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Projecteurs Filmostop Maison de la BONNE PRESSE

Posté par Patrice Guerin le 16 octobre 2011

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En 1926 “L’œuvre des Projections Lumineuses” de la Maison de la LA BONNE PRESSE commercialise un “nouvel appareil complet avec accessoires pour la projection et la vision monoculaire des Films-Stop”. Cet appareil existe en deux modèles. Le premier fonctionne sur courant alternatif et contient dans son socle un petit transformateur réducteur.

Voir : Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

filmostop01.jpg Petite coffret en chêne (H 35cm, L 24cm, P 13cm) avec serrures et poignée en cuivre, contenant le second modèle avec son rhéostat et quelques films.

Le second est destiné à ceux qui disposent du courant continu, mais son fonctionnement nécessite l’emploi d’un rhéostat et d’un voltmètre. Pour ceux qui ne disposent pas de l’électricité, le FILMOSTOP peut être alimenté avec une batterie d’accumulateurs de 12 v 60 ampères.

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A la fin de 1927, une nouvelle version apparaît, dénommée FILMOSTOP B .P . qui fonctionne directement sur courant alternatif 110v ou 220v sans transformateur.

filmostop02.jpg  Projecteurs Filmostop Maison de la BONNE PRESSE dans Projecteurs petit format Filmostop-36-150x150  Filmostop-39-150x150 dans Projecteurs petit format  Filmostop-41-150x150

Il s’agit d’un petit projecteur électrique, robuste et bon marché, destiné “uniquement à la projection de vues fixes groupées sur des bandes de film à deux rangées de perforation de même format que le film employé pour la projection cinématographique…  Grâce à sa tête pivotante, le Filmostop peut projeter tous les films, même ceux qui comprennent sur la bande des vues placées horizontalement et verticalement ”.

filmostop04.jpg Le prix d’un modèle complet va de 310 à 650 francs suivant les équipements et le type de courant utilisé.

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Il existe un dispositif sans source lumineuse, qui s’adapte sur toutes les lanternes de projection traditionnelles. Celui-ci permet d’utiliser des films 35mm à la place des vues sur verre de moyen format.

filmostop21a.jpg filmostop21b.jpg           filmostop19.jpg NOUVEAUTE 1935

L’autre version du STOP-FILM ou FILMOSTOP existe en différentes couleurs. Cet appareil est intégralement en fonte et possède l’avantage d’avoir un transformateur intégré sous son socle. La particularité de cet appareil est d’être équipé d’une lampe argentée à bas voltage de 12 v 3,5 ampères qui dégage peu de chaleur tout en étant très lumineuse. Ce projecteur fonctionne sur tous types de courants, grâce à un transformateur réducteur pour le courant alternatif et d’un rhéostat pour le courant continu.

VOIR : Projecteur Le Mondial Maison de la Bonne Presse

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Le cordon d’alimentation se fixe à l’arrière sur des broches soit en 120 v, soit en 230 v.

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Le film est enroulé sur une bobine métallique amovible qui se fixe à l’extrémité de l’axe de la molette permettant de le faire défiler. Une seconde encoche permet de projeter des films Phathéorama. La fenêtre de projection est constituée de deux plaques de verre entre lesquelles le film glisse.

Voir : Le Pathéorama et la lanterne Cocorico

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Projecteur fixe 35mm ICA

Posté par Patrice Guerin le 12 octobre 2011

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Dans les années 20, ICA commercialise ce petit projecteur pour films fixes 35mm en bande.

Voir : Projektions Apparat – ICA Dresden

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L’appareil est en épaisse tôle noire, le support vertical est en fonte et le socle en bois. L’objectif chromé ne comporte aucune indication.

Le film s’enroule sur des bobines amovibles équipées de deux petites tiges permettant de les faire tourner.

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Son passe-vues est équipé d’un cache au format 18x24mm horizontal à l’arrière duquel se trouve un condensateur à lentille simple. Lorsque ce cache est retiré, on peut y glisser horizontalement des diapositives de format standard 5x5cm.

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L’éclairage électrique provient d’une ampoule à vis. L’appareil est alimenté par un simple cordon qui se branche sous la partie arrière du projecteur.

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Projecteur CINESCOPE anglais

Posté par Patrice Guerin le 12 septembre 2011

Projecteur CINESCOPE anglais dans Projecteurs petit format cinescopegb4.vignette

Ce catalogue “Cinescope”, d’origine anglaise, date des années 1930. Il présente différents modèles de projecteurs cinématographiques destinés à un usage familial, d’enseignement ou professionnel, ainsi qu’une camera de prise de vues et un projecteur de vues fixes. Cette marque n’a apparemment aucun rapport avec celle du même nom existant en Belgique à a même époque.

Voir : Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

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Cet appareil est très solide, compact, avec une belle apparence et ne mesure que 40x17x15 cm. Il est très efficace et permet d’obtenir une image parfaitement claire jusqu’à un mètre de large. L’alimentation électrique peut être obtenue simplement en insérant la prise en forme de douille dans n’importe quelle lampe électrique ordinaire. Il est efficacement ventilé et possède un dos amovible (arc électrique ou ampoule à incandescence)  qui permet à la lumière d’être instantanément centrée avec le condenseur, une fois mis en place dans la bonne position. L‘ajout de tubes-allonge permet d’obtenir différentes focales de projection. Il est parfaitement adapté à la projection de diapositives ordinaires. Il peut aussi être utilisé comme lanterne d’agrandissement pour toutes types de plaques, ou encore comme source d’éclairage pour les projecteurs cinématographiques.

Il ressemble beaucoup à un certain nombre de petites lanternes électriques de l’époque.
Voir : RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

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Cet appareil est livré complet avec, soit une lampe à arc, soit une lampe à incandescence de forte puissance, un socle en bois, 3 mètres de fil, un passe-vues et un objectif ; prix 3,20 £.

Source : Bibliothèque du Cinéma

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Les éditions de la PHOTOSCOPIE et les films pédagogiques

Posté par Patrice Guerin le 8 septembre 2011

Maitrisant depuis plusieurs années la reproduction de documents sur films 35 mm, l’entreprise des Editions de la Photoscopie se spécialise, dès le début des années 30, dans les films fixes destinés à l’enseignement, avec de nouveaux projecteurs adaptés à cet usage.

Voir : La PHOTOSCOPIE et le microfilm
Les débuts du Filmstrip ou Films en bande 35mm

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Son catalogue de 1934 précise bien la place que l’entreprise veut prendre dans l’enseignement « Si la projection fixe n’occupe pas encore toute la place à laquelle elle a droit, c’est que les moyens désuets connus jusqu’ici : plaques de verre, lanternes de projection, en rendaient l’emploi peu pratique. Dans sa classe même, sans qu’il soit nécessaire de faire l’obscurité, le maître doit pouvoir se servir de l’écran aussi facilement que le tableau noir. Il faut qu’il ait à sa disposition, à peu de frais, une documentation abondante »

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C’est l’une des toutes premières entreprises à développer une collection de vues “économiques” pour l’enseignement sur film souple cinématographique. « Les films Photoscopiques sont établis sur film ininflammable, ils comprennent de 20 à 80 vues du format standard (35mm) et forment des séries complètes convenant aux différents enseignements primaire, secondaire, technique et post-scolaire ».

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Chaque film est contenu dans une petite boîte cylindrique, en aluminium, faisant 27 mm de diamètre et 38 mm de haut. Ces boîtes sont identifiées par une étiquette sur le couvercle portant l’indication • LA PHOTOSCOPIE • PARIS inscrite en lettres blanches et en relief, le numéro du film écrit à la plume. Les films sont identifiés par un numéro, suivi par une vue indiquant “Editions de la Photoscopie – Paris – Tous droits réservés “ puis par une troisième vue indiquant le titre de la bobine. Ils mesurent environ un mètre et comportent en 40 et 50 vues au format 18 x 24 mm. Chaque bobine comporte en son centre un axe métallique permettant de la fixer sur le passe-vues.

photoscopeb03.jpg photoscopeb04.jpg Il existe même des programmes d’enseignement qui associent émissions radiophoniques et projection de films, comme en témoigne ces annonces.

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En plus de la liste des films, le catalogue présente différents accessoires dont un « meuble à tiroirs, en acajou demi verni, pour le classement et la conservation des films ». Ce meuble existe avec 3, 6 ou dix tiroirs contenant chacun 50 boîtes rondes en aluminium.

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La PHOTOSCOPIE et le microfilm

Posté par Patrice Guerin le 6 septembre 2011

Cette entreprise est en partie liée à une société de Bruxelles portant le même nom ou un nom approchant, fondée en 1924 par Robert GOLDSCHMIDT.

Voir : Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

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Elle est située à Paris, comme mentionné sur un de ses catalogues « La Photoscopie, Ets Pierre GUERLAIS, 61 rue Jouffroy, Paris XVIIe ».

photoscopea11.jpg En 1927 la Photoscopie est déjà très active, avec « une machine qui projette des images fixes à partir de films cinématographiques standard, et une collection d’images sur film pour soutenir des cours en histoire de l’art ».

En 1928, La Photoscopie reçoit la visite du comité d’experts de la bibliothèque de la Société des Nations (Comité international de coopération intellectuelle), qui enquêtent sur le potentiel de la microphotographie pour la reproduction textes : « Ce procédé donne aux images microphotographiques une netteté et une finesse parfaites. Les négatifs sont obtenus par des appareils de prise de vues d’un type spécial. En partant de ces négatifs, un outillage approprié permet de tirer à grande vitesse les bandes pelliculaires positives. ». A cette époque, l’entreprise possède 13 000 illustrations et 5500 textes ou notices dans ses collections.

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En mars 1930, une présentation du “Procédé Photoscopique” est faites à la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale : « La photoscopie, application des procédés longuement étudiés et mis au point par M. R.-B. GOLDSCHMIDT, consiste dans la reproduction microphotographique de tous documents (textes imprimés, manuscrits, œuvres d’art, dessins, etc.) sur bandes pelliculaires de même dimensions que les films cinématographiques (format normalisé). Ces documents sont ensuite agrandis par projection lumineuse à l’aide d’un petit appareil, ou Photoscope, permettant la lecture individuelle horizontalement sur une simple feuille de papier ou la lecture collective sur écran vertical. La photoscopie offre ainsi un nouveau procédé de reproduction… avec de nombreux avantages : prix de revient extrêmement bas ; encombrement nul ; poids insignifiant ; conservation, transport et circulation faciles. » Lors du débat qui s’en suivit un certains nombres de problèmes furent évoqués : dispositions empêchant l’échauffement du film ? (pas d’écran calorifique !) ; durée de vie des films en acétate de cellulose ? (une vingtaine d’années !) ; type de lampe électrique ? (tributaire des fabricants qui n’ont pas réussi à construire une bonne lampe !) ; durée de vie de la lampe et coût de remplacement ? (40 à 45 heures , avec un prix de 12 fr !)

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“La machine qui projette des images fixes” citée plus haut est ce petit Photoscope qui sert aussi bien à la lecture individuelle ou collective. Il est équipé d’une lampe « qui se branche sur tous les courants électriques » et d’un système optique à crémaillère très perfectionné (objectif cinéma Hermagis Paris – pas de focale indiquée). Il existe cependant un appareil sensiblement différent avec cette inscription sur l’objectif : Photoscope – Bruxelles !  D’ailleurs, le Mode d’emploi du Photoscope, collé à l’intérieur du couvercle de la valise est signé “Société Anonyme La Photoscopie, 29 rue aux Laines Bruxelles”.

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De nombreuses similitudes existent entre les marques française et belge, y compris la forme de la valisette ! Différentes versions de l’appareil ont pu se côtoyer sans compter ce photoscope de lecture par réflexion sur un verre dépoli (ancêtre des visionneuses à microfilms actuelles).

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La Photoscopie n’ayant pas trouvé sa place sur le marché du microfilmage dans les bibliothèques, elle orienta ses activités dans le matériel pédagogique.

Voir : Les éditions de la PHOTOSCOPIE et les films pédagogiques

Hypothèse : l’entreprise française “Ets Pierre GUERLAIS” s’est “inspirée” (en attente d’autres informations) des travaux de Robert GOLDSCHMIDT pour commercialiser son propre matériel en France. Ce dernier ne semble pas s’être beaucoup investi dans son entreprise, se préoccupant plus, dès la fin des années 1920, de ses plans pour développer les communications télégraphiques dans le Congo belge. Pierre GUERLAIS abandonne le marché du microfilm et le petit appareil correspondant pour développer ses propres projecteurs sous la marque “La Photoscopie”. D’ailleurs, dans le catalogue de 1934, ce premier petit projecteur ne figure plus.

Sources : CNAM – Conservatoire NUMériqueBinkley

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Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

Posté par Patrice Guerin le 31 août 2011

cinescopetdl.jpg Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie dans Projecteurs petit format cinescope09.vignette cinescope06.jpg cinescope03.jpg

La marque Cinescope (ou Cinescopie) est apparue dans les années 1920/30 et aurait été créée en 1924 par Robert GOLDSCHMIDT (voir PORTRAITS). Cette entreprise, située en Belgique, à Bruxelles et à Gand, fabriquait des projecteurs de vues fixes et de cinéma ainsi que des appareils photographiques utilisant le film 35mm.

cinescope05.jpg  Cinescope-10-117x150 dans Projecteurs petit format

Ces documents sont à l’en-tête d’une “Manufacture d’appareils de précision pour la projection” située rue de l’arbre à Gand (puis 260 avenue de la Libération). Elle est spécialisée dans des « Appareils pour projection fixe de corps opaques, diapositives, films, préparations microscopiques, etc. Postes cinématographiques, fournitures générales pour projection fixe et animée ». Le carton montre même une vue du Cinescope. On peut supposer que Bruxelles est une adresse commerciale alors que Gand correspond à la fabrication des appareils, mais aussi à des bureaux, salles d’exposition, magasins et imprimerie.

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Le projecteur de vues fixes est monté sur une longue tige métallique fixée à un étau. Il est équipé d’une ampoule 110 v  100 w à culot à vis (Philips  typ. 6067 E/99). Sur l’avant de l’objectif est inscrit “O.I.P. GAND MELIOR  - F 3.5 – F 7.5“

Il est muni de deux passe-films (fenêtre 18x24mm ou 24x24mm) pouvant être utilisés verticalement ou horizontalement.

cinescope08.jpg   cinescope07.jpg  Film : L’élevage du vexin normand par Désiré Lanneau conférencier

Chaque film “incombustible” édité par l’entreprise (Safety Gevaert Belgium) est référencé par un numéro et possède une quarantaine de vues. Il est équipé en son centre d’une bague métallique qui vient se fixer sur l’un des axes du passe-films. Ils étaient contenus dans des boîtes cylindriques en carton ou en métal. 

cinescopetimbre.jpg Une rareté philatélique de 1932, prêt d’un collectionneur français J-P.D. !

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Charles PATHE et les lanternes de projection

Posté par Patrice Guerin le 28 janvier 2011

Charles PATHE (1863-1957) commence sa carrière en 1895, avec l’exploitation en France du phonographe inventé par Thomas EDISON en 1877. L’année suivante il fonde la société PATHE FRERES avec son frère Émile afin de commercialiser des projecteurs de cinéma et des films. Après Gaumont, créé en 1895, il s’agit de la plus ancienne entreprise de cinéma au monde.

pathecine15.jpg  Magasins d’exposition et de vente de PATHE-CONSORTIUM-CINEMA à Paris (Xe)

En 1920, Charles PATHE cède les studios de Joinville et la distribution des appareils à une nouvelle société baptisée “PATHE CONSORTIUM CINEMA”, annoncée comme « les plus importantes manufactures du monde de matériel cinématographique ».

pathecine01.jpg  PatheCine16

Dans le catalogue de cette époque, on découvre les principaux appareils cinématographiques fabriqués par PATHE dans les usines Continsouza situées au 403 de la rue des Pyrénées à Paris (XXe).

Voir : CONTINSOUZA et les appareils de projection

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Outre les Postes et Appareils de Projection, on y voit aussi les Appareils d’Eclairage (voir : Lampes à arc électrique Pathé), l’Appareillage Electrique, les Accessoires et tables de projection, le matériel de Prise de vues et de Tirage, le matériel pour l’Enseignement et les Amateurs ainsi qu’une nomenclature générale des pièces.

Voir : Les tables de projection

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En 1923, PATHE commercialise le PATHEORAMA. Il s’agit d’une petite visionneuse permettant de regarder des films fixes sur pellicule souple. Pour l’entreprise cela permet de commercialiser auprès d’un large public des images d’actualités tournées pour le cinéma. Durant une quinzaine d’années le PATHEORAMA évoluera et sera complété par une petite lanterne de projection appelée COCORICO.

Voir : Le Pathéorama et la lanterne Cocorico

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