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LIENS

Posté par Patrice Guerin le 18 février 2012

Cette page présente des liens vers d’autres sites consacrés exclusivement ou principalement à la projection fixe. D’autres liens existent dans les articles ou sur la page principale colonne de gauche, qui renvoient vers des sites susceptibles d’intéresser les visiteurs de ce site.

ORGANISMES & MUSEES

Cinematheque appareils  CINEMATHEQUE FRANCAISE cliquer ici

Ce catalogue en ligne (en français) présente les collections d’appareils de la Cinémathèque française et du Centre national du cinéma et de l’image animée (CNC). Il doit être considéré comme un “work in progress”, un travail sans fin qui doit sans cesse être enrichi et amélioré (notamment grâce à l’aide des internautes). Ce catalogue ne recense pas la totalité des collections d’appareils car celles-ci sont toujours en train d’être augmentées et enrichies.

LIENS Niepce-Lumiere-150x105  CLUB NIEPCE LUMIERE cliquer ici

Le Club Niepce Lumière est une association culturelle française ayant pour but la recherche et la préservation d’appareils, d’images, de documents photographiques et cinématographiques (site en français).
Principales rubriques : Activités – Le bulletin – Publications – Optica – Le Musée – Appareils et Photos – Forum – Petites annonces – Etc.

Magic-Lantern-150x102  MAGIC LANTERN SOCIETY cliquer ici

La “Magic Lantern Society” est présente dans le monde entier. Ses membres sont des collectionneurs, amateurs, étudiants de cinéma, des médias visuels et de culture populaire, des magiciens, artistes, interprètes, des scientifiques ainsi que des organisations d’archives dans plus de 30 pays différents – qui partagent tous le même enthousiasme pour la lanterne magique et son histoire (site en anglais).
Principales rubriques : Members Benefits – Publications – Lantern History – etc. Une section est réservée aux membres de l’association.

Lien 13  MUSEE DE L’IMAGE ANIMEE DE DUBAI cliquer ici

Le “Dubai Moving Image Museum” met en valeur l’évolution de l’image animée, en présentant le développement de ce divertissement visuel depuis sa création jusqu’à la naissance du cinéma moderne. Il fait partie des rares musées au monde, consacrés à l’histoire de l’image animée et du cinéma, et c’est le premier et le seul de son genre au Moyen-Orient.
Ce musée offre de nombreuses expériences interactives, permettant aux personnes de tous âges de profiter pleinement de la riche histoire de l’image animée en visualisant et en jouant avec de nombreux objets.

Musée Turin  MUSEE NATIONAL DU CINEMA DE TURIN cliquer ici

Ce Musée est l’un des plus importants au monde de par la richesse de son patrimoine et ses innombrables activités scientifiques et de vulgarisation. Ce qui le rend véritablement unique, c’est son aménagement très particulier. Le musée se situe à l’intérieur de la Mole Antonelliana, un monument singulier et fascinant, symbole de la ville de Turin. Dès l’entrée, on n’est pas seulement un visiteur, mais un explorateur, un auteur, un acteur, un spectateur… auxquels le Musée offre une expérience qu’il n’est pas prêt d’oublier.

Musée Padoue  MUSEE DU PRECINEMA DE PADOUE cliquer ici

Ce musée est unique, non seulement parmi les musées italiens, mais à travers le monde. Fondée en 1998 à la suite d’une collaboration entre la commune de Padoue et la collection Minici Zotti, ce “Musée des Merveilles » est un projet intéressant et inhabituel qui combine des intérêts public et privé. Le Musée de Precinema est situé dans le Palais Angeli, un bâtiment du XVe siècle à Prato della Valle, dans le centre de la ville historique de Padoue. Ce magnifique bâtiment est certainement l’endroit le plus approprié pour préserver et exposer les instruments optiques et diapositives peintes à la main qui datent des XVIIIe et XIXe siècles.

Musée Cinema Gerone  MUSEU DEL CINEMA GERONE  cliquer ici

Le musée du cinéma de Gérone, en Espagne, présente la collection de films “Tom’s Mallol”. C’est une institution permanente à but non lucratif, ouverte au public en tant qu’espace de participation scientifique et culturelle. Sa mission est de promouvoir la compréhension et la connaissance de l’histoire de l’image en mouvement et du cinéma à travers la conservation, la recherche, l’interprétation et l’exposition permanente de la collection Tom Mallol et autres collections ou objets qui peuvent être achetés, ainsi que par l’organisation d’activités et la fourniture de services permettant une interaction avec les visiteurs et les utilisateurs du musée.

Museo del Cine Carlos Jimenez lgt  MUSEO DEL CINE  cliquer ici

Le Musée du Cinéma “Collection Carlos Jiménez” est un musée sur l’histoire du cinéma professionnel et technologique en Espagne, situé dans la municipalité madrilène de Villarejo de Salvanés. Il occupe 1 000 m² dans les anciennes installations d’un cinéma commercial. Il est divisé en trois salles et contient sept expositions thématiques. Ce musée compte plus de 500 projecteurs , dont un ensemble des frères Lumière et 22 000 affiches de films. En 2010, la Fondation Lumière a récompensé Carlos Jiménez pour sa longue carrière cinématographique et sa contribution à l’histoire du cinéma.

Digital Library  MEDIA HISTORY DIGITAL LIBRARY cliquer ici

Ce site an anglais, présente des catalogues de lanternes magiques et de vues sur verre provenant de différents pays, dont un certain nombre en français. En effet, les catalogues sont des objets rares, conservés pour la plupart dans des collections privées. Leur mise à disposition peut aider les chercheurs, les historiens, les archivistes et les collectionneurs à identifier les lanternes magiques et les vues pour lanternes, permettant ainsi un développement des connaissances dans le domaine de la lanterne magique.

Il est possible de consulter sur ce site “The Optical Magic Lantern Journal” de 1891 à 1903 : cliquer ici

Autre accès au journal “The Optical Magic Lantern Journal” de 1889 à 1903 : cliquer ici

Top Museum   TOP MUSEUM TOKYO cliquer ici

Ce site en japonais et en anglais présente le Musée d’art photographique de Tokyo. Il possède une vaste collection d’objets liés aux débuts de l’imagerie, notamment diverses lanternes magiques et autres appareils ou matériels antérieurs à la naissance du cinéma. Au Japon, les appareils qui utilisent la lumière et les ombres pour créer un monde magnifique et mystérieux ont une longue histoire et sont connus sous de nombreux noms, tels que utsushi-e (shadowgraph), nishiki kage-e (images ombrées colorées), gento (lanterne magique), etc.

NFSA Australie  NATIONAL FILM & SOUND ARCHIVE OF AUSTRALIA cliquer ici

Ce site, en anglais, présente les Archives Nationales du Film et du Son d’Australie (NFSA). L’organisme est chargé de développer, de préserver, de maintenir, de promouvoir et de donner accès à une collection nationale de films, de télévision, de son, de radio, de jeux vidéo, de nouveaux médias, documents et artefacts connexes. Une très intéressante vidéo sur le monde de la lanterne magique est visible en ligne.

 

PHOTOTHEQUES

Cinematheque-150x133  LATERNA MAGICA cliquer ici

Ce site (en français) de la Cinémathèque française présente l’une des plus belles collections de plaques de lanterne magique : quelque 17 000 pièces, datant du XVIIIe siècle aux années 1920. On y trouve les créations de presque tous les grands pays producteurs : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Etats-Unis.

Toutes les techniques de peinture et d’impression y figurent : peinture à l’eau, à l’aniline, en série, chromolithographie, photographie, etc. Beaucoup de plaques sont finement mécanisées et sont munies de dispositifs d’animation parfois complexes. Tous les sujets sont représentés : voyages, sciences, religion, politique, histoire, beaux-arts, architecture, vie quotidienne, érotisme, scatologie, diableries…

MNE Rouen  MUSEE NATIONAL DE L’EDUCATION cliquer ici

Fondé à Paris par Jules FERRY en 1879, le Musée pédagogique est un élément de la politique qui se met alors en place en faveur de l’instruction populaire. Au fil des décennies, la dimension historique et muséographique des collections alors conservées rue d’Ulm revêt une importance croissante. Aux documents initiaux : matériels scolaires, livres de classes, s’ajoutent d’importantes séries d’estampes, de photographies, de travaux d’élèves, de jeux et jouets éducatifs. Ces «Collections historiques», transférées à Rouen en 1980, forment le noyau de l’actuel Musée national de l’Éducation.
Le musée possède dans ses réserves environ : 20 000 vues sur verre, 5 000 films de vues fixes, 1 500 diapositives et 3 000 films éducatifs ainsi que 200 appareils de projection.

Pour faire une recherche dans la base de données cliquer ici

Lien BNF Geo  BNF – SOCIETE DE GEOGRAPHIE cliquer ici

Le département des Cartes et Plans de la BnF est depuis 1942 dépositaire des collections de la Société de géographie. Le fonds iconographique compte environ 145 000 photographies, prises entre 1850 et 1950 dans le monde entier. L’intérêt de cette collection, où se croisent la géographie, l’histoire, l’ethnologie, l’archéologie ou l’architecture est à la fois documentaire et esthétique.

Fonds Colbert  EHNE FONDS COLBERT cliquer ici

Un ensemble important de photographies sur plaques de verre pour projection datant de la fin du XIXe et du début du XXe siècle a été découvert dans les réserves du lycée Colbert, dans le 10e arrondissement de Paris. Ce fonds, contenant 1816 plaques de verre, couvre l’espace national, l’Europe et certains de ses prolongements dans le reste du monde. Il donne à voir une représentation française du monde de la Belle Époque et constitue un fonds inédit d’une rare richesse…

Trutat Toulouse  FONDS TRUTAT MUSEUM DE TOULOUSE cliquer ici

La campagne de découverte entreprise par le Muséum de Toulouse n’a pas seulement consisté à préserver ce patrimoine. Il existe un mystère Trutat : tout se passe comme si, pris dans une frénésie de prises de vues, il laissait le soin aux générations à venir de la contempler essentiellement dans sa version positive. L’œuvre d’Eugène Trutat est considérable, non seulement par son volume, 20 000 plaques de verre en 45 formats différents mais aussi et surtout par ses qualités photographiques. Cette présentation comprend 500 fichiers, dont les 200 de ce dossier.

 

COLLECTIONS PRIVEES

Site Lucerna  LUCERNA cliquer ici

Ce site (en anglais) est une ressource en ligne sur la lanterne magique, sorte de “projecteur de diapositives”, inventée au XVIIe siècle. Ce site présente de nombreux détails sur les séries de vues sur verre, les images diapositives, les lectures et autres textes relatifs aux diapositives, mais aussi sur les lanternes, les personnes et les organismes impliqués dans l’histoire de la lanterne, et bien plus encore.

Lien 12  THE HISTORY OF THE DISCOVERY OF CINEMATOGRAPHY cliquer ici

Site (en anglais) présentant une histoire chronologique illustrée de l’élaboration de films couvrant 2 500 années menant à la découverte du cinématographe à la fin des années 1800. Construit autour de 15 chapitres allant de 900 avant JC à la fin du XIXe siècle.

Bin%C3%A9truy-150x128  COLLECTION BINETRUY cliquer ici

La collection de François BINETRUY (en français) présente de magnifiques objets et documents concernant le pré-cinéma et les jouets d’optique.
Principales rubriques : Lanternes magiques – Plaques – Boîtes d’optique – Jouets d’optique – Anamorphoses – Dioramas & Panoramas – Ombres – Etc.

Toverlantaarn-150x141  TOVERLANTAARN cliquer ici

Ce site en néerlandais présente le musée de la lanterne magique du collectionneur Martin VLIEGENTHART. Il est consacré aux appareils de projection, aux lanternes magiques et aux appareils des années cinquante. Principales rubriques : Celluloïd film – Illumination – Lantern slides – Magic Lanterns – Media and film – Slide show – Pré cinéma – Etc. Le musée occupe un grand espace situé dans un bel immeuble de l’ancienne Fondation de santé mentale Willibrord au kennermerstraatweg 464 à Heiloo aux Pays-Bas. Ouvert en 2016, il peut se visiter tous les 1er et 3e samedi et 2e et 4e mercredi du mois et sur rendez-vous pour les groupes.

Media-Museum-122x150  EARLY VISUAL MEDIA cliquer ici

Le site belge (en anglais) de Thomas WEYNANTS est présenté comme “A Historical Window to Early Vintage Visual Media Archaeology”.
Principales rubriques : Pre-cinema – Magic lanterns – Phantasmagoria – Optical toys & illusions – Early photography – Stereoscopes – Early film – Early television – Conjuring arts - Cabaret & Vaudeville - Fairground – Stereo nudes – Physique amusante – Scientific instruments – Dance of Death, … etc.

Luikerwaal 2  LUIKERWAAL cliquer ici

Dutch virtual magic lantern museum ‘de Luikerwaal’ est un site sur les Lanternes Magiques (en néerlandais et anglais). Le premier site néerlandais de lanternes magiques, qui donne non seulement beaucoup d’informations sur les lanternes magiques et les diapositives, mais aussi sur «tout ce qu’il y a autour du sujet», comme les cartes postales, les livres pour enfants, les cartes commerciales, des bibelots, des histoires et bien plus encore.
Principales rubriques : History – Magic Lanterns – Lantern slides – Themes/Sets – Various/info – Etc.

Balzer-150x97  RICHARD BALZER cliquer ici

Ce site (en anglais) a pour objet le divertissement visuel ; la quasi-totalité des objets présentés date d’avant 1900. On y trouve des lanternes magiques bien sûr mais aussi des ombres, des transparents, des thaumatropes, des phenakistascopes et une grande variété d’autres jouets optiques.
Principales rubriques : Magic Lanterns – Metamorphosis – Optical toys – Panoramas & Dioramas – Peepshows – perspective – Shadows – Etc.

Click-Clack-150x107  CLICK-CLACK cliquer ici

Ce site (en français) présente des objets qui ont tous un rapport avec l’image… Image fixe avec les appareils photo et leurs accessoires, ainsi que les lanternes magiques et leurs plaques, mais aussi image animée avec les caméras et les projecteurs ; sans oublier les photos, les Cartes de Visite, les livres… Et même quelques jouets !
Principales rubriques : Imageurs – Accessoires – Lanternes magiques – Plaques pour lanternes – Caméras – Projecteurs – Objets publicitaires – Jouets d’optique – Etc.

Films-fixes-150x134  FILMS FIXES cliquer ici

Ce site (en français) permet de découvrir un outil pédagogique “épatant” qui fut utilisé depuis les années 1920 jusqu’à la fin des années 1970. Au sommaire, le Pathéorama, quelques projecteurs et surtout des films “de toutes sortes”.

Medien Museum  MEDIEN-MUSEUM cliquer ici

Ce site (en allemand) est un musée virtuel consacré aux médias de communication : Radio et Musique, Vidéo, Ordinateurs, objets divers dont téléphone et surtout au film et à la photographie. On peut y voir des centaines d’appareils de tous styles, datant principalement des années 1950 et surtout d’origine allemande, parmi lesquels plus d’une centaine de projecteurs de diapositives.

Site Italien  MAGIA DELLA LUCE cliquer ici

Ce site (en italien et en anglais) embrasse une longue histoire qui commence à partir du monde antique pour arriver jusqu’aux dernières années du XIXe siècle. Un long voyage de découvertes, d’inventions, de jeux et de spectacles qui concernent l’art de la projection jusqu’aux images animées.

Site GB Andrew  MAGIC LANTERN WORD cliquer ici

Ce site (en anglais) présente la lanterne magique “précurseur du projecteur de diapositives pré-numérique”. Il concerne principalement les vues projetées avec lesquelles on mystifia, divertit et éduqua le public des années 1640 aux années 1940. Elle produisirent des images en mouvement bien avant la première démonstration publique du cinéma en 1895.

Site Huhtamo 1  HUHTAMO MEDIA ARCHAEOLOGY cliquer ici

Ce site (en anglais) présente la collection et les archives de Arkki Huhtamo couvrant l’histoire des médias visuels du XVIIIe jusqu’au début du XXe siècle. Le professeur Huhtamo est un historien et théoricien des médias de renommée internationale, également spécialiste de l’histoire et de l’esthétique des arts médiatiques. Il a publié de nombreux ouvrages, donné des conférences dans le monde entier et présenté des spectacles multimédias mixant la technologie multimédia moderne et les projections originales du XIXe siècle, telle que les lanternes magiques.

 

SPECTACLES DE LANTERNE MAGIQUE

Site Praximage lgt  PRAXIMAGE cliquer ici

Depuis 1997, l’association Praximage donne à voir l’histoire du cinématographe sous des formes originales, en proposant au public des expositions itinérantes où l’on peut toucher les objets exposés. Nous sommes spécialisés dans la pratique d’ateliers de découverte du pré-cinéma en particulier auprès du jeune public. Ces ateliers permettent de comprendre les rouages de l’image animée en manipulant des appareils anciens (Phénakistiscopes, Praxinoscopes, Zootropes reconstitués), et en expérimentant soi-même ses propres créations sur ces mêmes appareils.

Site Fantasmagore lgt  LES MACHINES DU FANTASMAGORE cliquer ici

Créé en 1987 à l’initiative d’amoureux du répertoire de musique mécanique, l’association  » Perforons…la musique «  s’est consacré pendant plus de vingt ans à la sauvegarde et à la promotion du répertoire d’orgue de barbarie et de piano pneumatique. Ses recherches et publications (Les Cahiers de Perforons) ont associé musiciens, collectionneurs, musées et institutions de toute l’Europe. « Plus qu’une simple exposition, la présentation des Machines du Fantasmagore est un véritable spectacle qui sollicite l’émotion du spectateur pour l’amener à découvrir la technique de façon claire et ludique. »

Site Brooker lgt  JEREMY BROOKER MAGIC LANTERN PERFORMERS cliquer ici

Depuis plus de 20 ans, Carolyn et Geremy BROOKER font parti des plus grands artistes de la lanterne magique. Que ce soit dans le grand auditorium du Centro Cultural de Belém à Lisbonne, dans une tente de cirque surplombant le lac Léman ou dans la cabine d’une barge historique prenant la mer avec seulement 20 personnes à bord, le public s’est émerveillé de sa maîtrise dans cet art exigeant.

Ses spectacles sont effectués avec une authentique lanterne magique triunial (ou triple) combinant trois projecteurs dans un seul appareil. C’est la forme la plus complexe et la plus rare de divertissement avec une lanterne magique. Cela permet de présenter des spectacles dynamiques comportant les effets les plus spectaculaires que la lanterne puisse produire.

Illuminago  ILLUMINAGO cliquer ici

Ce site (en allemand) présente les spectacles théâtraux de Karin BIENEK et Ludwig VOGL-BIENEK. Organisés depuis 1986, leurs spectacles de lanterne magique permettent de revivre des projections historiques. Les tableaux sur verre provenant des siècles passés forment la base de tout un éventail de spectacles, d’expéditions d’archéologie sur les médias, d’ateliers et de recherches scientifiques.

Wezenberg lgt  DE TOVERLANTAARN cliquer ici

Ce site en néerlandais présente les activités d’une lanterniste moderne : Monique WEZENBERG. Autrefois, les lanternistes se déplaçaient avec leur lanterne magique de foire en foire, d’auberge à la taverne et des marchés aux foires annuelles. À l’aide d’un drap blanc, les spectateurs ont pu voir les magnifiques diapositives de la lanterne. Ils n’avaient jamais rien vu de tel ! Cela semblait magique, d’où le nom de lanterne magique. Aujourd’hui elle utilise sa lanterne magique pour donner des performances dans des festivals, des écoles, des théâtres et aussi lors de fêtes et chez des particuliers.

Site American Magic lgt  MUSEUM OF AMERICAN MAGIC LANTERN SHOWS cliquer ici

Ce site (en anglais), animé par Terry BORTON, est un musée virtuel retraçant la façon dont les spectacles américains de lanternes magiques ont influencé toutes les facettes de la culture du pays, des années 1850 aux années 1930. La lanterne magique, ou « stéréopticon », a été le premier projecteur et précurseur du cinéma. Des millions de personnes par an assistaient à des spectacles de lanternes magiques et à des conférences illustrées dans des théâtres, des salles de lycée, des tentes Chautauqua, des sociétés fraternelles, des églises ou même leurs propres maisons.

Voir : Lanterne de projection double STEREOPTICON

Magiclanternexhibition  MAGICLANTERNEXHIBITION cliquer ici

Ce site (en anglais) présente Dawn Elliott et Joel Schlemowitz qui sont des projectionnistes de lanternes magiques, travaillant avec des diapositives en verre et des projecteurs d’époque. Elliott & Schlemowitz présentent des spectacles de lanternes magiques et donne des conférences / démonstrations dans des musées et autres institutions historiques, culturelles et éducatives.

 

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Les projecteurs L. KORSTEN

Posté par Patrice Guerin le 27 décembre 2011

A la fin du XIXe siècle, on trouve le nom de Lucien KORSTEN (voir PORTRAITS) associé à ceux de Georges MELIES et de Lucien REULOS, avec lesquels il construit un « appareil destiné à prendre et à projeter les photographies animées ». Celui-ci est breveté en 1896 sous le nom de “Kinétograph” Robert Houdin.

Pour en savoir plus cliquer ici

Les projecteurs L. KORSTEN  dans Lanternes projection Korsten-05-150x115 Publicité de 1898

Quelques années plus tard il fonde sa propre entreprise située au n°8-10-12 rue Le Brun à Paris XIIIe. Il se spécialise alors dans la fabrication d’instruments de précision, puis de lampes à arc et de rhéostats pour les cinématographes et projecteurs de toutes sortes.

Voir : Les lampes à arc électrique L. KORSTEN

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Parmi toutes ses constructions la plus connue est l’appareil photo stéréoscopique “La Litote”, fabriqué à partir de 1902.

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Vers 1905/1907, il présente une lanterne d’agrandissement, dénommée “Polymètre”, particulièrement adaptée au tirage et à la projection des épreuves stéréoscopiques obtenus avec les jumelles “litotes”.

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Quelques mois avant la première Guerre Mondiale il propose un tout nouveau projecteur électrique, le “Scop” pour vues fixes qui «  peut fonctionner partout où il existe une installation d’électricité ». Cet appareil, léger et portatif, est d’un usage très simple si bien qu’il «  peut être mis entre les mains des enfants ».

Korsten-04-150x93Ce petit projecteur a beaucoup de ressemblances avec les modèles suivants :

Les projecteurs UNIOGRAPHE et UNIONSCOPE des établissements UNION
Lanterne de projection TIRANTY Gnome 
Projecteur de petit format RADIGUET et MASSIOT
Lanternes cylindriques horizontales des années 30

 

Publié dans Lanternes projection | Pas de Commentaires »

AUTEUR

Posté par Patrice Guerin le 16 décembre 2011

Portrait livre  Patrice GUERIN, un auteur hors du commun !

La première chose qu’il vous dit « je ne suis pas un collectionneur… plutôt un “vulgarisateur*” ! Je ne cherche pas à accumuler tout ce qui existe sur le Sujet, mais j’aime les pièces rares ou originales qui me permettent de comprendre mon Sujet et de partager ces connaissances avec d’autres ».

Son “Sujet d’étude”, comme il aime à appeler sa collection, ce sont les projecteurs, mais pas les projecteurs de cinéma ni d’éclairage, plutôt les projecteurs de vues fixes de toutes époques, depuis les lanternes magiques du XVIIIe, jusqu’aux fameux petits projecteurs de diapositives des années 60/70, en passant par les grosses lanternes du début du siècle sans oublier certaines originalités comme les appareils associant l’image et le son.

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PGcollectionBlg  Qu’est ce qui l’intéresse dans ce sujet ?

« L’image est un support de communication prédominant à notre époque. Mes études artistiques et mon métier d’Architecte en communication m’ont amené à m’y intéresser depuis très longtemps. La peinture, la photographie, le cinéma, la vidéo, sont des techniques permettant de créer des images, voir même des spectacles et dans certains cas des œuvres d’art. Il existe de nombreux collectionneurs, clubs ou associations s’intéressant à la photo et au cinéma, mais très peu dans le domaine de la projection fixe… pas assez noble diront certains. J’ai acheté un premier projecteur de diapos très Design pour sont époque, le Kodak Senior n°1 carrossé par Raymond Loewy dans les années 50, puis le virus s’est développé. »

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Sa collection s’est construite progressivement au fil des ses errances dans les brocantes et autres foires spécialisées, sans oublier les ventes aux enchères , les salons de collectionneurs et quelques amis rabatteurs. En 1995, à l’occasion du centenaire du cinéma, il écrit un premier livre intitulé “Du Soleil au Xénon”, consacré aux différents systèmes d’éclairage équipant les lanternes de projection.

Livre Eclairage« A l’époque personne n’avait une idée précise de ces accessoires rébarbatifs. Il faut reconnaître qu’on trouvait aussi bien des lampes à pétrole que des éclairages au gaz ou des chalumeaux identiques à ceux employés pour la soudure… dans lesquels certains remplaçaient même l’acétylène par de l’éther ! »

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Il participe à de nombreuses expositions en région parisienne, mais aussi à Mulhouse et même en Angleterre. Tous ces appareils devenant très encombrant, il doit se séparer de certaines pièces à l’occasion d’un déménagement.

A quoi sert une collection ?

« Collectionner, c’est rassembler des appareils, accessoires et documents avec un objectif cohérent permettant d’en reconstituer l’histoire. C’est aussi sauvegarder de la destruction des éléments de notre patrimoine scientifique et technique. C’est enfin valoriser des techniques et savoir-faire qui ont contribués à l’évolution des connaissances et des modes de vie. » A l’appui de ses propos, il est fier d’ajouter : « Au plus haut niveau de l’état, on est conscient du problème le patrimoine scientifique et technique est défini comme un élément constitutif des intérêts fondamentaux de la nation !*” Certes il s’agit là plus de Sécurité que de Culture, mais il y a quand même une petite reconnaissance de nos collections publiques et privées qui sont les plus importantes au monde. »

* (Note du 30 août 2011 provenant du Secrétariat général de la Défense et de Sécurité Nationale) cliquer ici.

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A côté des appareils il y a la documentation, non seulement les catalogues et les notices, mais aussi les articles et publicités parus dans le presse d’époque voir même des cartes postales ou des photos originales montrant les projecteurs en situation. L’appareil n’a aucun intérêt s’il n’est pas remis dans son contexte. Entre des projecteurs pour enfants, pour l’enseignement ou pour les projections scientifiques, il y a de nombreuses différences justifiées par l’usage. De plus il ne faut pas négliger les vues qui vont avec. Là aussi c’est toute une histoire aussi bien sur les techniques employées pour faire ces vues que sur le contenu même des images : savez-vous qu’au début du XXe siècle on était capable de projeter l’image d’un insecte vivant… « malheureusement celui-ci grillait souvent comme une mouche sur un halogène ! »

Article-CrPicard-lgt-106x150 A la rencontre du public !

Aujourd’hui Patrice GUERIN partage sa collection sur ce blog. Après quatre ans d’existence, il en est à plus de 100 000 visiteurs et 250 articles publiés. « Ce blog me permet de mettre à jour mes connaissances en associant les photos d’appareils, la documentation relative au sujet et son contexte d’utilisation. Il m’arrive de re-découvrir certaines choses enfouies depuis des années au fond d’un carton ».

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En juin 2012 le site “DIAPROJECTION” est présenté pour la première fois au public lors du salon Pré-Cinéma – Cinéma – Son – Photographie, qui s’est déroulé place saint-Sulpice à Paris VIe du 11 au 13 juin 2012. Il était hébergé sur le stand de la toute jeune association “Antique PASSE-VUES”. De nombreux visiteurs sont venus pour rencontrer son auteur ou découvrir un site “fort riche et très intéressant”.

portrait-12-150x99  portrait-13-150x99  portrait-14-150x99  fichier pdf Programme

En juin 2013, dans le cadre du séminaire international ”La mise en scène théâtrale et les formes audio-visuelles : emprunts esthétiques et techniques”, qui s’est déroulé au Centre Culturel de Cerisy-la-Salle, Patrice GUERIN fait une conférence récréative de deux heures sur “L’évolution des sources lumineuses dans le spectacle”.

« Je vous remercie pour votre temps, votre disponibilité et votre générosité lors de cette trop brève rencontre à Cerisy. Je pense que c’est plutôt à nous, chercheurs, de vous remercier. Sans le travail de collectionneurs passionnés comme vous, nous ne pourrions guère avancer. » F.T.

Musée pano lgt  Auteur 12

En août 2014, il inaugure son Cabinet des Projections Lumineuses « c’est un vieux rêve que d’avoir mon propre cabinet de curiosités consacré à mes sujets de prédilection : la Projection Fixe et les Systèmes d’Eclairage ». Ce lieu n’est pas ouvert au public, mais les visiteurs intéressés sont toujours les bien venus.

Autres photos : CLIQUER ICI

Auteur 11

Janvier 2015, le magazine “Antiquités Brocante” consacre 8 pages à “L’histoire de la projection lumineuse en 10 appareils” ; un siècle seulement sépare les lanternes magiques du XIXe siècle des carousels de diapos des années 1970… Retour sur les progrès accomplis en matière de projection lumineuse. « Les projections lumineuses n’ont pas eu pour simple vocation de distraire ou d’effrayer un auditoire » précise notre spécialiste « elles ont également servi dans l’enseignement, pour la recherche scientifique et dans les réunions familiales ». Un article signé Muriel Boujeton.

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L’exposition “Lumières”, proposée et réalisée par le Musée Bernard d’Agesci de la communauté d’agglomération du Niortais, se déroule du 10 mars au 7 juin 2015. « Face aux demandes et à l’attrait du public pour les collections présentées, cette exposition est prolongée jusqu’aux Journées européennes du patrimoine (19-20 septembre 2015) ».

Elle présente sur 300m2 près de 100 pièces de nature très variée, allant de la préhistoire à l’époque contemporaine. On y découvre, entre-autres, plus d’une vingtaine d’appareils d’éclairage artificiel appartenant aux collections de Patrice Guérin “Diaprojection.fr” et du musée des éclairages anciens “Lumière de l’Œil” à Paris. Lire l’article paru dans La Nouvelle République.

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Juillet 2015, le magasine “Collectionneur & Chineur” publie un article intitulé « Patrice et ses projecteurs » dans la rubrique “Les News des Blogs” : « Arrivé à la retraite, Patrice a créé le blog “Diaprojection” en 2010, denevu incontournable pour tous les amateurs d’appareils de projection anciens ».

Lundi 5 octobre 2015, Patrice GUERIN participe au tournage de séquences de projections lumineuses pour un film de 52 minutes sur le Douanier Rousseau (Co-production Musée d’Orsay et Les Films du Tambour de Soie). Projection sur ARTE le 3 avril 2016 à l’occasion de l’exposition  sur le Douanier Rousseau au musée d’Orsay de mars à juillet 2016.

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Ce film documentaire part à la rencontre de l’oeuvre du Douanier Rousseau (1844-1910). Ses peintures articulées autour des rêves, de l’imagination, de l’enfance, ont eu une influence considérable sur l’art moderne. Picasso conservera toute sa vie avec vénération quatre tableaux du Douanier. Sa renommée populaire est immense, mais son oeuvre encore méconnue, voire incomprise. Ce film , en posant la question de la représentation et de l’abstraction, explore à travers une mise en scène originale les inspirations, les productions et les influences de ce faux naïf ! Le réalisateur, Nicolas AUTHEMAN a choisi de chapitrer le film par des extraits de plaques animées de lanternes magique sur lesquelles la voix off vient poser les enjeux ou donner des informations factuelles. Ces plaques, oniriques, descriptives, abstraites, étranges, viennent s’inscrire dans une mise en scène particulière, avec la complicité de Patrice GUERIN, collectionneur spécialisé dans les Projections Lumineuses.

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Les lundi 9 et mardi 10 novembre 2015, à l’occasion du 14e festival du film de Compiègne, Patrice GUERIN a eu le plaisir d’animer un spectacle de lanterne magique à partir du montage présenté sur ce site (Petit spectacle de lanterne magique). Cet événement se déroulait au théâtre de la ville et accueillait à chaque séance plus de 500 enfants des écoles de l’agglomération (CP – CE – CM) qui ont pris beaucoup de plaisirs à voir les tableaux animés.

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Du 23 avril 2016 au 31 janvier 2017, le musée Nationale de l’Education, présente à Rouen, l’exposition “Lumineuses Projections”. Commissaire principal Anne QUILLIEN chargée de conservation et de recherche au Munaé, commissaire adjoint Patrice GUERIN, collectionneur et historien des projections lumineuses. Cliquer ici

Lanternes magiques, plaques de lanternes, appareils de projection, vues photographiques sur verre, films animés, films fixes et diapositives : l’exposition traite de l’évolution des techniques et des usages dans l’art de la projection lumineuse et s’intéresse aux projections d’images fixes utilisées comme outil d’enseignement depuis les conférences populaires de la fin du XIXe siècle, où elles font leur première apparition en public, jusqu’à leur démocratisation dans les classes dans les années 1950.

« Je sais votre engagement, et aussi tout ce que vous avez pu permettre grâce à votre connaissance du sujet, vos prêts , votre réseau. Les musées ont beaucoup à gagner lorsqu’ils travaillent étroitement avec les réseaux de collectionneurs , passionnés , comme vous l’êtes par votre sujet. » Delphine CAMPAGNOLLE directrice du Musée National de l’Education, avril 2016.

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Le samedi 23 juillet 2016 Patrice GUERIN est allé faire une conférence en anglais devant une centaine de membres de “Magic Lantern Society” à Bath (GB), pour présenter l’exposition “Lumineuses Projections” qui se déroule actuellement au Musée National de l’Education à Rouen.

Conf Anvers   20161102-DS-059-DA-031-REG fichier pdf Program Workshop

27-29 October 2016, Workshop THE MAGIC LANTERN TODAY Creative Re-Use of Cultural Heritage – M HKA – Museum of Contemporary Art Antwerp, Leuvenstraat 32, Antwerp. Friday, 28 October : 14:30–15:30 conference Taxonomy and Cataloguing “A study for a classification of magic lanterns and its accessories » by Patrice GUERIN collector and historian of the art of light projections.

« Persönlich empfand ich die Privatsammlung alter Projektionsgeräte von Patrice Guérin aus Rouen und seinen Vortrag über die Beleuchtungsmethoden als eines der Highlights.» Anke N. octobre 2016.

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Du 21 novembre au 14 décembre 2016, exposition dans le hall des Archives Départementales de Seine et Marne, sur le thème de la “Lanterne Magique”. Trois sujets sont développés : “La Maison Lapierre” dont l’usine se trouve à Lagny en Seine et Marne, “Un siècle de Projecteurs Jouets” et “Documents autour de la lanternes magique”.

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Samedi 3 février 2018, spectacle de lanterne magique au musée Guimet à Paris. 40mn de projection associant le verbe, la musique et l’image, plus de 200 spectateurs “conquis” et beaucoup de plaisir pour tous, y compris moi-même, c’est un authentique succès ! « Merci Patrice et bravo pour le spectacle ! Quelle performance, quel travail que celui de lanterniste ! C’était aussi intéressant de regarder du côté de l’écran que de la lanterne… Très heureuse d’avoir vu pour la première fois la projection de plaques mécanisées. L’invention du trucage… » Caroline C. VOIR : Séance de Lanterne Magique au musée Guimet

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Juin 2018 à Chalon sur Saône et octobre 2018 à Tournai (Belgique), recréation du spectacle lyrique d’ombres projetées “Tournai”, donné pour la première fois dans la hall au draps de Tournai en 1898. VOIR : Spectacle d’ombres “TOURNAI”

Colloque Québec

Mai 2019, participation au colloque « Matérialité, esthétique et histoire des techniques. La collection François Lemai comme laboratoire » à l’Université Laval de Québec. Le but de ce colloque est de découvrir ce que les objets techniques et leur matérialité peuvent nous apprendre concrètement sur le cinéma, en lien avec les autres types d’archives. Il repose sur l’imposante collection d’appareils cinématographiques et pré-cinématographiques donnée à l’Université Laval par le collectionneur François Lemai en 2016.

Stras 01  Stras 02  Le WE des 21 et 22 septembre 2019, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, animation en Projections Lumineuses avec une lanterne de projection des années 30 à l’Université de Strasbourg.

 

Objectif et rêve ?

Depuis plus de trente ans, Patrice GUERIN partage sa passion en éditant des ouvrages, en participant à des expositions, en intervenant dans différents séminaires et colloques. « Mon objectif aujourd’hui… avoir les capacités d’en faire autant pendant vingt ans encore ! » dit-il avec un sourire malicieux. « Mon rêve récurent : pouvoir concilier les mondes de l’Entreprise, de l’Université de la Collection et de l’Art. »

Logo NiepceLumiere Portrait-24  Portrait 25  Membre des clubs NIEPCE-LUMIEREMAGIC LANTERN SOCIETY  –  ASEISTE

__________________

*Vulgariser : Mettre à la portée de tous des connaissances scientifiques ou artistiques.

 

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Histoire de l’entreprise MAZO

Posté par Patrice Guerin le 27 novembre 2011

Histoire de l’entreprise MAZO dans Lanternes projection Mazo-11-150x80  Mazo-21-150x113 dans Lanternes projection

Créée vers 1890, la Maison MAZO (voir PORTRAITS) est spécialisée dans la commercialisation d’appareils électriques, sonores, photographiques et de projection fixe.

Voir : Les origines de la Maison MAZO

Afin de répondre à la demande scolaire dans le domaine des projections, officialisée par la loi de 1895, la Maison MAZO se spécialise dans la construction et la commercialisation de matériel pour la projection ainsi que l’édition de vues et publications destinées à “alimenter ” ces projections. Elie MAZO, tient à préciser dans l’un de ses catalogues que « notre présence constante à la direction de la Maison et à la fabrication nous permettent d’offrir en toute sûreté des appareils biens établis, bien étudiés et bien compris et aussi bien vérifiés, toujours à des prix très raisonnables ».

Voir : Les publications MAZO et les principaux titres - Les collections de vues pour projection

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La Maison E. MAZO est située au n°8 du boulevard Magenta, Paris Xe. Elle se compose de différents ateliers.
-       Des ateliers destinés à la fabrication des instruments d’optique et de projection comportant des postes de tôlerie, de ferblanterie, de mécanique et d’ajustage de précision.
-       Des ateliers pour l’édition des vues de projection avec des postes de tirage et de mise en couleurs des vues et tableaux animés.
-       Des ateliers d’édition ou sont imprimés les différentes publications périodiques ou spécialisées de l’entreprise.
-       De plus une chambre obscure pour l’essai des appareils est à la disposition des clients « toute la journée ».

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En plus des appareils et vues destinés à la projection fixe, on trouve aussi chez E. MAZO des appareils photographiques ainsi que des phonographes et du matériel d’optique.

Voir : “OLYMPIA” la lanterne de projection automatique MAZO Lanterne de projection HELIOS de Mazo - Appareil de projection “Gros Modèle” MAZO - Lampe à pétrole “Maxima” de MAZO

 

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Dès 1896, E. MAZO fabrique et commercialise aussi des projecteurs de cinéma utilisant comme source d’éclairage les lanternes employées pour la projection fixe. Cette entreprise est la grande rivale laïque de la Maison de la Bonne Presse, institution créée une vingtaine d’années auparavant par une congrégation religieuse.

Voir : Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

Mazo-14-105x150  Immeuble du boulevard Saint-Martin construit en 1909.

Dans les années vingt on peut constater un certain nombre de modifications. L’entreprise s’appelle simplement MAZO (sans le E.) car Elie et son fils Gaston (voir PORTRAITS) travaillent ensemble. Elle se situe au 33 boulevard Saint Martin, Paris IIIe ainsi qu’au 40bis rue Meslay Paris IIIe. L’entreprise vend aussi du matériel d’optique et d’électricité médicale ainsi que des microscopes et des appareils cinématographiques. Toujours spécialisée dans la projection fixe et les vues destinées à cet usage elle propose une large gamme de pièces pour le théâtre d’ombres.

Voir : Ombres chinoises et silhouettesSpectacle d’ombres artistiques ou le théâtre chez soi

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A la fin des années trente, l’entreprise s’appelle G. MAZO et se situe toujours au 33 boulevard Saint Martin. Dans le texte d’introduction du catalogue G. MAZO de 1938 il est écrit « nous avons été en 1889 les premiers fournisseurs de votre Ministère (Education Nationale) pour les projections lumineuses … Cependant, depuis de longues années, nous voyons systématiquement écarter notre nom de vos faveurs, de vos commandes, de vos listes de fournisseurs agréés ». D’ailleurs ce catalogue ne comporte que 36 pages pour présenter l’ensemble des vues, projecteurs et accessoires consacrés à “L’enseignement lumineux par l’aspect”.

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La Maison MAZO subsistera quelques années après la seconde Guerre Mondiale à cette même adresse du boulevard Saint Martin. Cependant son catalogue de 1947 ne comporte plus que 16 pages et présente encore des lanternes de projections et des vues  sur papier « légères, plus économiques et beaucoup plus lumineuse que les vues sur films fixes » alors qu’on est en plein essor de la diapositive et des petits projecteurs adaptés.

 

 

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Projecteurs Filmostop Maison de la BONNE PRESSE

Posté par Patrice Guerin le 16 octobre 2011

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En 1926 “L’œuvre des Projections Lumineuses” de la Maison de la LA BONNE PRESSE commercialise un “nouvel appareil complet avec accessoires pour la projection et la vision monoculaire des Films-Stop”. Cet appareil existe en deux modèles. Le premier fonctionne sur courant alternatif et contient dans son socle un petit transformateur réducteur.

Voir : Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

filmostop01.jpg Petite coffret en chêne (H 35cm, L 24cm, P 13cm) avec serrures et poignée en cuivre, contenant le second modèle avec son rhéostat et quelques films.

Le second est destiné à ceux qui disposent du courant continu, mais son fonctionnement nécessite l’emploi d’un rhéostat et d’un voltmètre. Pour ceux qui ne disposent pas de l’électricité, le FILMOSTOP peut être alimenté avec une batterie d’accumulateurs de 12 v 60 ampères.

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A la fin de 1927, une nouvelle version apparaît, dénommée FILMOSTOP B .P . qui fonctionne directement sur courant alternatif 110v ou 220v sans transformateur.

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Il s’agit d’un petit projecteur électrique, robuste et bon marché, destiné “uniquement à la projection de vues fixes groupées sur des bandes de film à deux rangées de perforation de même format que le film employé pour la projection cinématographique…  Grâce à sa tête pivotante, le Filmostop peut projeter tous les films, même ceux qui comprennent sur la bande des vues placées horizontalement et verticalement ”.

filmostop04.jpg Le prix d’un modèle complet va de 310 à 650 francs suivant les équipements et le type de courant utilisé.

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Il existe un dispositif sans source lumineuse, qui s’adapte sur toutes les lanternes de projection traditionnelles. Celui-ci permet d’utiliser des films 35mm à la place des vues sur verre de moyen format.

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L’autre version du STOP-FILM ou FILMOSTOP existe en différentes couleurs. Cet appareil est intégralement en fonte et possède l’avantage d’avoir un transformateur intégré sous son socle. La particularité de cet appareil est d’être équipé d’une lampe argentée à bas voltage de 12 v 3,5 ampères qui dégage peu de chaleur tout en étant très lumineuse. Ce projecteur fonctionne sur tous types de courants, grâce à un transformateur réducteur pour le courant alternatif et d’un rhéostat pour le courant continu.

VOIR : Projecteur Le Mondial Maison de la Bonne Presse

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Le cordon d’alimentation se fixe à l’arrière sur des broches soit en 120 v, soit en 230 v.

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Le film est enroulé sur une bobine métallique amovible qui se fixe à l’extrémité de l’axe de la molette permettant de le faire défiler. Une seconde encoche permet de projeter des films Phathéorama. La fenêtre de projection est constituée de deux plaques de verre entre lesquelles le film glisse.

Voir : Le Pathéorama et la lanterne Cocorico

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Projecteur fixe 35mm ICA

Posté par Patrice Guerin le 12 octobre 2011

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Dans les années 20, ICA commercialise ce petit projecteur pour films fixes 35mm en bande.

Voir : Projektions Apparat – ICA Dresden

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L’appareil est en épaisse tôle noire, le support vertical est en fonte et le socle en bois. L’objectif chromé ne comporte aucune indication.

Le film s’enroule sur des bobines amovibles équipées de deux petites tiges permettant de les faire tourner.

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Son passe-vues est équipé d’un cache au format 18x24mm horizontal à l’arrière duquel se trouve un condensateur à lentille simple. Lorsque ce cache est retiré, on peut y glisser horizontalement des diapositives de format standard 5x5cm.

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L’éclairage électrique provient d’une ampoule à vis. L’appareil est alimenté par un simple cordon qui se branche sous la partie arrière du projecteur.

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Projecteur CINESCOPE anglais

Posté par Patrice Guerin le 12 septembre 2011

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Ce catalogue “Cinescope”, d’origine anglaise, date des années 1930. Il présente différents modèles de projecteurs cinématographiques destinés à un usage familial, d’enseignement ou professionnel, ainsi qu’une camera de prise de vues et un projecteur de vues fixes. Cette marque n’a apparemment aucun rapport avec celle du même nom existant en Belgique à a même époque.

Voir : Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

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Cet appareil est très solide, compact, avec une belle apparence et ne mesure que 40x17x15 cm. Il est très efficace et permet d’obtenir une image parfaitement claire jusqu’à un mètre de large. L’alimentation électrique peut être obtenue simplement en insérant la prise en forme de douille dans n’importe quelle lampe électrique ordinaire. Il est efficacement ventilé et possède un dos amovible (arc électrique ou ampoule à incandescence)  qui permet à la lumière d’être instantanément centrée avec le condenseur, une fois mis en place dans la bonne position. L‘ajout de tubes-allonge permet d’obtenir différentes focales de projection. Il est parfaitement adapté à la projection de diapositives ordinaires. Il peut aussi être utilisé comme lanterne d’agrandissement pour toutes types de plaques, ou encore comme source d’éclairage pour les projecteurs cinématographiques.

Il ressemble beaucoup à un certain nombre de petites lanternes électriques de l’époque.
Voir : RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

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Cet appareil est livré complet avec, soit une lampe à arc, soit une lampe à incandescence de forte puissance, un socle en bois, 3 mètres de fil, un passe-vues et un objectif ; prix 3,20 £.

Source : Bibliothèque du Cinéma

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Les éditions de la PHOTOSCOPIE et les films pédagogiques

Posté par Patrice Guerin le 8 septembre 2011

Maitrisant depuis plusieurs années la reproduction de documents sur films 35 mm, l’entreprise des Editions de la Photoscopie se spécialise, dès le début des années 30, dans les films fixes destinés à l’enseignement, avec de nouveaux projecteurs adaptés à cet usage.

Voir : La PHOTOSCOPIE et le microfilm
Les débuts du Filmstrip ou Films en bande 35mm

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Son catalogue de 1934 précise bien la place que l’entreprise veut prendre dans l’enseignement « Si la projection fixe n’occupe pas encore toute la place à laquelle elle a droit, c’est que les moyens désuets connus jusqu’ici : plaques de verre, lanternes de projection, en rendaient l’emploi peu pratique. Dans sa classe même, sans qu’il soit nécessaire de faire l’obscurité, le maître doit pouvoir se servir de l’écran aussi facilement que le tableau noir. Il faut qu’il ait à sa disposition, à peu de frais, une documentation abondante »

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C’est l’une des toutes premières entreprises à développer une collection de vues “économiques” pour l’enseignement sur film souple cinématographique. « Les films Photoscopiques sont établis sur film ininflammable, ils comprennent de 20 à 80 vues du format standard (35mm) et forment des séries complètes convenant aux différents enseignements primaire, secondaire, technique et post-scolaire ».

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Chaque film est contenu dans une petite boîte cylindrique, en aluminium, faisant 27 mm de diamètre et 38 mm de haut. Ces boîtes sont identifiées par une étiquette sur le couvercle portant l’indication • LA PHOTOSCOPIE • PARIS inscrite en lettres blanches et en relief, le numéro du film écrit à la plume. Les films sont identifiés par un numéro, suivi par une vue indiquant “Editions de la Photoscopie – Paris – Tous droits réservés “ puis par une troisième vue indiquant le titre de la bobine. Ils mesurent environ un mètre et comportent en 40 et 50 vues au format 18 x 24 mm. Chaque bobine comporte en son centre un axe métallique permettant de la fixer sur le passe-vues.

photoscopeb03.jpg photoscopeb04.jpg Il existe même des programmes d’enseignement qui associent émissions radiophoniques et projection de films, comme en témoigne ces annonces.

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En plus de la liste des films, le catalogue présente différents accessoires dont un « meuble à tiroirs, en acajou demi verni, pour le classement et la conservation des films ». Ce meuble existe avec 3, 6 ou dix tiroirs contenant chacun 50 boîtes rondes en aluminium.

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La PHOTOSCOPIE et le microfilm

Posté par Patrice Guerin le 6 septembre 2011

Cette entreprise est en partie liée à une société de Bruxelles portant le même nom ou un nom approchant, fondée en 1924 par Robert GOLDSCHMIDT.

Voir : Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

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Elle est située à Paris, comme mentionné sur un de ses catalogues « La Photoscopie, Ets Pierre GUERLAIS, 61 rue Jouffroy, Paris XVIIe ».

photoscopea11.jpg En 1927 la Photoscopie est déjà très active, avec « une machine qui projette des images fixes à partir de films cinématographiques standard, et une collection d’images sur film pour soutenir des cours en histoire de l’art ».

En 1928, La Photoscopie reçoit la visite du comité d’experts de la bibliothèque de la Société des Nations (Comité international de coopération intellectuelle), qui enquêtent sur le potentiel de la microphotographie pour la reproduction textes : « Ce procédé donne aux images microphotographiques une netteté et une finesse parfaites. Les négatifs sont obtenus par des appareils de prise de vues d’un type spécial. En partant de ces négatifs, un outillage approprié permet de tirer à grande vitesse les bandes pelliculaires positives. ». A cette époque, l’entreprise possède 13 000 illustrations et 5500 textes ou notices dans ses collections.

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En mars 1930, une présentation du “Procédé Photoscopique” est faites à la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale : « La photoscopie, application des procédés longuement étudiés et mis au point par M. R.-B. GOLDSCHMIDT, consiste dans la reproduction microphotographique de tous documents (textes imprimés, manuscrits, œuvres d’art, dessins, etc.) sur bandes pelliculaires de même dimensions que les films cinématographiques (format normalisé). Ces documents sont ensuite agrandis par projection lumineuse à l’aide d’un petit appareil, ou Photoscope, permettant la lecture individuelle horizontalement sur une simple feuille de papier ou la lecture collective sur écran vertical. La photoscopie offre ainsi un nouveau procédé de reproduction… avec de nombreux avantages : prix de revient extrêmement bas ; encombrement nul ; poids insignifiant ; conservation, transport et circulation faciles. » Lors du débat qui s’en suivit un certains nombres de problèmes furent évoqués : dispositions empêchant l’échauffement du film ? (pas d’écran calorifique !) ; durée de vie des films en acétate de cellulose ? (une vingtaine d’années !) ; type de lampe électrique ? (tributaire des fabricants qui n’ont pas réussi à construire une bonne lampe !) ; durée de vie de la lampe et coût de remplacement ? (40 à 45 heures , avec un prix de 12 fr !)

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“La machine qui projette des images fixes” citée plus haut est ce petit Photoscope qui sert aussi bien à la lecture individuelle ou collective. Il est équipé d’une lampe « qui se branche sur tous les courants électriques » et d’un système optique à crémaillère très perfectionné (objectif cinéma Hermagis Paris – pas de focale indiquée). Il existe cependant un appareil sensiblement différent avec cette inscription sur l’objectif : Photoscope – Bruxelles !  D’ailleurs, le Mode d’emploi du Photoscope, collé à l’intérieur du couvercle de la valise est signé “Société Anonyme La Photoscopie, 29 rue aux Laines Bruxelles”.

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De nombreuses similitudes existent entre les marques française et belge, y compris la forme de la valisette ! Différentes versions de l’appareil ont pu se côtoyer sans compter ce photoscope de lecture par réflexion sur un verre dépoli (ancêtre des visionneuses à microfilms actuelles).

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La Photoscopie n’ayant pas trouvé sa place sur le marché du microfilmage dans les bibliothèques, elle orienta ses activités dans le matériel pédagogique.

Voir : Les éditions de la PHOTOSCOPIE et les films pédagogiques

Hypothèse : l’entreprise française “Ets Pierre GUERLAIS” s’est “inspirée” (en attente d’autres informations) des travaux de Robert GOLDSCHMIDT pour commercialiser son propre matériel en France. Ce dernier ne semble pas s’être beaucoup investi dans son entreprise, se préoccupant plus, dès la fin des années 1920, de ses plans pour développer les communications télégraphiques dans le Congo belge. Pierre GUERLAIS abandonne le marché du microfilm et le petit appareil correspondant pour développer ses propres projecteurs sous la marque “La Photoscopie”. D’ailleurs, dans le catalogue de 1934, ce premier petit projecteur ne figure plus.

Sources : CNAM – Conservatoire NUMériqueBinkley

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Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

Posté par Patrice Guerin le 31 août 2011

cinescopetdl.jpg Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie dans Projecteurs petit format cinescope09.vignette cinescope06.jpg cinescope03.jpg

La marque Cinescope (ou Cinescopie) est apparue dans les années 1920/30 et aurait été créée en 1924 par Robert GOLDSCHMIDT (voir PORTRAITS). Cette entreprise, située en Belgique, à Bruxelles et à Gand, fabriquait des projecteurs de vues fixes et de cinéma ainsi que des appareils photographiques utilisant le film 35mm.

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Ces documents sont à l’en-tête d’une “Manufacture d’appareils de précision pour la projection” située rue de l’arbre à Gand (puis 260 avenue de la Libération). Elle est spécialisée dans des « Appareils pour projection fixe de corps opaques, diapositives, films, préparations microscopiques, etc. Postes cinématographiques, fournitures générales pour projection fixe et animée ». Le carton montre même une vue du Cinescope. On peut supposer que Bruxelles est une adresse commerciale alors que Gand correspond à la fabrication des appareils, mais aussi à des bureaux, salles d’exposition, magasins et imprimerie.

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Le projecteur de vues fixes est monté sur une longue tige métallique fixée à un étau. Il est équipé d’une ampoule 110 v  100 w à culot à vis (Philips  typ. 6067 E/99). Sur l’avant de l’objectif est inscrit “O.I.P. GAND MELIOR  - F 3.5 – F 7.5“

Il est muni de deux passe-films (fenêtre 18x24mm ou 24x24mm) pouvant être utilisés verticalement ou horizontalement.

cinescope08.jpg   cinescope07.jpg  Film : L’élevage du vexin normand par Désiré Lanneau conférencier

Chaque film “incombustible” édité par l’entreprise (Safety Gevaert Belgium) est référencé par un numéro et possède une quarantaine de vues. Il est équipé en son centre d’une bague métallique qui vient se fixer sur l’un des axes du passe-films. Ils étaient contenus dans des boîtes cylindriques en carton ou en métal. 

cinescopetimbre.jpg Une rareté philatélique de 1932, prêt d’un collectionneur français J-P.D. !

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