques de Paris, vice-président de la Société de Météorologie et chevalier de la Légion d’Honneur en 1872.

(1) Nécrologie parue dans “La Nature”, par Albert Tissandier, deuxième semestre 1899, pages 248 à 250.

TROUVÉ Gustave Pierre (1839-1902)

Gustave Trouvé lgt

C’est un ingénieur électricien français à l’origine de très nombreux brevets, pour la plupart inconnus du grand public. En 1866 il s’installe au 6 rue Thérèse, près du Palais Royal à Paris. Il est inscrit comme “Mécanicien à façon, appareils électriques” et enregistre sa marque : “G. Trouvé ; j’ai trouvé : heúrēka !”. Celle-ci sera gravée sur pratiquement tous les instruments qu’il va concevoir et fabriquer.

Lors de l’Exposition Internationale d’Électricité de Paris en 1881, il présente ses nombreuses inventions et productions : navigation avec canot électrique, motorisation du dirigeable de Tissandier (gonflé à l’hydrogène avec des pièces en métal léger et rare : l’aluminium), motorisation de machine à coudre (8 ans avant Singer) et sur le stand 551 toute une production d’électrologie médicale. TROUVÉ y reçoit la médaille d’argent du jury, mais surtout la visite personnelle de Graham BELL (l’inventeur du téléphone) qui vient s’entretenir avec lui et le féliciter. Cette même année il est décoré de la Légion d’Honneur par son grand ami et parrain Gaston PLANTÉ, inventeur de l’accumulateur électrique.

TRUTAT Eugêne (1840-1910)

Eugène Trutat par Nadar Muséum de Toulouse  Né à Vernon dans l’Eure, TRUTAT est le fils d’un officier d’artillerie qui est ensuite affecté à Toulouse. C’est là que le jeune Eugène suit les cours du collège des Jésuites, avant d’aller à Paris faire des études de médecine. Revenu à Toulouse en 1860, il participe à la création du musée d’histoire naturelle dont il sera ensuite conservateur durant 25 ans. Il fait parti de nombreuses sociétés savantes dont la Société Française de Photographie. En 1891, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

Ce photographe, géologue et naturaliste est un grand spécialise des Pyrénées. Il publie régulièrement des articles et ouvrages sur la photographie « on compte 44 monographies et près de 103 articles. Les thèmes abordés sont la photographie (technique, procédés, enseignement, projection), la géologie, la biologie, la paléontologie, la zoologie, la géographie, la sociologie et l’art. » Ses photographies sont conservées dans trois institutions de Toulouse. Parmi ses différents ouvrages, il se trouve trois titres qui nous intéressent plus particulièrement. Le “Traité pratique des agrandissements photographiques” publié en 1891, réédité en 1897 par Gauthier-Villars ; le “Traité général des projections”, tome premier : Projections Ordinaires. Publié en 1897 par Charles Mendel ; “La lanterne à projections” publié en 1897 par Charles Mendel.

 

 

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Les projecteurs L. KORSTEN

Posté par Patrice Guerin le 27 décembre 2011

A la fin du XIXe siècle, on trouve le nom de Lucien KORSTEN (voir PORTRAITS) associé à ceux de Georges MELIES et de Lucien REULOS, avec lesquels il construit un « appareil destiné à prendre et à projeter les photographies animées ». Celui-ci est breveté en 1896 sous le nom de “Kinétograph” Robert Houdin.

Pour en savoir plus cliquer ici

Les projecteurs L. KORSTEN  dans Lanternes projection Korsten-05-150x115 Publicité de 1898

Quelques années plus tard il fonde sa propre entreprise située au n°8-10-12 rue Le Brun à Paris XIIIe. Il se spécialise alors dans la fabrication d’instruments de précision, puis de lampes à arc et de rhéostats pour les cinématographes et projecteurs de toutes sortes.

Voir : Les lampes à arc électrique L. KORSTEN

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Parmi toutes ses constructions la plus connue est l’appareil photo stéréoscopique “La Litote”, fabriqué à partir de 1902.

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Vers 1905/1907, il présente une lanterne d’agrandissement, dénommée “Polymètre”, particulièrement adaptée au tirage et à la projection des épreuves stéréoscopiques obtenus avec les jumelles “litotes”.

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Quelques mois avant la première Guerre Mondiale il propose un tout nouveau projecteur électrique, le “Scop” pour vues fixes qui «  peut fonctionner partout où il existe une installation d’électricité ». Cet appareil, léger et portatif, est d’un usage très simple si bien qu’il «  peut être mis entre les mains des enfants ».

Korsten-04-150x93Ce petit projecteur a beaucoup de ressemblances avec les modèles suivants :

Les projecteurs UNIOGRAPHE et UNIONSCOPE des établissements UNION
Lanterne de projection TIRANTY Gnome 
Projecteur de petit format RADIGUET et MASSIOT
Lanternes cylindriques horizontales des années 30

 

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