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Éclairage lanterne magique Système AUBERT

Posté par Patrice Guerin le 14 juillet 2021

Aubert Lamp 1Lampe d’éclairage à huile AUBERT pour lanterne magique, 1854.

Au milieu du XIXe siècle, les seules sources d’éclairage sont la bougie CLIQUER ICI ou la lampe à huile qui n’a cessée d’être améliorée depuis la fin du XVIIIe siècle CLIQUER ICI. Dans le domaine de la projection, hormis quelques tentatives de projection avec l’arc électrique, par Duboscq et Foucault, CLIQUER ICI le seul éclairage pratique est la lampe à huile à modérateur CLIQUER ICI. Il faudra attendre 1870 pour voir apparaître les premières lampes à pétrole conçues pour la projection CLIQUER ICI.

Aubert Lamp 2  Aubert Lamp 3 Brevet AUBERT du 28 octobre 1854.

Le 28 octobre 1854, “Louis AUBERT, fabricant d’instruments de physique à Paris, rue Grenetat n°3” dépose un brevet de quinze ans pour « un système d’éclairage applicable aux lanternes magiques, fantasmagories, polyoramas, etc. dit “Système Aubert” ».

VOIR : Lanterne magique cylindrique Aubert

Aubert Lamp 4 Extrait du brevet AUBERT.

Cet éclairage repose sur la combinaison d’une lampe à niveau constant, grâce à un réservoir placé à l’arrière (Fig.2), et d’un système mobile verticalement et horizontalement. Elle est spécialement étudiée pour les appareils de projection mais peut aussi servir de lampe de bureau.

La mèche cylindrique (Fig.3), à courant d’air centrale repose sur le système inventé par Argand en 1782. Elle permet d’obtenir un éclairage plus efficace que la simple mèche plate et correspond parfaitement aux besoins de la projection.

Le système d’éclairage, composé d’un réservoir, d’un support cylindrique de mèche et d’un miroir réflecteur (Fig.6) est monté sur un support composé d’une tige en métal fendue sur toute sa hauteur et d’un pied (Fig.4) s’adaptant parfaitement aux glissières placées à l’intérieur de la lanterne magique.

Enfin une tige métallique (Fig.5) permet de positionner et de maintenir le verre au dessus de la flamme provenant de la mèche cylindrique.

Aubert Lamp 5 Dessin du “Système Aubert” provenant du brevet (source Trésors de l’INPI). A noter le réservoir différent par rapport au modèle fabriqué (voir début d’article).

 

 

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Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle

Posté par Patrice Guerin le 23 juillet 2015

Huile 11  Depuis l’antiquité, l’huile végétale a été utilisée comme combustible dans les lampes d’éclairage.

Quelque soit le modèle, les lampes à huile ont toujours connu trois difficultés :
- L’huile était trop visqueuse et montait difficilement dans la mèche par capillarité ;
- la mèche avait tendance à charbonner et à s’éteindre à cause d’une mauvaise combustion :
- l’utilisation dégageait de la fumée et des mauvaises odeurs.

A la fin du XVIIIe siècle, on en est encore à « …des lampions pétillants et crâchants, qui possédaient une ou plusieurs mèches grossièrement tordues buvant une huile extrêmement visqueuse à même le vase, ce qui répandait dans toute la pièce une odeur détestable ! » Il faut attendre les nouvelles théories de la combustion, élaborées par LAVOISIER (1743-1794) dans les années 1770, pour qu’un certain intérêt envers cet éclairage, lié à un besoin accru de lumière se fasse ressentir.

Huile 02  A partir de 1780 plusieurs inventions vont permettre d’améliorer l’écoulement de l’huile et le fonctionnement du brûleur et de la mèche.

Vers 1780, le chimiste français Joseph Louis PROUST (1754-1826) invente une lampe à huile équipée d’un réservoir latéral placé un peu plus haut que le brûleur. L’huile descend naturellement jusqu’au bec par simple effet de pesanteur.

Huile 03  Huile 04  Brevet Argand – Source : archives INPI

En 1782, le physicien et chimiste suisse Aimé ARGAND (1750-1803) invente la lampe à huile à double courant d’air équipée d’une mèche cylindrique et d’une cheminée en tôle. Celle-ci est, paraît-il, « dix à douze fois plus puissante qu’une simple chandelle ». Quelques années plus tard, il fonde une manufacture de lampes à Versoix près de Genève.

Huile 05  Lampe Quinquet murale avec réflecteur plaqué argent

En 1784, le pharmacien Antoine QUINQUET (1745-1803), s’inspirant des inventions précédentes, commercialise une nouvelle lampe connue sous le nom de lampe Quinquet. Elle est équipée d’un réservoir latéral et d’un bec surmonté d’une cheminée en verre. Cette lampe peut être murale ou montée sur une longue tige verticale fixée sur un socle cylindrique.

Voir : Lanterne magique vernie noir

QUINQUET entreprend la fabrication de cette lampe en s’associant avec un ferblantier-épicier, spécialisé dans la vente d’huiles épurées. Parfaitement mise au point, celle-ci restera d’usage courant jusqu’à l’avènement du pétrole dans les années 1860. En 1872, l’abbé MOIGNO précise, dans son livre intitulé “L’art des projections” : « Si l’on veut que la lanterne donne le maximum de lumière, il faut l’armer d’une mèche neuve et sèche, et la remplir d’huile de baleine camphrée chaude ». En 1788, l’épuration de l’huile de colza, par LEROY-DE-LILLE, permet d’obtenir une lumière plus blanche et dépourvue de fumée.

Huile 12 Huile 15   Huile 14 Brevet d’invention N°140 du 4 brumaire an IX

Le 4 brumaire an IX (26.10.1800) l’horloger Guillaume CARCEL et le négociant Louis CARREAU déposent un brevet d’invention de 5 années « pour lampe nouvelle quils appellent« Lycnomena«  ». Pour cette invention, CARCEL obtient en 1854 un prix de l’Académie des Sciences. Cette lampe servit à FRESNEL pour ses travaux sur les phares et fut utilisée par DUMAS et REGNAULT en 1860 pour les essais photométriques du gaz de la ville de Paris. Le règlement qu’ils établirent resta en vigueur jusqu’en 1920. « La lampe Carcel rendu de grands services en photométriejusquaupremières années du XXe siècleElle fut presque le seul étalon photométrique employé en France et cest elle qui permit de définir la bougie décimale ». (1 bougie décimale = 0,104 unité Carcel).

La lampe Carcel possède un mécanisme composé d’une pompe actionnée par un moteur à ressort que l’on remonte avec une clé située au bas de la lampe. Elle est plus compliquée et plus coûteuse que la lampe Quinquet, mais beaucoup plus esthétique. On verra de nombreux modèles en métal, en bronze, en porcelaine, en verre, etc.

Huile 06Huile 07Huile 08 Lampe à modérateur FRANCHOT

Par la suite beaucoup de lampistes déposent des brevets pour améliorer ce système de lampes à pression : GAGNEAU en 1819, RIMBERT 1826, CARREAU 1834, FRANCHOT 1837. Certaines de ces lampes ont été réutilisées pendant la guerre de 1914-1918, car le pétrole se faisait rare.

Elles sont généralement équipée d’un mouvement d’horlogerie qui met l’huile sous pression afin qu’elle monte jusqu’au brûleur. Celui-ci est équipé d’un côté d’une clé pour remonter le mécanisme et de l’autre côté d’une molette pour régler la flamme.

Huile 09  Petite lampe à huile de lanterne magique

Quelque soit le type de lampe utilisée, son intensité pouvait varier du simple au double en fonction de la qualité de l’huile, de la préparation de la mèche et de son réglage en cours de combustion. L’huile devait être de bonne qualité, surtout dans les  les lampes Carcel ou les lampes à modérateurs. On pouvait améliorer le rendement lumineux en ajoutant à l’huile 100 grammes de camphre par litre, ce qui, pour une lampe de 8 à 10 lignes (ancienne mesure de longueur), permettait d’atteindre 13 à 16 bougies. Malgré ces artifices, la luminosité était faible et la chaleur dégagée faisait souvent claquer les plaques de verres sur lesquelles étaient peintes les images.

VOIR : Intensités des sources lumineuses et photomètres

Huile 10  Fantascope équipé d’une lampe à huile de type Quinquet avec réflecteur parabolique

Les lampes QUINQUET et CARCEL ont été utilisées comme sources lumineuses dans la projection, comme on peut le voir en cliquant sur les liens ci-dessous. Monsieur MOLTENI (voir PORTRAITS) précise, dans son livre “Instructions pratiques pour l’emploi des appareils de projections” : « les lanternes magiques communes sont munies de lampes simples, comprenant un godet en fer-blanc rempli d’huile dans lequel trempent une, deux ou trois mèches, brûlant à l’air libre, sans verre. Elles donnent, en général, plus de fumée que de lumière… Il existe aussi des lampes à double courant d’air, brûlant à blanc. Ces lampes peuvent être à réservoir inférieur ou à réservoir supérieur. »  Et MOLTENI de conclure « pour les personnes qui ne craignent pas d’introduire l’éclairage au pétrole dans leur intérieur, c’est parmi les éclairages ordinaires, celui qui donne le meilleur résultat ».

Voir : Appareils de famille MOLTENI, premiers modèles - Mégascope LEFEVRE ou Lampadorama - Lanterne magique Lampascope - Description et fonctionnement du Fantascope

 

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Lanterne magique vernie noire

Posté par Patrice Guerin le 18 juillet 2015

LMnoir 01 1  Sammelband ETH-BIB Rara - L'  art des projections 2  LMnoir 03 3  LMnoir 04 4

Présentée dans le catalogue MOLTENI de 1880 (3), cette lanterne apparaît dans divers ouvrages anglais dès les années 1860. Dans le livre “The Magic Lantern, how to buy, and how to use it” publié à Londres en 1866 (1), on peut lire cette citation de sir David BREWSTER (1781-1868) : « La lanterne magique, qui pendant longtemps a été utilisée seulement comme un instrument pour amuser les enfants et étonner les ignorants, a été récemment améliorée afin d’être utilisée… dans presque toutes les branches de l’enseignement scientifique où il est souhaitable de donner une représentation précise et agrandie de phénomènes devant un large public. » Dans son livre “L’Art des Projections” de 1872 (2), l’abbé MOIGNO présente cette lanterne de la manière suivante : « Modèle anglais que l’on trouve toute faite chez les opticiens et les marchands de jouets… On peut les commander au fabricant en lui donnant simplement le diamètre du condensateur et de l’objectif. » Quant au livre de la Maison NEWTON publié vers 1880 (4), on y voit cette lanterne équipée d’une lampe à huile semblable à celle présentée à la fin de cet article.

VOIR : Carpenter & Westley

LMnoir 12  Page extraite du livre “The Magic Lantern Manuel” de W.J. Chadwick – 1878

Deux médailles et des diplômes de “Grand Prix” ont été attribués à Thomas J. MIDDLETON (1817-1889), lors des Expositions Universelles de Philadelphie en 1876 et de Paris en 1878. La maison T.J. MIDDELTON est située à Londres, tout d’abord (1875 à 1878) au 38 Little Queen Street, High Holborn, puis (1878 à 1882) au 235 High Holborn W.C. Elle est fournisseur de la “Royal Polytechnic Institution”. La publicité ci-dessus précise que les lanternes MIDDLETON sont utilisées en Amérique, en Chine, en Inde, au Japon, en Afrique, en Australie, etc… C’est à dire dans tous l’Empire britannique ! Certains attribuent ces lanternes – du moins les plus grosses – à “Carpenter & Westley 24 Regent Street, London”.

LMnoir 05

Suivant la taille de la lanterne, mesurée par le diamètre de la lentille interne (condensateur) celle-ci est considérée comme un jouet (N° 1 à 6 avec lentille de 34 à 90mm) ou comme un appareil de fantasmagorie (N°7 à 10 avec lentille de 75 à 115mm). Les grands modèles peuvent aussi être fabriqués en acajou verni, doublé intérieurement en fer blanc. En ce qui concerne les petits modèles, il est précisé que « la N° 3 est la première taille des petites lanternes qui admet l’utilisation de petites chromatropes, de tableaux comiques animés, de plaques à levier, et de petites vues photographiques ».

Sammelband ETH-BIB Rara - L'  art des projections  Modèle en acajou vernis

L’abbé MOIGNO, quant à lui, les classe en trois catégories : 1° celles des enfants, 2° les lanternes pour fantasmagorie, 3° les lanternes fantasmagoriques avec corps en acajou doublées de fer. « On peut dire en général des premières – les lanternes-joujou – qu’elles atteignent admirablement bien leur but ; et l’étonnant c’est qu’on puisse les donner à si bas prix. Pour avoir une bonne lanterne de seconde classe, avec les tableaux, il faut payer de 125 à 250 francs et les commander à un bon opticien. Celle de la troisième classe se paie beaucoup plus cher, de 5 à 760 francs, et elle exige encore plus d’habileté ; il ne faut l’acheter qu’à bon enseigne, d’autant plus qu’elle constitue un appareil de démonstration presque journalier. Elle donne avec une lampe à huile, des projections de 4 mètres de diamètre ; avec une lampe oxhydrique, des projections de 7 à 10 mètres. »

LMnoir 07  Photo de presse ancienne “Culver Pictures Inc.” New-York – sans date

Elle se caractérise par un corps en fer blanc verni noir équipé d’une porte latérale et d’une poignée à l’arrière. Cette lanterne est surmontée d’une cheminée conique en forme d’escalier composée de trois éléments. A l’avant se trouve un passe-vues de dimension variable en fonction de la taille de la lanterne sur lequel est fixé un support conique noir dans lequel coulisse un objectif en cuivre. Les plus gros modèles peuvent être équipés d’un objectif à crémaillère.

LMnoir 08  Cette gravure représente une de ces lanternes fonctionnant à la lumière oxhydrique. Elle est montée sur un « piédestal muni de roues rendues silencieuses par une garniture en lisière ou en caoutchouc ».

LMnoir 09

La lanterne jouet peut être livrée en coffret avec un certain nombre de plaques de projection sur verre aux dimensions adaptées à la taille du passe-vues. Comme beaucoup de lanternes magiques jouet, elle est équipée d’une petite lampe à pétrole avec sa cheminée en verre et un réflecteur amovible.

LMnoir 11   LMnoir 10

Cette lanterne de fantasmagorie en fer blanc correspond au plus gros modèle (N°9). Elle est équipée de poignées latérales placées sur le haut du corps, qui remplacent la poignée arrière. Le système d’éclairage est interchangeable. Celle-ci est équipée d’un double éclairage soit avec une bougie, soit avec une lampe à huile type Quinquet ; l’abbé MOIGNO précise « …avec lampe à huile, lampe oxycalcique ou lumière oxhydrique ». Le système optique se compose d’un condensateur à double lentille de 115mm de diamètre et d’un objectif achromatique à crémaillère. La gravure en situation montre son utilisation avec un chalumeau oxhydrique (sac de gaz sous la table de projection).

VOIR : Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle

Dans les années 1870 ce genre de lanterne deviendra obsolète avec l’arrivée de la lampe à pétrole à plusieurs mèches, conçue “scientifiquement” par l’américain Marcy, spécialement pour une nouvelle lanterne de projection.

VOIR : Lanterne de projection Sciopticon Marcy

LMnoir 13  LMnoir 14A gauche catalogue Stanley de 1876 – Cinémathèque Française

Il existe même un modèle à deux lanternes côte à côte appelé “polyorama” destiné à projeter des spectacles sans “trous noirs” entre les vues. Pour cela elle est équipée de volets dentés situés devant les objectifs. Une petite manivelle située à l’arrière permet de monter ou descendre ces volets ce qui dégage un objectif tandis que l’autre est masque progressivement.

NB Remarque sur la présentation de ces lanternes. Certaines vues anciennes les montrent avec cheminées tournées vers l’avant et d’autres vers l’arrière. La base de celle-ci étant cylindrique, elle peut être placée dans un sens ou dans l’autre sans que cela nuise à son fonctionnement.

VOIR : Lanterne magique classique - Lanternes magiques jouet - Lanterne magique perfectionnée - La lanterne magique GLORIA

 

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Chronologie

Posté par Patrice Guerin le 10 décembre 2011

Ce classement chronologique permet de situer chaque article dans la longue histoire de la projection. Il suffit de cliquer sur le titre de l’article pour que celui-ci s’affiche immédiatement.

 

2020 - Modern KALEIDOSCOPE Magic Lantern

2018 – Création le Singe Montrant la Lanterne Magique

2010 – Le colporteur d’images de Renaud PERRIN

1968 - Leitz FADOMAT pour fondu enchaîné

1958 - Les projecteurs Pradovit LEITZ

1950 - Les projecteurs publicitaires en carton des années 50

1950 - Le projecteur CINEMIME des éditions Gautier-Languereau

1950 - Le projecteur CINEBANA de BANANIA

1950 - Le projecteur CINE-ALBUM de Hachette

1950 - Le projecteur CINEMAGIC de MERE PICON

1950 - Le projecteur AFIX ou CINEAFIX

1950 – Projecteur de film-strip JOHNSON DISNEY

1950 – Projecteur OPTIMAR Laterna Magica Kinder Kino

1947 - Les images sur disques VIEW-MASTER

1947 - Les visionneuses stéréo VIEW-MASTER

1947 - Les projecteurs 2D VIEW-MASTER

1942 - WALT DISNEY film Strip Lantern

1941 – Le projecteur AUDAX – FOCA

1940 – Le COMICSCOPE et les B.D. américaines des années 40

1940 – Arlequin et la lanterne magique de Luis Vidal MOLNE

1939 – La lanterne Pathé Cocorico n°6

1938 – Projecteur LEITZ Parvo

1937 – Les projecteurs KODAK : RETINA et KODASLIDE model A

1936 – Projecteur LEITZ VIII

1935 : Le RETROPROJECTEUR ou Overhead projector

1935 – Projecteurs NORIS

1935 - Projecteur LE MONDIAL Maison de la Bonne Presse

1934 – Les éditions de la PHOTOSCOPIE et les films pédagogiques

1933 - Les projecteurs Filmoscope de MAZO

1933 – Chromo lanterne magique André HELLE

1932 – Le projecteur automatique AUTOSCOPE de la Photoscopie

1932 – Expédition CITROEN en Centre-Asie

1931 – Projecteur LEITZ Udimo

1931 – La PHOTOSCOPIE et les différents PHOTOSCOPES

1930 - Microscope de projection OPTICO

1930 - Projecteur TRICHROME artisanal

1930 –  Un banc d’optique ancien fabriqué par la Maison MASSIOT

1930 – Plaques de verre pour publicité lumineuse

1930 – Publicité par les projections lumineuses

1930 – Lanterne de projection automatique D.R.P.

1930 – Projecteur CINESCOPE anglais

1930 - Gros appareil de projection des années 30 DEMARIA-LAPIERRE

1930 - Lanternes cylindriques horizontales des ANNEES 30

1929 - Projecteur de corps opaques DEMARIA-LAPIERRE

1929 – “OLYMPIA” la lanterne de projection automatique MAZO

1928 – L’ONDOSCOPE et la projection stroboscopique

1927 – Les lanternes de projection GAUMONT

1926 - Projecteur LEITZ Uleja

1926 – ZEISS IKON A.G.

1926 – Lanterne magique carnaval d’Aix

1926 - Projecteur Filmostop Maison de la BONNE PRESSE

1925 – Lanterne d’agrandissement EGBER

1925 - Histoire des projecteurs LEITZ

1924 – Projecteur CINESCOPE ou Cinescopie

1924 – La PHOTOSCOPIE et le microfilm

1924 - Lanterne “Universel” de la BONNE PRESSE

1923 – Le Pathéorama et la lanterne Cocorico

1923 – Les débuts du Filmstrip ou Films en bande 35mm

1922 - Lanterne “Caméléon” de MASSIOT

1922 : Projections Lumineuses à la Préfecture de Police

1920 - London by Night

1920 – Boîtes à lumière et projecteurs pour spectacle

1920 – Projection de décors au théâtre et à l’opéra

1920 – Projecteur fixe 35mm ICA

1920 – Lampes à arc électrique PATHE

1918 – Lanterne de projection TIRANTY Gnome

1917 - Les POILUS ombres et poème par Henriot

1914 – Les projecteurs UNIOGRAPHE et UNIONSCOPE des établissements UNION

1913 – Le KODIOPTICON, première lanterne de projection Kodak

1913 – Histoire de KODAK : 2 – Les principaux projecteurs de diapositives

1912 – Lanterne universelle ICA Dresden

1910 - Petit banc de projection CARL ZEISS

1910 – Les tables de projection

1910 – Lampe “ECLIPSE” pour conférencier

1910 - Les collections de vues pour projection MAZO

1910 – Spectacle d’ombres artistiques ou le THEATRE CHEZ SOI

1910 - Projection de phénomènes METEOROLOGIQUES

1910 - Plaques ANIMEES et plaques à SYSTEME pour projection

1910 – Les lampes à arc électrique L. KORSTEN

1910 – Les projecteurs L. KORSTEN

1910 – Lanternes de projection scientifique MOLTENI

1910 – CONTINSOUZA et les appareils de projection

1910 – Pièce d’ombres “LOURDES”

1910 - Visionneuse MONOCLE ou MAGNASCOPE avec plaques de projection MAZO

1909 – Projektions Apparat – ICA Dresden

1908 – Lanterne de projection MOLTENI télécommandée

1907 – Histoire de l’entreprise TIRANTY

1907 - Lorsque l’enseignement des Sciences devient spectacle, par MASSIOT

1907 - La Pastorale de Noël

1906 – Lanterne “Tournesol” grand format de l’ingénieur DILLEMANN

1906 – Lanterne “Tournesol” de l’ingénieur DILLEMANN

1906 – Lanterne simplifiée “Taxisol” de l’ingénieur DILLEMANN

1905 – Projecteur de petit format RADIGUET et MASSIOT

1905 - Trousse d’objectifs de projection

1905 – Cartoscope Panoptic

1905 - Un APHENGOSCOPE amélioré

1905 - Une leçon de géographie en 1905, par Henry MIRANDE

1905 - Projecteur COSMOSCOPE

1904 – Appareil de projection “Gros Modèle” MAZO

1904 - L’arrivée des CONFERENCES ILLUSTREES à l’école, d’après René LEBLANC

1903 - Les PHOTO-BONSHOMMES des Grands Magasins du Louvre

1903 – Les projections lumineuses dans l’Eglise

1903 – Projection et amphithéâtres

1903 - La Lanterne Magique de Georges MELIES

1903 - Les plaques AUTOCHROMES pour la photographie en couleurs

1902 - Photographie et Projection à l’Exposition de HANOÏ

1902 – Lampe à alcool SOL de l’ingénieur DILLEMANN

1902 : La lanterne “COSMOPOLITE” de H. ROUSSEL

1901 – Microscope de projection FLATTERS et GARNETT

1901 - Séance de lanterne magique au Vatican, devant le Pape LEON XIII

1901 - Aux origines des syndicats et de l’Enseignement Populaire

1900 - Histoire de l’entreprise OPTICO

1900 – Pieds et supports pour lanterne de projection

1900 – Best Wishes and Greetings with magic lantern

1900 – Lanternes multiples ou POLYORAMAS

1900 – Lanterne de projection HELIOS de Mazo

1900 - Lampe à pétrole “Maxima” de MAZO

1900 - MOLTENI, RADIGUET & MASSIOT au sommet de la gloire

1900 - La lanterne magique GLORIA de Ernst PLANK

1900 – Introduction à l’éclairage dans les projections lumineuses

1899 - Petit spectacle de lanterne magique

1899 – RADIGUET & MASSIOT successeur de MOLTENI

1899 – Chargeur automatique pour lanterne de projection

1898 : Pièce d’ombres “TOURNAI”

1898 – Lanterne de projection FESCOURT

1897 - Fonctionnement d’une ampoule ancienne NERNST

1897 - Ampoules à incandescence NERNST

1897 - Les lampes bornes NERNST pour la projection

1896 - Trousse d’OBJECTIFS Molteni

1896 – Les projections lumineuses colorées dans la DANSE SERPENTINE

1895 – Charles PATHE et les lanternes de projection

1895 – Société des Etablissements GAUMONT

1895 – Les publications MAZO et les principaux titres

1895 – Les premières lanternes de projection de la BONNE PRESSE

1895 – La projection de photographies en couleurs, procédé TRICHROME

1895 - Le cinématographe LUMIERE et la lanterne MOLTENI

1895 – Le KROMSKOPE commercialisé par Clément & Gilmer

1895 – Visionneuse stéréo PHOTOCHROMOSCOPE ou KROMSKOP de IVES

1895 - APRES L’ECOLE : revue éditée par la librairie E. CORNELY

1894 - Projection d’ombres pour le centenaire de POLYTECHNIQUE

1894 – Affiche MUCHA pour la société populaire des beaux-arts

1894 – Les lanternes de projection MOLTENI

1893 - Pièce d’ombres La MARCHE A L’ETOILE

1893 – Projection de la chevauchée des WALKYRIES au XIXe siècle

1892 – Emile REYNAUD, le Théâtre Optique et les Pantomimes lumineuses

1892 – Histoire de l’entreprise MAZO

1892 - Entretenir une LAMPE de projection à PETROLE

1892 – CHROMORAMA

1892 - Lanterne d’agrandissement à chariot fixe MOLTENI

1892 - La visionneuse LANTERNOSCOPE de MOLTENI

1892 - Les saturateurs d’éclairage intensif LAWSON et MAZO

1891 – Accessoires pour projections familiales

1890 - SIGNAL LAMP pour conférencier

1890 - Support à réflexion horizontal MOLTENI

1890 – Lanterne d’agrandissement CANTILEVER

1890 – La Société Nationale des Conférences Populaires

1890 - COLORISATION des projections lumineuses

1890 – COLORISATION des plaques de verre

1890 – Finition des vues sur verre

1890 – Projection éducation populaire

1890 – Lanternes de projection LAPIERRE

1890 – MAGIC LANTERN EXHIBITIONS in the Ladies’ Home Journal

1890 : L’ENSEIGNEMENT par Projections Lumineuses

1890 - Plaques de lanterne magique : ANATOMIE

1890 – Livres des fables de FLORIAN

1889 - Les Projections Lumineuses à l’EXPOSITION UNIVERSELLE de 1889

1889 - CUVE LABORATOIRE pour Projections Lumineuses

1889 - Les origines de la Maison MAZO

1889 – Une visionneuse publique, la lanterne magique électrique

1889 - Lanternes de projection scolaires à deux usages LAVERNE

1888 : Les films chronophotographiques de MAREY

1888 – Chalumeau oxhydrique DUBOSCQ PELLIN

1887 - Intensités des sources lumineuses et PHOTOMETRES

1886 - Le spectacle des Ombres à l’Ecole POLYTECHNIQUE

1885 – Appareil photographique automatique MOLTENI Groult

1884 - La fontaine lumineuse ou fontaine de COLLADON

1881 - Le cabaret du CHAT NOIR

1881 - Projections Lumineuses à la Préfecture de Police

1880 – Polariscope de projection PELLIN

1880 - La Société d’Enseignement par les projections lumineuses

1880 – Enseignement par les projections lumineuses MOLTENI et MEUNIER

1880 – La collection de diapositives MOLTENI

1880 – Lanterne magique perfectionnée

1880 – Lanternes de projection et d’agrandissement

1880 – Identification des lanternes de projection

1880 – Histoire de KODAK : 1 – Les débuts

1880 - Ghosts Geister & FANTOMES in the theater

1880 - Plaques photographiques pour la projection

1879 – Invention de l’ampoule électrique

1878 - Le laryngoscope CADIER fabriqué par la Maison MOLTENI

1876 - Le Lampadorama ou Lampascope bilampadaire LEFEVRE

1876 – Une séance de lanterne magique chez les Grandpierre

1875 - KALEIDOSCOPE de projection

1875 - Le Polyorama de DUBOSCQ

1873 – Histoire de la Maison de la BONNE PRESSE

1873 - Appareil de famille et de classe MOLTENI, modèle postérieur

1873 : Appareils de famille MOLTENI, premiers modèles

1873 - Appareil de famille et de classe MOLTENI, le brevet

1870 - L’APHENGESCOPE ou le Mégascope pour corps opaques

1870 – Transport des dépêches microscopiques par pigeon voyageur

1870 – John THOMPSON, la chine et le peep-show

1870 – Lanterne magique classique

1870 – Lanternes magiques jouet

1870 – Le siège de Paris en 1870

1870 – Petite histoire des PROJECTIONS en COULEURS

1870 - Vues fondantes – Dissolving views

1870 - Le régulateur à arc électrique DUBOSCQ

1870 : BRONZE colporteurs lanterne magique serinette vielle

1869 - Lanterne de projection double STEREOPTICON

1869 - Lanterne de projection SCIOPTICON Marcy

1868 - Les récréations lumineuses dans les GRANDES ECOLES au XIXe siècle

1866 – La Ligue de l’Enseignement et l’Education Populaire

1866 – Lanternes magiques Ernst PLANK

1866 - La pile LECLANCHÉ

1865 - Collection de vues MOLTENI et Camille FLAMMARION

1865 – Projecteur COSMOSCOPE

1865 – Utilisation du pétrole dans l’éclairage domestique

1864 - Les lampes au magnésium SOLOMON et GILLET & FOREST

1862 – Autres lanternes de projection DUBOSCQ PELLIN

1862 – Lanterne magique LAMPASCOPE

1862 – Spectacle de lanterne magique : TROPHONIUS et Geneviève de BRABANT

1861 - Le Mégascope réfracteur achromatique de CHEVALIER

1860 – Les EFFETS SPECIAUX au théâtre durant le XIXe siècle

1860 – L’éclairage à arc électrique pour les décors de théâtres et d’opéras

1860 - Lanterne magique vernie noir

1860 – Mégascope de BERTSCH

1860 - La lumière DRUMMOND et les chalumeaux oxhydriques

1860 - Fonctionnement du chalumeau oxhydrique Limelight

1859 - Les Opticiens CHEVALIER à Paris

1855 - Lanterne magique cylindrique AUBERT

1855 - Éclairage lanterne magique Système AUBERT

1855 – Polyorama Panoptique

1855 - Vues stéréoscopiques géométriques DUBOSCQ

1854 – Carte de visite photographique

1850 - Plaques animées MOLTENI

1850 – Lanterne magique et projections familiales – Toverlantaarn

1850 – Lanterne de projection DUBOSCQ

1850 – Régulateur à arc électrique FOUCAULT DUBOSCQ

1850 - Les CHROMATROPES de projection

1849 - La tentation de SAINT-ANTOINE le Grand

1849 - Loupes, miroirs et prismes SOLEIL DUBOSCQ

1847 – Band of Hope – temperance slides

1845 – Projection de SPECTRES VIVANTS et de FANTOMES au théâtre

1845 - Le DIABLE A PARIS : Paris et les Parisiens

1844 - Les débuts de l’ARC Voltaïque

1844 - Plaques de lanterne magique diableries LEFRANC

1844 – Fantascope en forme de lanterne magique

1843 - Plaques animées MOLTENI

1840 - Le ZOGRASCOPE et les vues d’optique

1840 - Lanterne magique CARREE en fer blanc

1839 – L’abbé MOIGNO et la vulgarisation scientifique

1839 – Introduction aux projections scientifiques

1839 - Histoire et description des procédés du DAGUERREOTYPE et du Diorama par Daguerre

1830 – Les opticiens CHEVALIER à Paris

1830 - Dance of Ghosts and Death – DANCE du FANTOME avec la mort

1826 – LE THAUMATROPE à la lanterne magique

1826 – Nicéphore NIEPCE invente la Photographie

1825 – La bougie dans les lanternes magiques

1825 – Bougies de suif ou stéarique

1821 : MOLTENI et les photographiques de la SOCIETE de GEOGRAPHIE

1819 – La maison d’instruments d’Optique et de Précision SOLEIL – DUBOSCQ – PELLIN

1815 – La lanterne magique ou le spectacle amusant

1809 – Les images d’EPINAL et la lanterne magique

1808 - CARPENTER & WESTLEY

1807 – ”LE VIEUX STYLE” n°31 extrait de la collection ”LE BON GENRE”

1805 - La Lanterne Magique d’Amour

1800 - Les SAVOYARDS, montreurs de lanterne magique

1800 - Les premières PILES ELECTRIQUES

1799 - Brevet d’invention du FANTASCOPE

1798 – Spectacle de fantasmagorie ROBERTSON

1797 - Description et fonctionnement du FANTASCOPE

1788 – La manufacture d’instruments d’optique BURON

1782 – Histoire de la maison MOLTENI

1780 – FLORIAN “le Singe qui montre la Lanterne Magique”

1780 - Le MEGASCOPE à l’origine de la projection des corps opaques

1780 – Lanternes magiques précurseurs

1780 - Les progrès de la LAMPE A HUILE à la fin du XVIIIe siècle

1770 - Mégascope LEFEVRE ou Lampadorama

1762 - Histoire des EPIDIADSCOPES

1760 – Microscope solaire de CHEVALIER

1760 – Montreurs de lanterne magique

1750 – Projection d’ombres blanches et de silhouettes découpées

1750 – Ombres chinoises et silhouettes

1745 – MICROSCOPES SOLAIRES de projection

1745 - Leçons de Physique Expérimentale de l’abbé NOLLET

1740 – Les petits métiers de rue de jadis

1704 - Les PRISMES et l’étude de la lumière

1698 – La lanterne magique dans les CABINETS DE PHYSIQUE

1650 – Athanasius KIRCHER et la lanterne magique

1590 - Les expériences d’optique de DELLA PORTA

1560 – NOSTRADAMUS et les miroirs magiques

1550 - Fantasmagorie dans l’antiquité

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Introduction à l’éclairage dans les projections lumineuses

Posté par Patrice Guerin le 31 janvier 2011

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Ce qui retarda longtemps les progrès de la projection lumineuse, ce fut la difficulté de produire une source lumineuse à la fois très vive et de petit volume. Le père KIRCHER, par exemple, se servait de la primitive lampe à huile composée d’une mèche en coton trempant dans un godet plein d’huile (voir : Athanasius KIRCHER et la lanterne magique). Il avait cherché à en augmenter son pouvoir lumineux en mettant un réflecteur à l’arrière et un condensateur à l’avant mais le pouvoir éclairant restait relativement faible.

Voir : Les progrès de la lampe à huile à la fin du XVIIIe siècle

« L’éclairage est la question fondamentale de l’art des projections. Avoir une lumière vive, intense, du plus petit volume possible, ne donnant pas lieu à un trop fort dégagement de chaleur, facilement maniable ; voilà les conditions exigées et que la pratique réunit difficilement ». H. FOURTIER (voir PORTRAITS) – Editions Laverne 1889.

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Cette évolution peut se répartir en cinq grandes familles : L’éclairage naturel donné par la clarté plus ou moins forte du SOLEIL ; L’éclairage par combustion de matières SOLIDES : résine, suif, cire, magnésium, etc ; l’éclairage par combustion de LIQUIDES : huiles végétales et minérales, alcool, essence, etc ; l’éclairage par combustion de GAZ, éther, oxygène, acétylène, seul ou composé ; et enfin l’éclairage ELECTRIQUE, arc électrique ou ampoule à incandescence ou à décharge.

Eclairage acétylène : cliquer ici

Voir : Invention de l’ampoule électrique  – Ampoules à incandescence NERNST

eclairage03.jpg eclairage04.jpg Vers 1900, le catalogue Radiguet & Massiot, projections Molteni, édite un catalogue de 62 pages uniquement consacré aux différents systèmes d ‘éclairage existant à l’époque.

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« Entre la lumière de l’arc électrique et celle de la bougie, il y a une place pour une infinité de degrés » G.-M. COISSAC, rédacteur en chef du “Fascinateur” et directeur du service des projections de la Maison de la Bonne Presse au début du XXe siècle. « Néanmoins, les lumières faibles, comme celles de la bougie et de la lampe à huile, sont tout à fait insuffisantes pour les projections, et l’on n’emploie plus aujourd’hui de lumière artificielle inférieure comme intensité à celle du pétrole ».

Voir : Lampe à pétrole “Maxima” de MAZO - La lumière DRUMMOND et les chalumeaux oxhydriques ou LIMELIGHT - Les saturateurs d’éclairage intensif LAWSON et MAZO - Le régulateur à arc électrique DUBOSCQ - L’éclairage électrique pour lanternes familiales

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