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Projecteur CINESCOPE anglais

Posté par Patrice Guerin le 12 septembre 2011

Projecteur CINESCOPE anglais dans Projecteurs petit format cinescopegb4.vignette

Ce catalogue “Cinescope”, d’origine anglaise, date des années 1930. Il présente différents modèles de projecteurs cinématographiques destinés à un usage familial, d’enseignement ou professionnel, ainsi qu’une camera de prise de vues et un projecteur de vues fixes. Cette marque n’a apparemment aucun rapport avec celle du même nom existant en Belgique à a même époque.

Voir : Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

cinescopegb1.vignette dans Projecteurs petit format

Cet appareil est très solide, compact, avec une belle apparence et ne mesure que 40x17x15 cm. Il est très efficace et permet d’obtenir une image parfaitement claire jusqu’à un mètre de large. L’alimentation électrique peut être obtenue simplement en insérant la prise en forme de douille dans n’importe quelle lampe électrique ordinaire. Il est efficacement ventilé et possède un dos amovible (arc électrique ou ampoule à incandescence)  qui permet à la lumière d’être instantanément centrée avec le condenseur, une fois mis en place dans la bonne position. L‘ajout de tubes-allonge permet d’obtenir différentes focales de projection. Il est parfaitement adapté à la projection de diapositives ordinaires. Il peut aussi être utilisé comme lanterne d’agrandissement pour toutes types de plaques, ou encore comme source d’éclairage pour les projecteurs cinématographiques.

Il ressemble beaucoup à un certain nombre de petites lanternes électriques de l’époque.
Voir : RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

cinescopegb2.jpg cinescopegb3.jpg

Cet appareil est livré complet avec, soit une lampe à arc, soit une lampe à incandescence de forte puissance, un socle en bois, 3 mètres de fil, un passe-vues et un objectif ; prix 3,20 £.

Source : Bibliothèque du Cinéma

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La PHOTOSCOPIE et les différents PHOTOSCOPES

Posté par Patrice Guerin le 12 septembre 2011

photoscopec01.jpg Publicité parue dans “L’imprimerie à l’Ecole, Le Cinéma, La Radio” en décembre 1931.

Outre le petit projecteur mis au point pour projeter des microfilms sur films 35mm, La Photoscopie a construit un projecteur de petit format dont on connaît trois versions. En effet, le principal problème consistait à évacuer la chaleur provenant de l’ampoule électrique pour éviter de brûler les films.

photoscopec02.jpg Photoscope Modèle B Type II.

Ce premier modèle ne dispose d’aucun dispositif de refroidissement.

photoscopec03.jpg photoscopec04.jpg Photoscope Modèle M.P. Type I.

Ce deuxième modèle est équipé d’un miroir censé absorber la chaleur, impliquant une projection à 90°.

photoscopec05.jpg Photoscope 3e version.

Ce troisième modèle, sorti en 1936, comme en atteste un article paru dans “La Nature”, est équipé d’un condensateur de projection à circulation d’eau associé à un radiateur de refroidissement.

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« L’accroissement de la lumière nécessaire à une projection de grande surface correspond à un accroissement de la chaleur dégagée. Celle-ci est nuisible à la bonne tenue du film et présente de sérieux dangers d’incendie… Les souffleries sont efficaces mais exigent un moteur encombrant, coûteux et souvent bruyant, inadapté à la projection fixe. La cuve à eau classique est adoptée depuis longtemps dans les lanternes de projection.  La masse de liquide interposée entre le condensateur et la surface éclairée atténue l’échauffement produit par la lampe, mais au bout d’un temps très court, dans les appareils à grande puissance, l’eau de la cuve s’échauffe et l’action réfrigérante disparaît. Ce nouveau système à condensateur noyé et à circulation d’eau dans un radiateur, présente des avantages notables par rapport au système classique. Il permet en particulier, d’utiliser en lumière directe une lampe de 250 w placée devant un miroir réflecteur. Le système optique comprend en réalité 5 lentilles, 3 lentilles de verre et 2 lentilles d’eau comme on le voit sur ce schéma. Après une heure de projection, on peut ainsi maintenir, à l’emplacement du film, une température de l’ordre de 47°, alors que la température postérieure, du côté de la lampe, est de 128°.»

Source : CNAM – Conservatoire NUMérique http://cnum.cnam.fr

photoscopec09.jpg photoscopec08.jpg photoscopec10.jpgPhotoscope B Type II

Chaque appareil était vendu dans un coffret parfaitement adapté, qui pouvait servir de support le cas échéant. Les deux premiers modèles existaient dans deux “Types” différents : Type I monté sur un socle en chêne avec pieds caoutchouc ; Type II en coffret ébénisterie formant socle, avec fermeture et poignée en cuivre.

NB Sur le dessin du centre, on peut voir qu’il y avait une télécommande à fil permettant de faire passer les vues.

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Il existait aussi un coffret de luxe contenant deux petits coffrets, l’un pour l’objectif et les passe-vues, l’autre pour les films. On le trouve souvent associé aux films Citroën.

Voir : Expédition CITROEN en Centre-Asie

photoscopea14.jpgEn plus de ces trois modèles, La Photoscopie proposait un accessoire permettant d’utiliser des films 35mm sur une lanterne de projection traditionnelle.

photoscopec11.jpg Il y a aussi un appareil dénommé “Autoscope n°126”, mentionné sur cette lettre de la Commission de l’Enseignement Technique.

Voir : Le projecteur automatique AUTOSCOPE de la Photoscopie

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Pour qu’il n’y ait aucune confusion sur son matériel, l’entreprise précise dans son catalogue « Exigez la marque “La Photoscopie-Paris”, vous aurez une garantie sérieuse et l’assurance d’acquérir le véritable “Photoscope”» ; ce qui laisse supposer qu’il existerait un autre “Photoscope” à l’étranger, peut-être en Belgique.

Voir : La PHOTOSCOPIE et le microfilm

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Les éditions de la PHOTOSCOPIE et les films pédagogiques

Posté par Patrice Guerin le 8 septembre 2011

Maitrisant depuis plusieurs années la reproduction de documents sur films 35 mm, l’entreprise des Editions de la Photoscopie se spécialise, dès le début des années 30, dans les films fixes destinés à l’enseignement, avec de nouveaux projecteurs adaptés à cet usage.

Voir : La PHOTOSCOPIE et le microfilm
Les débuts du Filmstrip ou Films en bande 35mm

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Son catalogue de 1934 précise bien la place que l’entreprise veut prendre dans l’enseignement « Si la projection fixe n’occupe pas encore toute la place à laquelle elle a droit, c’est que les moyens désuets connus jusqu’ici : plaques de verre, lanternes de projection, en rendaient l’emploi peu pratique. Dans sa classe même, sans qu’il soit nécessaire de faire l’obscurité, le maître doit pouvoir se servir de l’écran aussi facilement que le tableau noir. Il faut qu’il ait à sa disposition, à peu de frais, une documentation abondante »

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C’est l’une des toutes premières entreprises à développer une collection de vues “économiques” pour l’enseignement sur film souple cinématographique. « Les films Photoscopiques sont établis sur film ininflammable, ils comprennent de 20 à 80 vues du format standard (35mm) et forment des séries complètes convenant aux différents enseignements primaire, secondaire, technique et post-scolaire ».

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Chaque film est contenu dans une petite boîte cylindrique, en aluminium, faisant 27 mm de diamètre et 38 mm de haut. Ces boîtes sont identifiées par une étiquette sur le couvercle portant l’indication • LA PHOTOSCOPIE • PARIS inscrite en lettres blanches et en relief, le numéro du film écrit à la plume. Les films sont identifiés par un numéro, suivi par une vue indiquant “Editions de la Photoscopie – Paris – Tous droits réservés “ puis par une troisième vue indiquant le titre de la bobine. Ils mesurent environ un mètre et comportent en 40 et 50 vues au format 18 x 24 mm. Chaque bobine comporte en son centre un axe métallique permettant de la fixer sur le passe-vues.

photoscopeb03.jpg photoscopeb04.jpg Il existe même des programmes d’enseignement qui associent émissions radiophoniques et projection de films, comme en témoigne ces annonces.

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En plus de la liste des films, le catalogue présente différents accessoires dont un « meuble à tiroirs, en acajou demi verni, pour le classement et la conservation des films ». Ce meuble existe avec 3, 6 ou dix tiroirs contenant chacun 50 boîtes rondes en aluminium.

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”LE VIEUX STYLE” n°31 extrait de la collection ”LE BON GENRE”

Posté par Patrice Guerin le 27 mars 2011

L’original de cette gravure mise en couleur à la main date de 1807 et a été publiée par l’éditeur de La Mésangère. Elle fait partie de la collection ”Le Bon Genre” qui contenait 115 gravures. Celle-ci est la n°31 intitulée “Le Vieux Style”.

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Dans cette vue, la lanterne magique permet de montrer des images ”du passé”  telles que l’Artiste sans Prétention, la Jeune Fille Laborieuse, le Jeune Homme Studieux et la Mère Institutrice.

«  On appelle Le bon ton (ou bon genre), Le caractère du langage et des manières du monde cultivé, poli … » Dictionnaire de l’Académie française de 1798.

Le Bon Genre a été l’une des premières séries d’estampes illustrant les tendances sociales et les loisirs des Parisiens à la fin de la révolution française qui a vu l’émergence d’une nouvelle ère républicaine, avec l’apparition des “Incoyables” et “Meveilleuses” (on ne prononçait pas les R synonymes de Révolution).

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« Voulant se faire remarquer davantage, plusieurs Merveilleuses imaginèrent de se montrer, dans les promenades et les jardins publics, couvertes seulement de toilettes de gazes transparentes, de robes si légères, si diaphanes, en quelque sorte plus indécente qu’une entière nudité, que le public s’éleva soudain contre ces excès de la mode. »

C’est la plus importante documentation sur ce qu’était la mode à cette époque. Par le biais de ses caricatures, elle illustre la montée de la vie moderne à Paris avec ses arrivistes post révolutionnaires, la mode bourgeoise, les loisirs et les coutumes pittoresques du quotidien. Sa popularité a influencé les revues de mode qui suivirent, ainsi que les albums satiriques typiques du milieu du XIXe siècle en France.

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«  Un homme du bon genre doit avoir en main une badine, avec laquelle, lorsqu’il ne la porte pas à sa bouche, il frappe à tort et à travers sur tous les meubles qui sont autour de lui ; et s’il n’est pas vautré sur un sofa en présence de toutes les femmes, il se trouve debout devant une glac, sur laquelle ses yeux sont constamment fixés. Il s’enthousiasme des charmes de sa personne et, tout en fredonnant quelque air fade et langoureux, il s’occupe négligemment à réparer les désordres d’une Titus ébouriffée. Enfin tout ce qui est ridicule, outré, insipide et féminin, doit se trouver réuni dans ce qu’on appelle un homme du bon genre… » Dictionnaire du bas-langage, Charles Louis d’Hautel, 1808, tome 2.

Voir :  Lanternes magiques précurseurs

Les planches Le Bon Genre ont été rééditées en 1931 par Albert LEVY en 750 exemplaires. Elle sont gravées par DOISTAU, imprimées par TANBURRO et colorées à la main (au pochoir) par Jean SAUDE.

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Projecteurs NORIS

Posté par Patrice Guerin le 20 mars 2011

En 1935 l’entreprise de lanternes magiques Ernst PLANK est achetée par les frères Hans et Fritz SCHALLER, peut-être à cause de l’anti-sémitisme qui se développait en Allemagne à l’époque, mais surtout à cause de la crise économique mondiale qui plonge de très nombreuses entreprises dans la faillite.

Fritz SCHALLER, travaille dans une grande banque et son frère Hans dirige une usine de lunettes de protection. Fritz, le marchand, et Hans le technicien, s’associent pour fabriquer sur des projecteurs de diapositives.

Voir : Lanternes magiques Ernst PLANK

Le département projection (photo et cinéma familial) prend alors le nom de NORIS.

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Noris Junior, équipé d’un passe-vues pour diapositives.

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Noris Trumph, équipé d’un passe-vues pour pellicule 35mm et d’un second pour diapositives.

Projecteurs NORIS dans Projecteurs petit format planknoris09-150x116  Publicité associant les noms de Ernst PLANK et NORIS – 1955

Après la seconde Guerre Mondiale, l’entreprise est connue sous le nomNoris Projektion GmbH”.

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Lanterne “Tournesol” de l’ingénieur DILLEMANN

Posté par Patrice Guerin le 30 janvier 2011

Avant l’invention de cette lanterne de projection et d’agrandissement, Paul Albert DILLEMANN (voir PORTRAITS) avait déposé plusieurs brevets concernant des systèmes d’éclairage à alcool, utilisés pour la projection ou l’éclairage domestique.

Voir : Lampe à alcool SOL de l’ingénieur DILLEMANN

Lanterne “Tournesol” de l’ingénieur DILLEMANN dans Brevets et inventeurs tournesolbrevet1.vignette  Brevet délivré en mars 1906.

Les dispositions spéciales qui caractérisent la nouvelle lanterne de projections et d’agrandissements ont permis l’emploi très avantageux d’un nouveau passe-vue rotatif.

tournesolbrevet2.jpg

La fig. 1 représente l’élévation latérale de l’appareil avec coupe partielle ;
La fig. 2 donne la vue en plan ;
La fig. 3 donne l’élévation en bout ;
La fig. 4 donne le dessin du passe-vue rotatif ;
La fig. 5 donne le dessin du serre-joint pour l’agrandissement ;
La fig. 6 donne la vue du châssis à intermédiaire pour l’agrandissement.

Cette lanterne se compose de deux parties : une boîte à lumière 1 munie de son condensateur 2 et une chambre à soufflet 3 garnie de son objectif. Une large cheminée rectangulaire en tôle lustrée 1 percée à l’avant d’une ouverture circulaire 4, fermée à l’arrière par une porte à coulisse 5 et coiffée d’un fumivore arrondi 6 forme la boîte à lumière.

tournesol01.vignette dans Lanternes projection  tournesol02.vignette  tournesol03.vignette

Une disposition spéciale permet à un courant d’air venu du bas de la lanterne de traverser les lentilles pour s’échapper par le fumivore en vue d’éliminer la buée qui pourrait obscurcir le condensateur. A cet effet le condensateur est supporté à l’arrière par les bords de l’ouverture circulaire 4 de la boîte à lumière et à l’avant par une bague 7 évasée qui est fixée à la boîte à lumière 1. Les bords de l’ouverture circulaire étant échancrés en haut et en bas, et la monture du condensateur étant percée 8 de part en part, il y a communication entre le milieu du condensateur 2 et le haut et le bas de la boîte à lumière.

Cette boîte à lumière est portée par un coffre horizontal en bois 9 communiquant avec l’extérieur par une ouverture horizontale 10 et par deux ouvertures verticales 11 placées en chicane. Cette disposition assure une grande aération à la lanterne et une grande étanchéité aux radiations lumineuses. En outre le courant d’air constamment renouvelé qui monte contre la face avant de la lanterne protège le condensateur contre l’échauffement de la source lumineuse.

tournesol04.vignette  tournesol-pub1-148x150 Page du catalogue Target & Ledoux 1908 – Document G.V.

La chambre noire de projection 3 est formée d’un soufflet 12 collé entre deux planchettes réunies par deux tubes à coulisse 13, 20 horizontaux superposés dans un plan vertical. La planchette avant 14 porte l’objectif. La planchette arrière 15 percée d’une ouverture circulaire 16 en face du condensateur est réunie au pied de la lanterne par une charnière horizontale 17 permettant le mouvement de bascule à l’avant. Un écrou 18 réunit le haut de cette planchette à une tige 19 rivée à la boîte à lumière. Le tube horizontal inférieur 20 traverse la planchette arrière du côté de la boîte à lumière pour servir d’axe au passe-vue rotatif 21. Ce passe-vue est évidé au-dessus et au dessous de l’axe de rotation de deux fenêtres à feuillures 22 aux dimensions des clichés de projection. Le centre de chaque fenêtre dans leur position supérieure coïncide avec le centre optique de la lanterne. La planchette arrière 15 de la chambre noire porte un évidement rectangulaire 23 se rapportant à la fenêtre inférieure du passe-vue. Le bord inférieur de cet évidemment est incliné vers le passe-vue pour faciliter l’introduction des clichés de projection. Un ressort 24 vissé au pied de la lanterne arrête un index 25 du passe-vue pour le fixer verticalement au moment de la projection et du changement de vues.

Pour le fonctionnement de l’appareil, on engage chaque vue à son tour sans l’inverser dans la fenêtre inférieure du passe-vue 22-23 en la basculant par l’évidement 23 de la planchette arrière de la chambre noire. Une fois la vue relevée verticalement, on fait tourner d’un demi tour de circonférence le passe-vue après avoir appuyé sur le ressort pour dégager l’index d’arrêt. Le passe-vue arrêté après ce demi tour présente alors la vue inversée devant le condensateur. On retire de la fenêtre inférieure le cliché déjà présenté en le faisant tomber en avant de la lanterne 26 et on lui en substitue un nouveau qu’on amènera comme le précédent inversé devant le condensateur.

Tournesol-11-95x150    Tournesol-12-95x150   Notice accompagnant la lanterne

Pour changer de passe-vue, on fait basculer en avant la planchette arrière 15 de la chambre noire, après avoir dévissé  l’écrou 18 du haut, puis on retire la goupille 27 qui maintient le passe-vue.

Pour l’agrandissement, on réunit par quatre boulons 28 le serre-joint 29 (fig. 5) à la planchette arrière pour fixer en une position quelconque de décentrement le châssis porte-cliché 30 (fig . 6) et ce sans modifier la position des éléments de l’axe optique. Le serre-joint sert en outre à arrêter toute infiltration latérale de lumière qui pourrait s’échapper du condensateur.
tournesolbrevet3.jpg
Résumé du brevet :
La lanterne est caractérisée :
1° Par son passe-vue rotatif inverseur ;
2° Par l’aération continue du condensateur ;
3° Par sa boîte à lumière très étanche à courant d’air refroidissant le condensateur ;
4° Par la disposition pour changer les passe-vues et les remplacer par un dispositif d’agrandissement ;
5° Par le dispositif d’agrandissement à décentrement par serre-joint, obturant les infiltrations de lumière.

DILLEMANN a fabriqué deux autres lanternes d’agrandissement et de projection semblables à celle-ci :
- un modèle “Simplifié” : Lanterne simplifiée “Taxisol” de l’ingénieur DILLEMANN
– un modèle “Grand format” : Lanterne “Tournesol” grand format de l’ingénieur DILLEMANN

SOURCE : INPI

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L’abbé MOIGNO et la vulgarisation scientifique

Posté par Patrice Guerin le 16 janvier 2011

moigno02.jpgDans les années 1840 l’Abbé MOIGNO (voir PORTRAITS) s’intéresse à la projection en collaborant avec les inventeurs de lanternes de projection Jules DUBOSCQ et François SOLEIL.

Voir : Les opticiens SOLEIL, DUBOSCQ et PELLIN

Il est l’un des premiers sinon le premier à utiliser un appareil de projection dans ses conférences dans les années 1860. Mais la Ligue de l’Enseignement l’aurait contraint à suspendre les conférences qu’il organise à Saint-Denis en 1875, au nom de la laïcité !

Voir : La Ligue de l’Enseignement et l’Education Populaire

«  Le contraste est significatif entre le déclin des séances de projections que l’abbé MOIGNO organise à Paris, dans un milieu bourgeois qui n’en a guère besoin, et le succès considérable des réunions qu’anine, entre 1874 et 1877, son élève Emile REYNAUD au Puy, devant une population ouvrière avide d’informations sur les progrès techniques ». D’après A. Toledo dans “Contribution à l’histoire de l’enseignement de projections lumineuses. Les travaux de l’Abbé Moigno” 1976.

Voir : Emile REYNAUD, le Théâtre Optique et les Pantomimes lumineuses

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En 1852, il participe à la fondation de la revue de vulgarisation scientifique Cosmos, lancée par l’Espagnol Benito R. de MONFORT. Dix ans plus tard il quitte cette revue, qui avait été reprise en 1854 par l’éditeur parisien A. Tramblay pour fonder son propre magazine “Les Mondes” revue hebdomadaire des Sciences.

Moigno 03Revue “Les mondes” de l’abbé MOIGNO. Tomes 1 à 47 (1863-1878). Collection de l’auteur.

La direction de “Cosmos” passe alors sous la tutelle du journaliste scientifique Victor MEUNIER qui en prend le contrôle en 1867, la requalifiant de “Revue Politique et Sociale”. Il se fait assister par son fils, Stanislas MEUNIER (voir PORTRAITS), jusqu’au 27 août 1870. Source Wikipedia

 

 

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Lanterne de projection FESCOURT

Posté par Patrice Guerin le 14 janvier 2011

fescourt01.jpg fescourt02.jpg fescourt03.jpg  Modèle 1898

Cette lanterne de projection fixe est « d’une construction irréprochable, permettant même aux petites bourses l’achat d’un appareil qui, vu son bon rendement, ne ressemble en rien aux anciennes lanternes magiques. »

fescourt05.jpg  Modèle 1901

Félix FESCOURT (voir PORTRAITS) est l’oncle du cinéaste Henri FRESCOURT (1880-1966), comme en témoigne cette citation « Un de mes oncles, Félix FESCOURT, spécialiste en mécanique de précision, s’intéressait aux constructions d’appareils cinématographiques. On lui demandait souvent d’envoyer dans les soirées mondaines et surtout dans les réunions enfantines un de ses employés avec un projecteur et des films, moyennant le paiement d’un cachet comme il est d’usage pour les comédiens, chanteurs, diseurs de monologues, etc., également convoqués à ces soirées. » Il s’agit en quelque sorte, d’une réminiscence des anciens montreurs de lanterne magique. Extrait de “La Foi et les montagnes, ou le 7e art au passé” de Henri FESCOURT, Editions Paul Montel, 1959.

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Félix FESCOURT travaille à Paris vers la fin du XIXe siècle. En 1896, le catalogue consacré à l’exposition du théâtre et de la musique mentionne “Fescourt, appareil pour projections à l’acétylène, Paris 24 rue Violet”. Cette publicité de 1898 indique “Fabrique d’Appareils à Projection et de vues sur verre, au 75 rue de l’abbé Groult à Paris XVe”. Il est même précisé  que ”La maison est la seule qui fabrique l’appareil à projection et les vues sur verre en noir et en couleur sans aucun intermédiaire”.

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En 1901 la maison FESCOURT commercialise un petit projecteur cinématographique dénommé Zoescope qui se place à l’avant d’une lanterne de projection à chariot. Grâce à différentes combinaisons, cette lanterne de projection peut servir de boîte à lumière pour le Zoescope, ou de lanterne pour vues fixes, ou encore d’agrandisseur photographique. Elle peut recevoir tous les systèmes d’éclairage existant au début du XXe siècle : arc électrique, carburateur acétone, lampe à acétylène, lampe à pétrole, etc.

L’Annuaire du Commerce et de l’industrie Photographiques et Cinématographiques de 1914 référence FESCOURT en tant que fabricant de lanternes de projections et d’un projecteur automatique pour publicité qui “fait une véritable révolution dans les appareils automatiques. Muni d’un dispositif révolver, il permet le passage successif de 50 vues avec une parfaite régularité et répété pendant une durée de deux heures et demie”.

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Lanterne magique et projections familiales – Toverlantaarn

Posté par Patrice Guerin le 27 décembre 2010

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Lorsque la lanterne magique devint populaire à partir du milieu du XIXe siècle et fabriquée industriellement, elle entra dans de nombreuses familles au détriment des montreurs de lanterne magique.

Voir : Montreurs de lanterne magique  -  Une séance de lanterne magique chez les GrandpierreLa lanterne magique ou le spectacle amusant

chromofamille02.jpg chromofamille03.jpg chromofamille04.jpg

Des petits manuels furent édités pour donner des conseils et révéler les “trucs, astuces et secrets des grands projectionnistes”. Dans l’un de ces documents on peut lire les recommandations suivantes :

« D’un écran blanc te muniras
et d’une lampe mêmement.
L’obscurité demanderas,
Il te la faut absolument.
Devant l’écran te placeras,
Ou derrière indifféremment.
Le pétrole tu emploieras,
Ou l’oxhydrique plus brillant.
Lors la lumière allumeras,
La réglant minutieusement.
Cela faisant tu connaîtras,
Le juste point exactement.
Tes vues alors tu passeras,
Tête en bas sans manquement.
Tes sujets accompagneras,
D’un court texte les expliquant.
De ton public tu recevras,
De justes applaudissements.
Puis le lendemain tu feras,
Comme la veille absolument. »

Voir : Petit spectacle de lanterne magique

chromo29r.jpg chromo29v.jpg

Dans les décennies qui suivront et tout au long du XXe siècle, on trouvera de petits projecteurs économiques destinés aux enfants.
Voir : Le COMICSCOPE et les B.D. américaines des années 40

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Lanternes de projection et d’agrandissement

Posté par Patrice Guerin le 23 décembre 2010

Une lanterne de projection est une sorte de grosse lanterne magique. Ses grandes dimensions permettent d’y introduire un puissant système d’éclairage afin de projeter des images devant un grand nombre de personnes.

lantproj01.jpg

Elle se compose de cinq éléments principaux :  
A – un corps de lanterne en métal ou en bois étant à la lumière, muni d’une cheminée et d’une porte permettant d’accéder au système d’éclairage ;
B un système d’éclairage  (lampe à pétrole multi-mèches, chalumeau oxhydrique, arc électrique) pouvant être alimenté par des réservoirs ou batteries extérieurs ;
C – un condensateur (sorte de grosses loupes) destiné à concentrer la lumière sur la surface de l’image à projeter ;
D – un emplacement réglable destiné à recevoir le sujet à projeter contenu généralement entre deux plaques de verre maintenues dans un châssis en bois ou un passe-vues ;
E – un objectif de diamètre et de taille variable suivante le grossissement souhaité et la distance de projection.

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En plus de ces cinq éléments la lanterne d’agrandissement est muni d’un soufflet en cuir ou en toile situé en le passage de vue (D) et l’objectif (E) afin d’obtenir des proportions d’agrandissement beaucoup plus importantes.

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Ces lanternes de projection sont apparues dès le milieu du XIXe siècle et se sont beaucoup développées au début du XXe siècle principalement dans les domaines de l’enseignement, des conférences populaires et du catéchisme. En France les principaux fabricants étaient Molteni, Demaria-Lapierre, Mazo, la Maison de la Bonne Presse, etc. Certains de ces fabricants possédaient de gros catalogues composés de très importantes séries de vues destinées à l’enseignement et à l’éducation.

Voir : Histoire de la maison MOLTENI et Cie - Histoire de l’entreprise MAZO
Voir: Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

lantproj09.jpg lantproj10.jpg

A partir de 1895, ces grosses lanternes de projection ont permis l’essor du cinéma grâce à de puissants systèmes d’éclairage permettant de projeter dans des salles de plus en plus grandes. Les sociétés Pathé et Gaumont ont été les incontestables références dans ce domaine durant des décennies.

Voir : Charles PATHE et les lanternes de projection - Les lanternes de projection GAUMONT

 

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